Itinéraire Bas-Carbone

Échange avec Laurent Gagnepain, coordinateur scientifique et technique au service Transports et Mobilité de l’ADEME

Nous arrivons bientôt à la fin de notre parcours vers des mobilités décarbonées. Après plusieurs épisodes abordant des points spécifiques de la mobilité, prenons de nouveau un peu de recul. 

Dans les différentes thématiques que nous avons abordées, les actions à réaliser pour rendre nos mobilités plus durables nécessitent généralement une modification des infrastructures existantes, voire la mise en place de nouvelles infrastructures. 

Or, toucher à ces infrastructures, cela veut dire aller modifier l’environnement dans lequel elles sont aménagées. Il est nécessaire de se poser la question des conséquences que vont avoir ces infrastructures sur un certain nombre de critères environnementaux, qui vont au-delà de l’impact carbone. 

Pour aborder ce sujet, j’accueille Laurent Gagnepain, coordinateur scientifique et technique au service Transports et Mobilité de l’ADEME. Nous allons voir ensemble en quoi consiste la méthode Empreinte Projet développée par l’ADEME et son application pour les projets de mobilité, ainsi que l’intérêt pour les organisations et les territoires de s’approprier cette méthode. 

Bonne écoute !

-------------------

À DÉCOUVRIR

La méthode Empreinte Projet

Partie 2/2 - Échange avec Marc Mossalgue, citoyen et habitant d’un village du Vercors

En première partie de cet épisode, nous avons vu les différentes formes que peut prendre la mobilisation citoyenne pour concevoir et animer des services de mobilité au service du territoire et de la transition bas-carbone avec Jérôme Petit, Consultant Mobilité Durables chez Inddigo. 

Dans cette deuxième partie, je vous propose d’entendre le point de vue d’un citoyen, Marc Mossalgue, qui a lui-même été à l'initiative d’un projet de covoiturage local. Nous allons revenir ensemble sur la genèse de ce projet, la manière dont il a été accueilli et pris en main par les habitants, le lien avec la communauté de commune, ainsi que les perspectives de développement de cette initiative, qui a changé d’ampleur… Bonne écoute !

-------------------

À DÉCOUVRIR

Explorez la plateforme de covoiturage Signalez-vous

Partie 1/2 - Échange avec Jérôme Petit, consultant mobilités chez Inddigo

Dans les épisodes précédents et de manière générale dans ce podcast, nous nous intéressons au rôle des organisations et des territoires dans la transition bas-carbone. 

Aujourd’hui, je vous propose un petit pas de côté : nous allons voir ensemble qu’il est également possible d’intégrer la dimension citoyenne aux projets mis en place au sein du territoire en faveur de la décarbonation de nos mobilités. 

En effet, il est assez commun de parler de l’implication individuelle de tout-un-chacun : à son échelle, changer de véhicule, privilégier les transports en commun, prendre son vélo au lieu de la voiture, repenser ses itinéraires, voire renoncer à certains trajets…

Au-delà de ces actions individuelles, ce qui est intéressant, c’est lorsque les citoyens, grâce à leur implication dans la vie locale, deviennent de vrais acteurs de la transition de leur territoire et permettent la mise en place d’améliorations à l’échelle collective. On change alors de dimension : les citoyens s'intègrent à cette dynamique collective, à cette approche systémique de la mobilité dont nous avons parlé dans le premier épisode.

Pour échanger avec moi à ce sujet, j'accueille Jérôme Petit, consultant Mobilités Durables chez Inddigo. Nous allons voir ensemble comment la participation et la mobilisation citoyenne peuvent être de véritables atouts pour accélérer la décarbonation de nos mobilités dans les territoires, notamment avec des exemples concrets de projets qui ont vu le jour. Nous verrons aussi comment les collectivités et les bureaux d’études peuvent agir pour soutenir les initiatives portées par les habitants. 

