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Aujourd'hui, Brieuc accueille Alexis Chanebau et l'interroge sur l'importance du chanvre dans notre quotidien et son potentiel pour un avenir plus durable.
Le chanvre, souvent méconnu ou mal compris, pourrait-il être la clé pour résoudre certains des défis environnementaux actuels ?
Alexis est un chercheur passionné et un véritable expert du chanvre. Ayant exploré divers métiers tout au long de sa carrière, il s'est finalement consacré à l'étude de cette plante fascinante. Son parcours atypique l'a mené à découvrir les innombrables applications du chanvre, du textile à l'alimentation, en passant par la construction et l'énergie. Au fil des années, Alexis a accumulé une vaste collection d'archives et d'anecdotes historiques, qu'il partage généreusement dans cet épisode.
Le chanvre, utilisé depuis des millénaires, pourrait jouer un rôle central dans la transition vers une économie plus verte.
Voici un aperçu de ses différentes applications :
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Bonjour à vous tous qui m'écoutez depuis 2024. On va commencer par le fameux « le saviez-vous ». Alors, saviez-vous qu'il y a 2,4 milliards d'années, une espèce a anéanti quasiment toute forme de vie sur Terre ? En effet, en dégageant d'énormes quantités d'oxygène dans l'atmosphère, les cyanobactéries ont provoqué la grande oxydation. En enlevant le C de carbone du CO2 présent dans l'atmosphère à leur arrivée, les cyanobactéries ont renvoyé l'oxygène, donc l'O2, qui était pour elles un déchet.
Ces formes de vie unicellulaires ont donc eu un grand choix à faire, mourir aux mutées. Je vous laisse quelques secondes pour réfléchir au choix qui a été fait il y a quelques milliards d'années. Le simple fait que vous écoutiez ce message vous donne la réponse du choix de certains.
Désormais, j'ai une question pour vous. Serez-vous capable, vous aussi, de muter ? L'humanité sera-t-elle en mesure de passer d'homo sapiens sapiens à homo biospéris ? Le simple fait que je vous écris depuis 2034 vous donne la réponse. Alors, à vous de jouer, Joséphine depuis 2034.
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Cette semaine, Justine accueille Lila Durix !
Lila est à la tête de la mission de sortie des plastiques à usage unique pour la ville de Paris. Elle a œuvré pour un événement sans plastique, tout en s'assurant que cet engagement soit visible sur les sites de festivité de la ville. Malgré les défis posés par les partenaires olympiques historiques comme Coca-Cola, elle a réussi à faire installer des fontaines à soda et à réduire l'utilisation de bouteilles en plastique dans plusieurs sites de compétition.
Lila Durix est une figure clé dans la transition écologique de Paris. Avant de rejoindre la ville, elle a travaillé dans une grande entreprise agroalimentaire, où elle s'occupait de la politique RSE et d'emballage. Aujourd'hui, elle est basée à la direction de la transition écologique et du climat de Paris, où elle anime l'ambition zéro plastique et l'événementiel écoresponsable. Sa mission a été renforcée par l'accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques, offrant une opportunité unique d'intégrer des pratiques durables dans le tissu urbain parisien.
Les 5 points essentiels à retenir :
Ressources mentionnées :
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Cette semaine, Justine partage à Brieuc son retour d'observation sur le terrain du réemploi dans la restauration à emporter.
Mais comment pouvons-nous intégrer des pratiques durables dans un secteur historiquement dominé par le jetable ?
Et comment réinventer nos habitudes de consommation ?
Voici quelques pistes de réflexion :
L'évolution des usages alimentaires
La vente à emporter a été conçue autour de l'emballage jetable, comme illustré par l'exemple historique de McDonald's. Cela montre comment le jetable a transformé les habitudes de consommation, rendant le retour au réemploi plus complexe.
La chute des géants du réutilisable
Des entreprises comme Tupperware, autrefois leaders dans le réutilisable, sont en déclin malgré la montée du mouvement zéro déchet. Cela souligne une tendance sociétale où les pratiques jetables continuent de dominer.
Les différences entre restauration et supermarchés
Les supermarchés ont plus de flexibilité pour intégrer des pratiques de réemploi grâce à leur structure centralisée, contrairement aux restaurants à emporter où les systèmes sont plus isolés et variés.
Les modèles économiques alternatifs
Des initiatives comme la création de monnaies locales pour le réemploi montrent qu'il est possible de contourner les obstacles financiers traditionnels, en facilitant le retour des contenants sans flux monétaire direct.
