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Radio Circulab

Brieuc Saffré & Justine Laurent

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#02 - La lettre de Joséphine - Le vrac est devenu la norme !
1 min • 22/11/2023

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Aujourd'hui, Joséphine nous partage les habitudes de consommation en 2033. 

Le vrac est devenu la norme dans tous les domaines : l'alimentation, les cosmétiques et les boissons...

Les entreprises se sont adaptées naturellement pour la plupart.

Alors, nous aussi, dès à présent, adoptons le vrac au quotidien !

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#53 - Comment proposer une alternative funéraire régénérative ? avec Pierre Berneur
49 min • 15/11/2023

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Aujourd’hui, Brieuc tend le micro à Pierre Berneur, consultant en innovations sociales qui accompagne les structures en économie sociale et solidaire à maximiser leur impact socio-écologique, et fondateur de l’association Humo Sapiens.

Humo Sapiens a une ambition simple : repenser complètement la fin de vie,  l’humification ou comment recréer de la vie à partir de la mort. Principe de base en économie circulaire par ailleurs.

La solution funéraire, imaginée par l’association Humo Sapiens repose sur la transformation d’un corps en humus. Et donc de nos tombes en arbres. De nos cimetières en forets.

Solution à la fois très concrète et basée sur l’imaginaire.

Pour rappel, voici les trois solutions en vigueur en France pour traiter l’après vie :

  • l’inhumation, véritable héritage chrétien, 
  • la crémation,
  • et le don à la science.

Si la crémation représentait un cas pour 1000 dans les années 80, elle représente aujourd’hui 50% des options choisies.

Notre façon de vouloir partir de ce monde rejoint la façon dont on a habité le monde. On veut mettre de la distance entre nous, humains, et le Vivant. Le choix de l’inhumation s’inscrit en effet dans une volonté de se protéger des agressions extérieures dans une capsule protectrice. La crémation, quant à elle, se veut plutôt une logique d’évitement de la dégradation du corps au contact du Vivant.

Notre rapport à la mort traduit notre déconnexion totale au monde du Vivant.

Et si on imaginait un mode de sépulture cherchant à affirmer notre appartenance au monde du vivant ? Choisir comment redevenir poussière relèverait presque du droit humain… Un mode de sépulture par humification permettrait de réintégrer le cycle du vivant avec un coût écologique inexistant.

73% des Français se disent prêts à poursuivre leur effort écologique jusqu’à leurs funérailles selon un sondage mené par Humo Sapiens auprès de la Maif.

Quels sont les impacts associés aux pratiques en vigueur actuelles ?

A titre d’informations, l’inhumation consommerait plus de 830 kilos de CO2, la crémation plus de 230 kilos de CO2. Ce qui voudrait dire que même en fin de vie, on émettrait près d’une tonne (pour ceux qui choisissent la première solution) de CO2 !

En effet, pour l’inhumation, l’empreinte carbone tire ses origines dans les matériaux et leur transport, la construction des caveaux, les plaques de marbre, le cercueil, la fabrication…

Concernant la crémation, l’humain est composé de 80% d’eau. L’eau n’est donc pas ce qui brûle le mieux… D’où le coût énergétique énorme.

Si vous souhaitez plus d’informations sur Humo Sapiens, contactez Pierre sur son Linkedin ou visitez leur site internet.

Merci Pierre pour cet épisode passionnant !

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Débrief 1 - Comment promouvoir l'économie circulaire ?
12 min • 08/11/2023

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Je reviens d'un événement sur l'économie circulaire et je m'interroge sur les bonnes pratiques pour promouvoir notre démarche.

Pas facile de se positionner !

Est-ce que l'on reste à l'extérieur du jeu des partenaires industriels qui font l'apologie du recyclage pour produire toujours plus ?

Ou alors, nous choisissons de faire bouger les choses de l'intérieur ?