Par ailleurs, en deuxième partie de cet épisode, nous aurons droit au témoignage de Marc Mossalgue, citoyen porteur d’une initiative inspirante… 

Bonne écoute !

Partie 3/3 - Échange avec Carole Kaouane, référente des questions sur l'égalité Femme/Homme au sein du conseil d'administration de la Fédération des Usagers de la Bicyclette

Dans les premières et deuxièmes parties de cet épisode, nous avons identifié les causes qui freinent l’usage du vélo chez les femmes. Nous avons aussi approfondi la question de la place de la femme dans les filières professionnelles du vélo et en quoi cela a une influence sur la pratique des femmes en général. 

Dans cette troisième et dernière partie, j’accueille Carole Kaouane, référente des questions sur l'égalité Femme/Homme au sein du conseil d'administration de la Fédération des Usagers de la Bicyclette. Nous allons évoquer ensemble les missions de l’association, ainsi que les actions que celle-ci a entreprises pour favoriser la pratique des femmes. La FUB a notamment consacré la moitié d’un poste à temps plein à cette problématique…

Bonne écoute ! 

-------

POUR ALLER PLUS LOIN

Consultez le site de la Fédération des Usagers de la Bicyclette

Partie 2/3 - Échange avec Ophélie Laffuge, présidente de l’association “Les Femmes à Vélo”

Dans la première partie de cet épisode, nous avons passé en revue avec Noa Levy Baron et Estelle Lapp, toutes deux consultantes en mobilité durable chez BL évolution, les raisons pour lesquelles les femmes ainsi que d’autres publics comme les enfants, les personnes à mobilité réduite et les personnes âgées, pratiquent moins le vélo que les hommes actifs, ainsi que les pistes d’actions pour y remédier. 

Dans cette deuxième partie, j’accueille Ophélie Laffuge, présidente de l’association “Les Femmes à Vélo”. Ensemble, nous allons explorer le sujet de l’implication des femmes dans les filières professionnelles du vélo. Nous allons notamment voir en quoi le fait d’inclure plus de femmes dans ce milieu permet à l’ensemble des femmes de s’approprier la pratique du vélo et donc d’augmenter in fine le nombre d’usagères de ce mode de déplacement.

Bonne écoute ! 

-------

POUR ALLER PLUS LOIN

Consultez le Manifeste des Femmes à Vélo

Partie 1/3 - Échange avec Noa Levy-Baron et Estelle Lapp, consultantes mobilité chez BL évolution

Après avoir échangé autour du sujet de l’intermodalité train-vélo la semaine dernière, place aujourd’hui à un sujet primordial à prendre compte dans les politiques de mobilité décarbonée : l’inclusivité. 

En effet, quand on parle “d’augmenter la part modale du vélo” et de faire en sorte que plus d’usagers montent en selle, une question se pose : nous utilisons le terme “usagers” certes, mais quid des usagères ? Cela fait-il une différence de se déplacer à vélo lorsque l’on est socialement identifié comme femme, par rapport aux hommes ? En quoi les politiques publiques en termes d’éducation, de sensibilisation, de formation, d’infrastructures peuvent-elles influer sur cette pratique ?

C’est ce que nous allons voir ensemble dans cet épisode en 3 parties ! 

Dans un premier temps, j’accueille Noa Levy-Baron et Estelle Lapp, toutes deux consultantes mobilité chez BL évolution. Elles ont notamment réalisé une étude sur la question du vélo et du genre et viennent nous la détailler dans cet épisode. 

J’ai ensuite eu l’occasion d’échanger avec Ophélie Laffuge, présidente de l’association “Les Femmes à Vélo”, autour de la présence des femmes dans le milieu professionnel du vélo et en quoi cela a une influence sur la pratique de l’ensemble des femmes. 

Pour finir, j’ai pu interroger Carole Kaouane, référente des questions sur l'égalité Femme/Homme au sein du conseil d'administration de la Fédération des Usagers de la Bicyclette sur les actions mises en place par la FUB pour encourager la pratique du vélo par les femmes. 

