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Gregory Pouy

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L'individualisme nous tue-t-il a petit feu? partie 2 avec Hugo Paul
46 min • 04/11/2025

Détails

Hugo Paul, ingénieur de formation et auteur du livre Faire Tribu, fait partie de cette jeune génération qui ne se contente pas de constater les crises de notre époque — écologiques, sociales, relationnelles — mais qui choisit d’expérimenter des réponses concrètes.
J'étais hyper content de rencontrer Hugo car le vivre ensemble, les communautés est un sujet qui me trotte depuis un moment dans la tête (vous le savez si vous m'écoutez régulièrement).
Et Hugo, plutôt que d’attendre une solution extérieure, il a décidé de se mettre en marche, littéralement. Pendant un an, il est parti vivre dans différentes communautés à travers l’Europe — des monastères, des écoles alternatives, des peuples autochtones, des habitats partagés — pour comprendre en profondeur ce que signifie faire ensemble.

Dans cet épisode, nous avons parlé d’un sujet fondamental pour moi : la communauté. J’ai toujours été convaincu que la famille nucléaire telle qu’on la connaît aujourd’hui est une aberration historique, une construction sociale très récente qui nous isole plus qu’elle ne nous relie. Et c’est précisément ce que Hugo est allé questionner sur le terrain : pourquoi avons-nous perdu cette capacité à vivre collectivement ? Et surtout, comment la réapprendre ?

Hugo partage avec une clarté étonnante — et beaucoup de douceur — ce qu’il a découvert : que nous sommes faits pour le lien, que notre bonheur dépend de notre capacité à créer des relations authentiques, que la coopération est une compétence qu’il faut réapprendre. Il nous parle de la solitude, du care, des rites de passage qui structurent une vie, du rôle de la religion comme créateur de sens collectif, mais aussi des contradictions profondes qu’il a vécues — notamment celle d’écrire seul un livre sur le collectif.

J’ai adoré sa capacité à parler avec humilité de son cheminement, à mettre des mots sur des intuitions que nous sommes nombreux à ressentir sans forcément réussir à les formuler. Nous avons aussi abordé des sujets plus intimes : la masculinité, le rapport à l’ego, le besoin d’être aimé pour ce que l’on est vraiment, pas seulement pour ce qu’on projette.

Ce que j’ai trouvé particulièrement inspirant, c’est qu’Hugo ne donne pas de leçon. Il partage son vécu, ses apprentissages, ses doutes. Il n’est pas dans une posture de savoir, mais dans celle du chemin. Et c’est cette posture-là qui, à mon sens, fait toute la différence aujourd’hui. Il ne s’agit pas de trouver un modèle unique de communauté, mais de s’autoriser à expérimenter d’autres manières de vivre ensemble, à remettre du lien là où l’individualisme a tout fragmenté.

Dans un monde en quête de repères, son témoignage est une bouffée d’oxygène. Et peut-être, une boussole précieuse pour nous aider à réinventer le vivre-ensemble.


5 citations marquantes

  1. « Faire du lien, être en relation, c’est tout sauf de l’efficacité. C’est de la fécondité. »
  2. « On ne peut pas se connecter à l’autre si on n’est pas connecté à soi. »
  3. « L’homme n’est pas un loup pour l’homme. L’homme est un loup... pour sa meute. »
  4. « Toute grande chose s’est toujours faite à plusieurs. »
  5. « La solitude a le même impact sur la santé que fumer 15 cigarettes par jour. »

10 questions structurées

  1. Qu’est-ce qui t’a amené à t’intéresser aux communautés ?
  2. Pourquoi as-tu décidé d’écrire un livre à partir de ton expérience ?
  3. Que t’ont appris tes engagements précédents en lien avec l’écologie ?
  4. Comment as-tu choisi les communautés dans lesquelles tu es allé ?
  5. Quel est selon toi le rôle de la religion dans la création de communauté ?
  6. Que signifie pour toi « passer de l’efficacité à la fécondité » ?
  7. Que penses-tu des contradictions dans notre parcours personnel ?
  8. En quoi les rites de passage sont-ils importants ?
  9. As-tu observé des doutes chez les moines que tu as côtoyés ?
  10. Comment travailles-tu ta relation à l’ego ?

