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Cette semaine, Justine reçoit Fabien Sauleman pour partager son retour d'expérience entrepreneuriale.
En effet, Fabien est un entrepreneur aguerri, ayant fondé plusieurs entreprises avec des valeurs fortes en matière d'impact social et environnemental. Parmi ses projets notables, on trouve Poulehouse, une entreprise innovante dans le secteur des œufs. Poulehouse se distingue par son approche unique : produire des œufs sans abattre les poules à l'âge de 18 mois, contrairement aux pratiques courantes de l'industrie. Fabien nous raconte comment il a commencé sa carrière en tant que salarié dans de grands groupes avant de se lancer dans l'entrepreneuriat, avec une volonté de créer des modèles d'affaires qui respectent à la fois la planète et les êtres vivants.
Poulehouse a dû replier ses ailes début 2022 face à ses difficultés de financement pour se développer.
Depuis, Fabien met tout son savoir-faire au service de la mission de Jay&Joy, une alternative au fromage vegan et bio !
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Bonne année à toutes et tous ! Et merci pour votre fidélité !
Justine démarre l'année en proposant une expérimentation à Brieuc : la semaine de 4 jours pour toute l'agence Circulab.
Cela fait longtemps que l'on y pense et que l'on tente de travailler 4 jours par semaine. Mais pour l'instant nos initiatives ont échoué.
Nous avons besoin d'aide. Et ça tombe bien, Justine a reçu une proposition très intéressante.
Il existe un programme d'accompagnement pour aider les entreprises à passer à la semaine de 4 jours. Ce programme, proposé par "4 jours", comprend des ateliers collectifs, de la formation, un accompagnement juridique et organisationnel. Il s'inscrit également dans une démarche de recherche en collaboration avec l'EM Lyon.
Nous sommes convaincus des avantages de la semaine de 4 jours. Ce changement permettrait aux employés d'être moins stressés, plus productifs, plus créatifs et d'avoir une meilleure qualité de vie. Et cela serait cohérent avec les valeurs de l'entreprise, qui met l'accent sur le sens plutôt que sur la croissance.
Le passage à la semaine de 4 jours serait une expérimentation. Cela signifie que l'entreprise pourrait tester différentes formules pour trouver celle qui lui convient le mieux. Si l'expérimentation n'est pas concluante, nous pourrons revenir à la semaine de 5 jours.
Le "Disconnect Day" serait une journée libre où les collaborateurs pourraient faire ce qu'ils veulent. L'entreprise n'aurait aucun droit de regard sur cette journée et les employés seraient libres de se reposer, de s'adonner à des activités personnelles ou de s'engager dans des projets associatifs.
Et vous, êtes-vous tentés par l'expérience ? Convaincus ou pessimistes ?
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"Il y a une autre façon de faire de l'agriculture, aujourd'hui, il faut aller vers l'agroécologie"
Aujourd’hui, rencontre un peu spéciale puisque c’est la première interview que nous avons fait en Skype (désolé par avance si le son n’est pas encore parfait, on progresse un peu chaque jour…) et pour cause… Notre invitée, Sophie Boyadjian, est basée à Singapour et navigue à travers toute l’Asie du sud-est. Je suis très heureux d’avoir pu interviewer Sophie, car son aventure est encore un excellent exemple mêlant agroécologie et création de valeur(s) partagée(s).
Cette aventure familiale a démarré au début des années 2000 au Vietnam, dans le delta du Mekong. Le père de Sophie, Jean-Luc Voisin, a initié cette activité de transformation avec de forts principes novateurs concernant l’environnement, notamment à cette époque. D’autant que l’activité agricole au Vietnam était encore principalement paysanne, l’opportunité de mettre en avant de qualité était bien présente. Dans ce podcast, Sophie nous raconte les péripéties rencontrées au fur et à mesure, particulièrement depuis qu’elle a rejoint de façon active l’aventure en 2008 après différentes expériences professionnelles.