Je vous encourage vivement à écouter les 3 parties de cet épisode, qui sont très complémentaires. 

Bonne écoute ! 

-------

ÉTUDE DE BL ÉVOLUTION

SOURCES UTILISÉES POUR CE PODCAST

Louise Roussel, Le Guide du Vélo au Féminin, Editions Tana, 2021

David Sayagh, Pourquoi les adolescentes ont moins de possibilités réelles de faire du vélo que les adolescents, 2018

Anne Dafflon Novelle, 2006

Numéro de Ville à Vélo rédigé avec Genre et Ville, 2016

Partie 2/2 : Échange avec Jean-Charles Kohlhaas, Vice-président de la Métropole de Lyon en charge des mobilités et 1er vice-président de Sytral Mobilité

Dans la première partie de cet épisode, nous avons défini la notion d’intermodalité train-vélo avec Jean-Christophe Beau, référent mobilité durable chez Act For Now. Nous avons notamment donné des exemples à suivre, parlé des enjeux clés autour de cette dynamique d’intermodalité, des potentiels freins et des pistes d’actions à mettre en place. 

Dans cette deuxième partie, j’accueille Jean-Charles Kohlhaas, Vice-président de la Métropole de Lyon en charge des mobilités et 1er vice-président de Sytral Mobilité. Nous allons évoquer ensemble les enjeux de mobilité que rencontre la Métropole de Lyon, les aménagements réalisés pour favoriser l’intermodalité train-vélo et nous allons nous projeter en 2030 voire 2050 d’un point de vue mobilité durable dans la métropole.

Bonne écoute !

-------

POUR ALLER PLUS LOIN

Consultez l’étude EMBARQ : une étude de Vélo & Territoires sur l’intermodalité

Regardez le webinar du “Facilitateur de Mobilité”, qui a expérimenté la dynamique “Vélo + Train” sur le terrain dans les pays les plus avancés sur le sujet

Regardez la webconférence du Sommet Virtuel de la Mobilité Durable : L’aménagement des parkings vélos de grande capacité

Partie 1/2 : Échange avec Jean-Christophe Beau, référent mobilité durable chez Act For Now

Dans les deux premiers épisodes de cette saison mobilité, nous avons abordé la notion de système de mobilité durable et de réduction de nos temps de trajet. 

Dans les prochains épisodes et notamment celui d’aujourd’hui, nous allons nous intéresser à des thématiques précises et faire des focus sur certains enjeux clés de la mobilité durable. 

Permettez-moi de commencer cet épisode avec une anecdote personnelle : quand j’habitais en campagne Lyonnaise il y a quelques années, je devais me rendre tous les jours à Lyon pour travailler. Pour effectuer ce chemin, je faisais tous les matins le même rituel savamment orchestré : quelques minutes de voiture jusqu’à la station de TER la plus proche, puis une vingtaine de minutes de trajet en TER jusqu’à la gare de Lyon et enfin je me rendais à la station de vélo en libre-service, les Vélov’ pour emprunter un vélo et effectuer les dernières 15 minutes de trajet jusqu’à mon lieu de travail. Le soir, c’était le même rituel dans l’autre sens. Un trajet assez long, un peu fastidieux je dois l’avouer, mais tout de même bien plus agréable pour moi que de passer des heures dans ma voiture, dans les embouteillages. Cela avait aussi l’avantage de me faire pédaler 1/2h par jour et donc de me dépenser.

En préparant le sujet de cet épisode, je me suis rendue compte que cette expérience correspond à ce que nous allons traiter avec Jean-Christophe Beau, directeur associé d’Act for Now : l’intermodalité train-vélo. En tout cas, cela correspond à une forme d’intermodalité train-vélo. Nous allons voir ensemble les formes qu’elle peut prendre, les enjeux clés autour de cette problématique et pourquoi il est primordial de travailler sur les infrastructures pour permettre cette pratique.

Bonne écoute !