Brieuc me donne son point de vue et on détermine le positionnement de Circulab.

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#52 - Comment le mouvement vrac a-t-il évolué en France ? avec Célia Rennesson
50 min • 01/11/2023

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Célia Renesson est co-fondatrice et directrice de l'association Réseau Vrac et Réemploi. Brieuc avait reçu Célia dans l'épisode 41 en février 2020.

Fondé en 2016, Réseau Vrac est une association professionnelle qui réunit plus de 1200 acteurs du secteur. C’est un lobbying vertueux et puissant pour faire bouger les lignes.

En 2023, les associations Réseau Vrac, Réseau Consignes et Réseau Consignes Île-de-France fusionnent. Cette union, rebaptisée Réseau Vrac et Réemploi, renforcera leur impact sur la réduction des déchets d'emballage.

Je suis allée au Salon du Vrac en mars dernier et j’ai été agréablement surprise de voir que le vrac n'est plus réservé aux microbrasseries ou aux marques alternatives, mais que les grandes marques s'emparent du sujet sur certains produits.

Alors, j’ai invité Célia pour faire une mise à jour sur l'évolution du mouvement zéro déchet et la croissance de l'industrie de la vente en vrac et en contenants réutilisables en France.

  • Comment l'industrie du vrac a-t-elle évolué, notamment dans la cosmétique ? 
  • Comment la coopération entre les grandes marques a-t-elle émergé ?
  • Comment rendre les emballages en vrac et réutilisables disponibles dans les supermarchés, afin de répondre aux habitudes de consommation de la majorité des Français ?
  • Quel a été l'impact de la pandémie sur les habitudes de consommation éco-responsable ?
  • Quelle est la différence entre ces deux types d'emballages (vrac ou réutilisable) et quels sont les défis auxquels l'industrie est confrontée face à l'opposition des fabricants d'emballages jetables ?
  • Quelles sont les contributions au gouvernement pour généraliser la réutilisation des emballages.

"C'est important d'avoir les bons messages et de les répéter et d'accompagner le geste conso parce qu'on a été déshabitués."

Pour promouvoir ce changement de comportement des consommateurs vers la réduction des déchets et l’association vous invite à suivre "Le Mois du Vrac et du Réemploi", en mars 2024, 31 jours pour mieux consommer !

Merci Célia d’avoir partagé tes convictions et l’engagement de toute ton équipe.

Rendez-vous dans 3 ans !

Justine

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#01 - La lettre de Joséphine depuis 2033
2 min • 25/10/2023

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Nous vous invitons à écouter Joséphine, la fille de Brieuc, qui nous partage de bonnes nouvelles depuis 2033.

C'est un nouveau format que nous avons imaginé sur les bases de notre newsletter "La Lettre de Joséphine".

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#51 - Comment mettre en place le Netflix de Décathlon ?
37 min • 18/10/2023

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Pour cet épisode de "reprise", je suis ravi de vous partager ma conversation avec Luc Teerlinck.

Pendant 4 ans, Luc a eu l'opportunité de créer son job chez Décathlon Belgique. Il a d'ailleurs une profonde gratitude pour l'approche managériale positive et libérée de cette belle enseigne !

Cette expérience intrapreneuriale, lui a permis de prendre des décisions de manière plus efficace et d'avoir une grande créativité.

Avec ses équipes, il s'est penché sur l'économie de la fonctionnalité afin de mettre en place un modèle plus vertueux, plus soutenable. Au lieu de valoriser la possession, choisissons de valoriser l'utilisation.

C'est ainsi qu'est né le "Netflix de Décathlon", un nouveau concept testé dans 2 magasins belges qui permet aux clients d'accéder à l'ensemble du catalogue Decathlon en échange d'un abonnement mensuel.

We Play Circular a déjà été testé par 70 familles et les performances économiques prévisionnelles sont exceptionnelles.