En près de 20 ans, les Vergers du Mekong ont atteint des résultats impressionnants, que ce soit sur le plan économique ou environnemental, d’autant plus que les principes circulaires ont été appliqués très tôt et aux différentes étapes de la chaine de valeur. Plus de 2000 familles paysannes travaillent directement avec les Vergers du Mekong, celles-ci répondent à des exigences de qualité élevées et des principes d’agroécologie éprouvés et améliorés depuis la création. Dans le même temps, les paysans vendent leurs fruits à des prix équitables et reçoivent des formations, conseils et outils pour améliorer et diversifier leur production. D’autant que les conséquences du changement climatique déjà très perceptibles dans cette partie du monde, non sans conséquences, pour l’activité agricole.
Le business model des Vergers du Mekong a aussi la particularité de traiter le sujet de « la fourche à la fourchette ». En effet, des recherches en agroécologie à la distribution au Vietnam ou dans les pays aux alentours, en passant par le sourcing et la conception des produits, tout est pensé pour permettre de fabriquer et distribuer la meilleure qualité de produit possible. Tout en continuant à faire grandir l’entreprise, Sophie s’attache à garder ancré les pratiques responsables et vertueuses pour la régénération des écosystèmes.
Encore merci à Sophie pour ce témoignage très intéressant et cette nouvelle illustration de l’agroécologie. Très bonne chance pour la suite.
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Selon l’Union des Métiers des industries de l’Hôtellerie, les restaurants jettent 275g de biodéchets par repas alors même que la moitié serait parfaitement consommable.
Jean Terlon, artisan-chef cuisinier et propriétaire de restaurant Le Saint Pierre à Longjumeau (Essonne) est l’un des fervents défenseur de l’anti-gaspi auprès des acteurs de la restauration.
Il a hérité de son goût pour la cuisine de sa famille et met aujourd’hui tout en œuvre pour proposer une cuisine du Sud-Ouest de qualité à ses clients, incluant des produits bio et une gestion raisonnée de son restaurant.
Dans ce nouvel épisode du podcast Jean Terlon nous partage sa passion et l’évolution des pratiques culinaires dans les restaurants, qui aurait mené les cuisiniers à laisser de côté une grande quantité et valeur de déchets. La production de déchets est, si nous l’écoutons, relativement récente et rattachée à une pratique culinaire « des livres de recettes » qui valorise moins les ressources et produits utilisés que l’apparence de nos assiettes ou la quantité de nourriture avalée.
Au-delà de l’économie circulaire et de l’anti-gaspi il évoque l’impact de la publicité sur notre rapport à la nourriture et à la restauration, qui amène une pression pour nombreux restaurateurs indépendants, face aux gros industriels.
Ce podcast est un éveil au goût ainsi qu’un rappel de l’importance du fait maison, pour une cuisine et alimentation sans gâchis et meilleure pour notre santé.
Jean Terlon est également vice-président de l’UMIH et a participé à l’ouvrage « Les chefs s’engagent, leurs recettes anti-gaspi » des carnets de l’info…, avec une préface de Thierry Marx !
Découvrez l'article complet sur le site dédié au podcast, Activer l'économie circulaire.
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Qu'en est-il de la résilience du système alimentaire français ? Dans les grandes villes françaises, l'approvisionnement local dans les achats alimentaires tourne autour de 2% en moyenne. Pourtant, on prône souvent la puissance agricole de notre pays qui exporte massivement des denrées alimentaires. Le confinement imposé par la gestion du Covid 19 a néanmoins mis en avant quelques limites de notre système alimentaire : difficultés à trouver de la main-d'œuvre, perturbation des chaines logistiques et augmentations brutales du prix des fruits et légumes. Le problème serait-il bien plus profond ?