Timestamps clés

  • 00:00 - Introduction de Grégory : Pourquoi vivre en communauté ?
  • 02:00 - Le parcours d’Hugo et ses engagements écologiques
  • 07:00 - La société individualiste et ses limites
  • 12:00 - La coopération comme clé du bonheur
  • 18:00 - Le rôle de la religion dans les communautés
  • 24:00 - Contradictions personnelles et cheminement
  • 29:00 - Les rites de passage : repères nécessaires
  • 34:00 - Masculinité, cercles d’hommes et transformation
  • 40:00 - L’ego et le besoin d’être aimé tel que l’on est
  • 47:00 - L’irénisme : ce qui nous rassemble
  • 50:00 - Les Samis, dernier peuple autochtone d’Europe

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L'individualisme nous tue-t-il a petit feu? partie 1 avec Hugo Paul
47 min • 04/11/2025

Détails

Hugo Paul, ingénieur de formation et auteur du livre Faire Tribu, fait partie de cette jeune génération qui ne se contente pas de constater les crises de notre époque — écologiques, sociales, relationnelles — mais qui choisit d’expérimenter des réponses concrètes.
J'étais hyper content de rencontrer Hugo car le vivre ensemble, les communautés est un sujet qui me trotte depuis un moment dans la tête (vous le savez si vous m'écoutez régulièrement).
Et Hugo, plutôt que d’attendre une solution extérieure, il a décidé de se mettre en marche, littéralement. Pendant un an, il est parti vivre dans différentes communautés à travers l’Europe — des monastères, des écoles alternatives, des peuples autochtones, des habitats partagés — pour comprendre en profondeur ce que signifie faire ensemble.

Dans cet épisode, nous avons parlé d’un sujet fondamental pour moi : la communauté. J’ai toujours été convaincu que la famille nucléaire telle qu’on la connaît aujourd’hui est une aberration historique, une construction sociale très récente qui nous isole plus qu’elle ne nous relie. Et c’est précisément ce que Hugo est allé questionner sur le terrain : pourquoi avons-nous perdu cette capacité à vivre collectivement ? Et surtout, comment la réapprendre ?

Hugo partage avec une clarté étonnante — et beaucoup de douceur — ce qu’il a découvert : que nous sommes faits pour le lien, que notre bonheur dépend de notre capacité à créer des relations authentiques, que la coopération est une compétence qu’il faut réapprendre. Il nous parle de la solitude, du care, des rites de passage qui structurent une vie, du rôle de la religion comme créateur de sens collectif, mais aussi des contradictions profondes qu’il a vécues — notamment celle d’écrire seul un livre sur le collectif.

J’ai adoré sa capacité à parler avec humilité de son cheminement, à mettre des mots sur des intuitions que nous sommes nombreux à ressentir sans forcément réussir à les formuler. Nous avons aussi abordé des sujets plus intimes : la masculinité, le rapport à l’ego, le besoin d’être aimé pour ce que l’on est vraiment, pas seulement pour ce qu’on projette.

Ce que j’ai trouvé particulièrement inspirant, c’est qu’Hugo ne donne pas de leçon. Il partage son vécu, ses apprentissages, ses doutes. Il n’est pas dans une posture de savoir, mais dans celle du chemin. Et c’est cette posture-là qui, à mon sens, fait toute la différence aujourd’hui. Il ne s’agit pas de trouver un modèle unique de communauté, mais de s’autoriser à expérimenter d’autres manières de vivre ensemble, à remettre du lien là où l’individualisme a tout fragmenté.

Dans un monde en quête de repères, son témoignage est une bouffée d’oxygène. Et peut-être, une boussole précieuse pour nous aider à réinventer le vivre-ensemble.


5 citations marquantes

  1. « Faire du lien, être en relation, c’est tout sauf de l’efficacité. C’est de la fécondité. »
  2. « On ne peut pas se connecter à l’autre si on n’est pas connecté à soi. »
  3. « L’homme n’est pas un loup pour l’homme. L’homme est un loup... pour sa meute. »
  4. « Toute grande chose s’est toujours faite à plusieurs. »
  5. « La solitude a le même impact sur la santé que fumer 15 cigarettes par jour. »

10 questions structurées

  1. Qu’est-ce qui t’a amené à t’intéresser aux communautés ?
  2. Pourquoi as-tu décidé d’écrire un livre à partir de ton expérience ?
  3. Que t’ont appris tes engagements précédents en lien avec l’écologie ?
  4. Comment as-tu choisi les communautés dans lesquelles tu es allé ?
  5. Quel est selon toi le rôle de la religion dans la création de communauté ?
  6. Que signifie pour toi « passer de l’efficacité à la fécondité » ?
  7. Que penses-tu des contradictions dans notre parcours personnel ?
  8. En quoi les rites de passage sont-ils importants ?
  9. As-tu observé des doutes chez les moines que tu as côtoyés ?
  10. Comment travailles-tu ta relation à l’ego ?