C'est une excellente nouvelle, car la réduction de l'impact environnemental est également proportionnelle.

Alors, soyez-vous aussi déraisonnable et osez écouter ma conversation avec Luc !

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Débrief 0 - Justine et Brieuc relancent le podcast !
6 min • 16/10/2023

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Après une longue pause, avec Justine, nous ressortons nos micros.

Activer l'économie circulaire devient Radio Circulab !

Dans ce nouveau format, "le débrief", nous avons le plaisir, entre associés, de vous partager le programme.

Nous vous expliquons ce qui nous motive à reprendre la parole. 

Merci pour vos encouragements et vos nombreux messages ! 

Vous nous avez manqué et nous nous sommes organisés différemment pour être au rendez-vous chaque semaine.

Retrouvez-nous chaque mercredi !

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Comment faire renaitre le transport à la voile face au transport maritime actuel ?
1 h 27 min • 28/10/2020

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Pour ce 50ème épisode et avant un probable reconfinement dans les prochaines heures, prenons le large et changeons-nous les idées. En effet, partons à la voile à travers les mers du monde portés par les vents pour faire naviguer chocolats, thés, rhums ou cafés sans émissions de carbone. En 2020, le projet peut vous sembler un peu fou, pourtant TOWT (Trans Oceanic Wind Transport), transport à la voile a été initié en 2010 par Guillaume Le Grand et Diana Mesa. Je vous laisse imaginer la réaction de leurs interlocuteurs à l’époque.

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Comment recréer le lien entre nos urines et l'agriculture ?
1 h 10 min • 20/10/2020

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Savez-vous que votre urine est un véritable réservoir de sels minéraux et nutriments précieux pour l’agriculture ? Pourtant, en 1920, la moitié des urines des Parisiens collectées dans les égouts étaient valorisées par les agriculteurs. L’arrivée du pétrole a complètement chamboulé ce schéma de traitement de l’urine, à tel point que l’agriculture dominante aujourd’hui importe des minéraux depuis le Maroc ou la Russie par exemple.

Revaloriser 300 millions de litres d’urines par an

Notre invité de cette semaine, Michaël Roes connait bien le sujet. Il a cofondé l’année dernière la société Toopi Organics. Spécialisée dans la valorisation des urines, cette entreprise a pour objectif de valoriser 300 millions de litres d’urine chaque année en France. Le chiffre semble délirant, cependant cela ne représente « que » 10% des urines nationales annuelles. Dans cet épisode, Michaël nous raconte comment, au fur et à mesure des rencontres, il s’est lancé sur ce sujet riche de potentiels. Du retraitement de l’eau à la valorisation de l’urine dans les champs agricoles, en passant par les impacts en termes d’émissions de gaz à effet de serre, mais aussi en pollutions et consommations d’énergies évitées, la revalorisation telle que proposée par Toopi Organics permet d’avoir des impacts fantastiques à l’échelle nationale.

Étant donné nos habitudes de fonctionnement depuis de nombreuses décennies, les générations actuelles n’ont, pour la plupart, pas conscience de tout ce potentiel et réalisent encore moins que c’est le traitement actuel des urines qui est la source de nombreux dégâts. Par exemple, le traitement de l’eau en France est un plus gros marché que celui de l’agriculture. D’autant que ce traitement génère de nombreuses pollutions de cours d’eau et donc de pertes de biodiversité par exemple.

Cette approche systémique du sujet est brillamment racontée par Michaël qui s’appuie également sur la thèse de Fabien Esculié. Dédiée au système alimentation/excrétion des territoires urbains et publiée en 2018, cette thèse met en avant tout le potentiel de valorisation des urines pour repenser le système alimentaire français. Découvrez le résumé éclairant de Fabien en 180 secondes.

Michaël nous raconte aussi son parcours avec déjà 3 autres entreprises créées, et va, sans aucun doute, vous impressionner par son ambition, les premières réussites de Toopi Organics, tout en restant très humble.