Quelques jours avant le 2ᵉ tour des élections municipales, j'ai eu l'occasion d'échanger avec Arthur Grimonpont, co-fondateur des Greniers d'Abondance. Créée en 2018, cette association travaille activement sur le sujet de la résilience alimentaire des territoires. Elle a publié cette année un excellent rapport intitulé Les Greniers d’Abondance (2020) Vers la résilience alimentaire. Faire face aux menaces globales à l’échelle territoriale. Après avoir dressé le tableau des menaces qui se font de plus en plus pressante sur le sujet, les auteurs indiquent 11 voies de résilience pour permettre de retrouver du sens dans notre alimentation et affronter au mieux les problématiques du 21ᵉ siècle.
Reconsidérer notre agriculture comme un sujet central.
En effet, dans nos sociétés modernes, la majeure partie de la population ne réalise pas l'omniprésence du pétrole dans nos approvisionnements et la déconnexion à notre agriculture. Pourtant, jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, la problématique de la résilience alimentaire d'un territoire était fondamentale. Dès le Moyen-Âge, l'élection du maire dépendait fortement de sa capacité à répondre à cette question. Au milieu du 20ᵉ siècle, la France a décidé de transformer son agriculture vers un modèle ultra-productif en spécialisant les régions en fonction de leurs contextes. Alors que la productivité et les exportations vont faire un bond majeur, la population agricole et la biodiversité présente dans les champs vont chuter irrémédiablement. Depuis quelques années, le réchauffement climatique multiplie les sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes. Un agriculteur se suicide chaque jour. Le tableau est loin d'être reluisant.
Voilà pourquoi l'éclairage d'Arthur sur cette problématique est éclairant. Arthur et son équipe nous invitent à nous emparer de ses sujets et à les porter auprès des collectivités territoriales. Je vous invite chaudement à lire le rapport en pdf et à l'offrir à votre nouveau Maire ou représentant de collectivité territoriale. Non seulement très accessible, ce rapport livre un constat clair et honnête de la situation. Il donne aussi plein d'espoirs, car les chantiers de résilience proposés sont pleins de bon sens, vérifiés techniquement et ne demandent qu'à être déployés le plus largement possible.
Encore merci Arthur pour ton témoignage et très bonne continuation au Grenier d'Abondance.
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Pour ce 34ᵉ épisode du podcast Activer l'économie circulaire, je suis partie à la rencontre de Navi Radjou.
Originaire de Pondichéry, Navi partage sa vie entre la France, les États-Unis. Après avoir travaillé pour IBM et Forrester Research, il se dédit depuis une quinzaine d'année à l'enrichissement d'une démarche d'innovation inspirée des pays émergents, le principe de faire plus avec moins.
En Hindi, ce mode de pensée et d'actions, orienté optimisation et sobriété, se traduit par JUGAAD, et s'utilise pour qualifier le détournement d'objets ou de situations pour en multiplier les fonctionnalités : un véhicule fabriqué à partir de pièces récupérées, un réfrigérateur en argile qui fonctionne sans électricité, une bouteille de javel qui permet de produire de la lumière après avoir été exposée au soleil.
Ces "systèmes D", sont bien plus que de simples solutions à des petits problèmes du quotidien : Navi base ses travaux de recherche, de formation et d'écriture sur l'application des principes du JUGAAD à l'innovation à impact positif. Des principes qui, appliqués au management, au design produit ou encore à la création de modèle économique, permettent de développer des solutions à forts impacts, avec peu de ressources financières, naturelles ou techniques.
Dans cet épisode du podcast, Navi nous parle de son parcours, mais aussi de beaucoup d'autres choses : sa peur des arbres en hiver, son enfance en Inde, son expérience avec des acheteurs de grandes multinationales.
Merci Navi pour ton partage et ton travail.
Bonne écoute. Et vous pouvez aussi lire son dernier livre : Le guide de l'innovation frugale
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Dans cet épisode de Radio Circulab, Brieuc accueille Jean-Brieuc Feron, fondateur de Citronics, une entreprise belge pionnière dans l’électronique circulaire. Chaque année, plus de 200 millions de smartphones sont jetés en Europe, malgré le potentiel de réutilisation de leurs composants électroniques.