La sensibilisation aux coûts écologiques
Faire prendre conscience aux consommateurs des coûts environnementaux du jetable pourrait encourager le passage au réemploi. Cette sensibilisation est cruciale pour changer les comportements à long terme.
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Quel est l'avenir de l'économie circulaire dans le paysage économique actuel ?
Cette semaine, Brieuc accueille François-Michel Lambert.
Ancien député, entre 2012 et 2022, François-Michel a également fondé l'Institut National de l'Économie Circulaire, en 2013. Il a joué un rôle clé dans l'élaboration de lois visant à intégrer l'économie circulaire dans le cadre législatif français, notamment à travers la loi de transition énergétique pour une croissance verte.
Son engagement pour l'économie circulaire ne s'arrête pas là, puisqu'il continue à promouvoir cette approche à travers la société savante qu'il a récemment contribué à fonder, l'Association Interdisciplinaire Française pour la Recherche en Économie Circulaire (Aifrec).
Ensemble, ils reviennent sur les fondements de l'économie circulaire et les défis auxquels elle est confrontée aujourd'hui.
La définition de l'économie circulaire, introduite dans la loi de transition énergétique pour une croissance verte en 2015.
Pour rappel, la voici :
L’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets.
Ce modèle repose sur la création de boucles de valeur positives à chaque utilisation ou réutilisation de la matière ou du produit avant destruction finale. Il met notamment l’accent sur de nouveaux modes de conception, production et consommation, le prolongement de la durée d’usage des produits, l’usage plutôt que la possession de bien, la réutilisation et le recyclage des composants.
Mais alors comment pouvons-nous transformer nos modèles économiques pour les rendre plus durables et respectueux des limites planétaires ?
En conclusion, cet échange est une invitation à repenser notre relation aux ressources et à envisager des modèles économiques qui privilégient la durabilité et la résilience.
Ressources mentionnées :
Comment concevoir un produit fiable dans la durée ? L'increvable avec Christopher Santerre
La compta durable - Comment mesurer et présenter une comptabilité écologique ? de Hervé Gbego
Les limites du certain de Walter Stahel
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Bonjour à tous et à toutes, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui je souhaitais parler d'un sujet que nous avons récemment évoqué avec mon papa, le carbone et les divers bilans associés. Alors qu'à votre époque les limites planétaires se sont dépassées toujours un peu plus chaque jour, vous entendez ici ou là des engagements d'entreprises ou de pays à limiter leur empreinte carbone, Comme si une fois ce sujet de carbone réglé, tout serait réglé. Comme si la survie de notre espèce ne s'est résumé qu'à un seul indicateur. Vous imaginez bien que c'est un tout petit peu plus compliqué que ça.
Je ne reviendrai pas sur la pertinence et la sincérité de ces engagements, ou encore moins sur les échéances associées à ces engagements, mais de 2034, d'où je vous parle justement, je vous invite à être plus exigeants et exigeantes avec vos interlocuteurs. Alors oui, réduire ses émissions de carbone, elle est assez appréciée par la petite voix justement du futur qui vous parle, mais ne vous l'admettez surtout pas au CO2. Il y a aussi le métal, le protoxyde d'azote, bref tous les gaz industriels. Mais surtout, il y a les neuf limites planétaires, l'eau, la biodiversité, les sols, pour n'en citer que quelques-uns. Et toutes ces limites-là, elles ont tout autant besoin d'être considérées correctement.
Contrairement justement à d'autres civilisations, vous avez la chance de connaître ces limites, donc vous avez la chance de pouvoir faire en sorte de les respecter, mais aussi de les faire respecter. Après ces quelques mots, je vous dis à bientôt. Joséphine, depuis 2034.
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Avez-vous déjà imaginé vivre dans un monde où la technologie est à la fois simple, durable, accessible à tous et ... désirable ?
C'est l'ambition que Justine partage aujourd'hui avec Corentin de Chatelperron, explorateur de modes de vie alternatifs et fervent défenseur des low tech.
Dans cet épisode, nous plongeons dans une expérience unique : vivre en 2040 avec des technologies low tech, et découvrir comment elles pourraient transformer notre quotidien et notre environnement urbain.