Je tiens à te remercier pour ta disponibilité pour partager ta passion et te souhaite bonne chance pour la suite.

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Comment recréer des lieux de vie au cœur des villes à travers la gestion des biodéchets ?
53 min • 13/10/2020

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Rencontre avec Aurélie Deroo, fondatrice de Cocottarium, une solution de valorisation des biodéchets et de création de lien social au cœur des villes.

Depuis de nombreuses années Aurélie Deroo est passionnée par les phénomènes sociologiques et comment l’architecture et l’urbanisme participent à l’évolution des sociétés et à refléter ces évolutions. C'est donc assez naturellement qu'Aurélie se tourne vers une formation d’architecte d’intérieur et de designer avec l'envie de : « Faire de se métier, le design, un métier où l’on peut changer les choses, les modes de vie, en concevant différemment. ».

Suite à quoi elle étudiera pendant plusieurs mois le sujet et les projets de reconstruction de la biodiversité sur les plateformes pétrolière en réhabilitation, avant de travailler dans le luxe en tant que designer.

Après avoir expérimenté ces différents univers, et leurs limites, et inspirée par l’architecte Michel Foucault ainsi que la Nature qui l’entoure, elle se lance dans une nouvelle aventure. En 2016, elle participe au concours « jardins, jardin » pour construire le jardin de demain lors duquel elle se rend vite compte que l’animal n’a plus sa place dans les jardins, et dans les villes.

Elle a voulu aussi redonner vie aux kiosques à musique d’antan qui étaient des lieux de vie, de rencontres… et souhaite ainsi recréer des lieux de vie où on a "un prétexte" à se retrouver.

C’est ainsi qu’Aurélie créée Cocottarium.

Cocottarium c’est un mélange entre le poulailler et le kiosque à musique. Cocottarium est installé au cœur des villes, à destination des habitants, des salariés, des citoyens… Cocottarium c’est un moyen de se rencontrer, de découvrir les poules, de discuter, de valoriser ses biodéchets, d’avoir accès à des œufs gratuitement…

Mais alors comment ça marche ?

C’est une idée qui parait innovante mais c’est une idée vielle comme le monde, ce qui change ce n'est pas le poulailler mais la place que lui donne dans la ville., l'usage qu'on en a, ce qu'on construit autour comme expériences et aventures :

- Dans chaque Cocottarium sont installées des poules, de race ou sauvées de l’abattoir.

- Les habitant déposent leurs biodéchets dans des collecteurs de proximité.

- Des structures d’insertion encadrées par une équipe pédagogique tri et distribuent les biodéchets aux poules.

- Les œufs sont collectés par ces mêmes professionnels.

- Enfin, ces mêmes œufs sont distribués gratuitement dans les commerces de proximité, autour du Cocottarium.

Et cela peut se passer au coeur de la ville ou dans les Parcs en partenariat avec des collectivités, dans des écoles ou lycées ou au sein d’entreprises comme c’est le cas au siège Carrefour de Massy (91)

Cocottarium c’est donc à la fois :

- un outil de sensibilisation pour que les gens réagissent dans leur comportement et puisse contribuer au tri des biodéchets

- un outil de (re)connexion au vivant, qui permet aux personnes de se sentir mieux, d’être apaisés, plus sereins (et c’est prouvé !)

- un moyen d’aider les particuliers à répondre à la loi de transition énergétique qui les obligera à trier leurs biodéchets à la source d’ici 2025

- un lieu de vie, de partage, de communication où l’on se retrouve, on apprend, on se rencontre

Et en plus, Cocotarrium c'est un modèle économique viable et durable.

Autant vous dire que ce projet démultiplie les impacts, en faisant confiance au facture humain, à la nature et en n'utilisant beaucoup de bon sens et de choses simples.

Merci Aurélie, bravo bravo à toi et longue vie au Cocottarium.

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