-------

POUR ALLER PLUS LOIN

Consultez l’étude EMBARQ : une étude de Vélo & Territoires sur l’intermodalité

Regardez le webinar du “Facilitateur de Mobilité”, qui a expérimenté la dynamique “Vélo + Train” sur le terrain dans les pays les plus avancés sur le sujet

Regardez la webconférence du Sommet Virtuel de la Mobilité Durable : L’aménagement des parkings vélos de grande capacité

Échange avec Laure Wagner - CEO d’1km à Pied

Dans le premier épisode de cette saison mobilité, nous avons évoqué avec Corentin Consigny l’importance de penser la transition de nos mobilités via un prisme systémique. Je vous invite fortement à aller l’écouter si vous n’avez pas encore eu l’occasion de le faire, car cet épisode est fondateur pour la suite. 

Aujourd’hui, nous allons évoquer avec Laure Wagner, CEO d’1km à Pied, un autre aspect fondamental à prendre en compte dans l’optique de décarboner nos modes de transport : la réduction de nos besoins de mobilité et particulièrement des distances de nos trajets. 

Réduire les distances à parcourir est un levier très puissant, notamment, car cela permet d’envisager l’usage de modes de transport alternatif à la voiture individuelle… Mais cela, Laure vous le racontera bien mieux que moi !

Nous allons échanger ensemble autour de la réduction de nos trajets domicile-travail, qui est le champ de prédilection du cabinet de Laure Wagner. 

Bonne écoute !

-------

POUR ALLER PLUS LOIN

Découvrez les webconférences du Sommet Virtuel de la Mobilité Durable

Échange avec Corentin Consigny - Co-pilote du Groupe de Travail Mobilité Durable de l’APCC

Nous l’avons mentionné dans le teaser de ce podcast, le secteur des transports de personnes et de marchandises est un secteur fortement consommateur en énergie fossile et également le secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre, à hauteur de plus de 30% pour la France et l’Outre-Mer. 

Ainsi, traiter la question de la décarbonation de nos mobilités, c’est s’attaquer à une part significative de l’empreinte carbone nationale. Il est donc indispensable de s’intéresser de plus près aux solutions à mettre en œuvre pour engager de profondes transformations dans la mobilité des voyageurs et des marchandises. 

Mais transformer nos mobilités, qu’est-ce que ça veut dire exactement ? Qu’est-ce que ça implique ? Vous le verrez au cours de cet épisode, la question est bien plus complexe que la simple mise en place de solutions alternatives pour favoriser des modes de transport plus sobres en carbone comme les voyages en train, le vélo ou la voiture électrique. 

En effet, pour sortir du schéma prédominant de la voiture individuelle, il est nécessaire de repenser l’ensemble de notre système de mobilité. Car la mobilité est un enjeu multicritères : elle dépend en fait de l’organisation de la société dans sa globalité et s’immisce dans tous les sujets liés à la transition. Avoir une vision systémique de la mobilité, c’est la clé pour pouvoir appréhender correctement ces enjeux complexes. 

Pour ce premier épisode, Corentin Consigny, co-animateur du groupe de travail “Mobilité Durable” de l’APCC et également conseiller en mobilité durable chez BL évolution, va nous aider à y voir plus clair sur cette notion de vision systémique. Nous allons revenir ensemble sur les enjeux auxquels nous faisons face, les problématiques croisées liées à la mobilité durable et sur la manière de construire un système de mobilité durable efficient. 

NB : Dans l’ensemble des épisodes de ce podcast, nous allons traiter spécifiquement la question du transport de personnes, et majoritairement la mobilité du quotidien. 

Bonne écoute !

 --------

POUR ALLER PLUS LOIN

Lisez la note de positionnement de l’APCC : L’impact environnemental de la mobilité

Consultez le site de Forum Vies Mobiles

Écoutez l’épisode du podcast “Chaleur Humaine” du Monde avec Aurélien Bigo : Comment se libérer de la voiture individuelle ?