Corentin de Chatelperron n'est pas un inconnu dans le domaine de l'innovation durable. Ingénieur de formation, il a passé plusieurs années au Bangladesh où il a travaillé sur des projets de construction navale, découvrant ainsi le potentiel des low tech. Fondateur du Low Tech Lab, il s'est donné pour mission de documenter et de partager des innovations, simples et durables, à travers le monde. Son parcours est marqué par des aventures et des expérimentations, comme son périple sur un radeau dans le golfe du Bengale pour tester la viabilité de ces technologies.
Le dernier projet de Corentin et de son équipe : vivre pendant quatre mois dans un appartement à Boulogne-Billancourt, transformé en un habitat du futur grâce aux low tech. L'objectif est de tester un mode de vie respectueux de l'environnement, en réduisant drastiquement la consommation d'eau et d'énergie, tout en créant un écosystème vivant au cœur de la ville.
Biosphère Expérience met en lumière l'importance de repenser nos besoins fondamentaux et de développer des solutions innovantes et accessibles pour un avenir plus durable et désirable. Corentin nous invite à envisager un futur où la collaboration humaine et l'ingéniosité collective sont au centre de notre quotidien.
Et vous, quelle low tech allez-vous tester et adopter cette année ?
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Comment une ville peut-elle organiser des événements majeurs tout en respectant des engagements écologiques ambitieux ?
Aujourd'hui, nous plongeons dans les coulisses des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, où l'accent a été mis sur la réduction des plastiques à usage unique.
Justine et l'équipe de Circulab, ont collaboré avec divers partenaires, y compris des commerçants locaux et des grandes entreprises comme Coca-Cola et Danone, pour promouvoir des pratiques sans plastique.
Brieuc vient aux nouvelles pour faire ensemble un retour d'expérience. 8 points sont à retenir de cette belle mission.
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Cette semaine, Brieuc pose ses micros dans les locaux d'Handi Gaspi. Il donne la parole à Katia Tardy, l'une des 3 co-fondatrices. Katia et ses deux associées, Alix et Louise, sont toutes issues d'une formation scientifique et ayant travaillé pour des grands noms de l'industrie agroalimentaire comme Nestlé et Saint-Michel.
Elles se rencontrent au sein d'une association nantaise dédiée à l'insertion des personnes en situation de handicap a été déterminante. Ensemble, elles ont travaillé sur des projets alimentaires, posant les bases de leur future entreprise.
En 2021, elles se sont lancées, en créant une entreprise qui reflète leurs valeurs et leurs aspirations pour un monde plus durable et inclusif.
Actuellement, Handi Gaspi se concentre sur la valorisation des invendus de pain, un produit emblématique en France. Avec 600 millions de baguettes gaspillées chaque année, elles ont vu une opportunité de créer des recettes gourmandes et durables.
Pour conclure, Katia nous encourage à foncer et à s'engager dans des projets qui nous tiennent à cœur, afin de trouver du sens et du plaisir dans ce que l'on fait au quotidien !
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Nous voilà en plein été, les beaux jours s'installent, les soirées en plein air aussi et justement l'autre jour mon papa m'a expliqué l'impact du tourisme et surtout l'impact du tourisme à votre époque.
Alors, on va commencer par un, le saviez-vous. Le saviez-vous, le secteur du tourisme est responsable de 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Alors du transport aérien aux activités de loisirs, en passant par les produits d'hygiène jetables dans les hôtels, ce secteur, c'est vraiment l'un des secteurs au final les plus polluants au monde. Ce qui m'a beaucoup étonnée, car voilà de mon époque, en 2034, notre façon de concevoir le tourisme, notre façon de concevoir les vacances, elle est vraiment radicalement différente de la vôtre.
Je vais vous donner quelques exemples. On ne prend plus l'avion, on essaie de privilégier les mobilités douces. En fait, le transport, il fait vraiment partie intégrante du voyage dans sa globalité. On essaie aussi de découvrir les contrées lointaines de notre pays et on favorise les commerces locaux. C'est terminé les souvenirs venus de l'autre bout du monde.
On essaye aussi de privilégier les hébergements respectueux et engagés envers l'environnement. Pour ça, il y a certains labels qui peuvent vous aider. Bref, plein de petits gestes qui, mis bout à bout, font sens et permettent vraiment de respecter notre belle planète. Justement, les collègues de mon papa avaient fait un article de blog à ce sujet il y a quelques années, donc à votre époque. Je vous invite vraiment à aller le consulter.
Sur ces quelques mots, je vous dis à bientôt et je vous souhaite un bon été. Joséphine, depuis 2034.
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