Jean Brieuc nous explique comment Citronics récupère ces composants pour les transformer en micro-ordinateurs. Ces derniers sont largement utilisés dans des applications industrielles, domestiques ou de mobilité mais ceux-ci sont toujours neufs. En s’attaquant à l’obsolescence programmée et à la complexité du recyclage, Citronics propose une alternative qui répond aux défis environnementaux, économiques et géopolitiques liés à la production de matériel électronique neuf.
Cet échange explore :
Une discussion pour mieux comprendre comment des solutions concrètes émergent face à la gestion croissante des déchets électroniques.
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Bonjour à toutes et à tous, aujourd'hui je vais vous parler d'un sujet qui me touche plus particulièrement, le plastique. Alors souvent, quand je vois les images de boîtes ou de bouteilles en plastique qu'il y avait avant, enfin encore à votre époque, en 2024, je me demande comment vous faisiez pour en avoir autant dans vos bacs jaunes.
J'entends bien que c'était très pratique puisque le recyclage était censé s'occuper de tout, mais avec la hausse du prix du pétrole et toutes les ressources finalement, les marques ont fini par devenir beaucoup plus directes, sobres et efficientes. Elles sont finalement revenues à l'essentiel, qui est le produit. Et tout ça vraiment pour notre plus grand bonheur, et pour le plus grand bonheur aussi de notre planète bleue.
À tel point que les productions sont devenues beaucoup plus locales, et par la même occasion, le réemploi des contenants bien plus évidents qu'il ne l'est pour vous actuellement. Alors bien sûr, ce sont les contraintes physiques qui ont accéléré les choses sérieusement.
Bien que des déchets généraient d'énergie gâchée et de temps perdu, en passant au réemploi partout où vous pouvez, vous gagnerez du temps et anticiperez les contraintes.
Alors après ces quelques mots, j'ai une question pour vous. Qu'est-ce que vous attendez justement pour passer à l'action ?
Je vous dis à bientôt. Joséphine, depuis 2034.
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Cette semaine, Justine accueille Marc Violo, un expert passionné par l'innovation et la durabilité, qui a récemment fondé MycoStories, une plateforme dédiée à la promotion des applications des champignons dans divers secteurs.
Marc Violo a un parcours impressionnant qui l'a mené de l'IESEG à un périple de dix ans en Asie, où il a travaillé dans de grandes entreprises technologiques comme Tencent. Après un revirement de carrière, il s'est tourné vers l'économie sociale et solidaire, découvrant l'économie circulaire et le biomimétisme. Son expérience chez TerraCycle, notamment sur le projet Loop, l'a sensibilisé aux enjeux du réemploi et de la durabilité. Aujourd'hui, avec MycoStories, Marc se concentre sur l'innovation fongique, cherchant à utiliser les champignons pour créer des solutions durables dans l'alimentation, les matériaux, l'écologie des sols et plus encore.
Quelques exemples d'applications :
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Aujourd'hui, Brieuc accueille Alexis Chanebau et l'interroge sur l'importance du chanvre dans notre quotidien et son potentiel pour un avenir plus durable.
Le chanvre, souvent méconnu ou mal compris, pourrait-il être la clé pour résoudre certains des défis environnementaux actuels ?
Alexis est un chercheur passionné et un véritable expert du chanvre. Ayant exploré divers métiers tout au long de sa carrière, il s'est finalement consacré à l'étude de cette plante fascinante. Son parcours atypique l'a mené à découvrir les innombrables applications du chanvre, du textile à l'alimentation, en passant par la construction et l'énergie. Au fil des années, Alexis a accumulé une vaste collection d'archives et d'anecdotes historiques, qu'il partage généreusement dans cet épisode.
Le chanvre, utilisé depuis des millénaires, pourrait jouer un rôle central dans la transition vers une économie plus verte.
Voici un aperçu de ses différentes applications :
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