Timestamps clés

  • 00:00 - Introduction de Grégory : Pourquoi vivre en communauté ?
  • 02:00 - Le parcours d’Hugo et ses engagements écologiques
  • 07:00 - La société individualiste et ses limites
  • 12:00 - La coopération comme clé du bonheur
  • 18:00 - Le rôle de la religion dans les communautés
  • 24:00 - Contradictions personnelles et cheminement
  • 29:00 - Les rites de passage : repères nécessaires
  • 34:00 - Masculinité, cercles d’hommes et transformation
  • 40:00 - L’ego et le besoin d’être aimé tel que l’on est
  • 47:00 - L’irénisme : ce qui nous rassemble
  • 50:00 - Les Samis, dernier peuple autochtone d’Europe

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[SOLO] Penser contre soi-même: un acte radical?  cover placeholder
[SOLO] Penser contre soi-même: un acte radical?
31 min • 30/10/2025

Détails

Dans cet épisode solo, je vous lis ma newsletter (abonnez-vous ici) qui touche à un sujet à la fois personnel, politique et profondément humain : la capacité à penser contre soi-même.

Je vous parle ici sans filtre, comme je le ferais à un ami proche. Ce texte est né d’un inconfort, d’une réflexion sur mes propres biais et sur notre incapacité collective à dialoguer sereinement. J’ai moi-même été tenté par la facilité de la disqualification, du blocage, de l’entre-soi idéologique. Et pourtant, j’en suis venu à cette conclusion difficile : notre démocratie ne survivra pas sans une forme de radicalité inversée – celle de l’écoute, du doute, de l’alliance improbable.

Dans cet épisode, je m’interroge : pourquoi ne supportons-nous plus la contradiction ? Quel est le prix à payer pour préserver l’espace du désaccord ? Pourquoi devons-nous parfois désobéir à nos propres convictions pour défendre le bien commun ?

C’est un épisode inconfortable, mais je crois essentiel. Parce que penser contre soi-même, c’est peut-être le seul moyen qu’il nous reste pour sauver notre capacité à vivre ensemble.


5 citations marquantes

  1. "Nous sommes devenus les idiots utiles d’un système qui prospère sur notre division."
  2. "Le vrai clivage n’est plus entre gauche et droite, mais entre démocrates et autocrates."
  3. "Penser contre soi-même, c’est refuser le confort de la cohérence narrative."
  4. "Nous avons tous des angles morts, et la démocratie commence par les reconnaître."
  5. "La démocratie n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité."

10 questions structurées posées dans l’épisode

  1. A quel sacrifice seriez-vous prêt pour sauver la démocratie ?
  2. Avez-vous déjà rompu une amitié à cause d’un désaccord politique ?
  3. Pourquoi est-il devenu si difficile de dialoguer avec ceux qui ne pensent pas comme nous ?
  4. Le clivage gauche/droite est-il encore pertinent ?
  5. Que signifie véritablement "penser contre soi-même" ?
  6. Pourquoi est-il crucial d’écouter les arguments des personnes avec qui nous sommes en désaccord ?
  7. Pouvons-nous encore faire confiance à nos institutions démocratiques ?
  8. Comment l’autoritarisme s’installe-t-il progressivement dans une société ?
  9. Quelle est notre responsabilité individuelle dans la préservation de la démocratie ?
  10. Peut-on vraiment dialoguer sans chercher à convaincre ?

Timestamps clés optimisés

  • 00:00 – Introduction : pourquoi ce solo et pourquoi ce thème
  • 02:30 – Le prix de nos désaccords : quand la démocratie vacille
  • 06:45 – L’illusion de la supériorité morale : mon propre piège
  • 11:10 – L’état de la démocratie en France (et ailleurs)
  • 16:20 – Kasparov, Juppé, Meurice : quand les alliances improbables deviennent nécessaires
  • 20:55 – Le rôle central de la justice et de l’écoute active
  • 26:00 – Pourquoi "penser contre soi-même" est devenu vital
  • 30:15 – Biais cognitifs, héritages culturels et autodérision
  • 34:45 – Exemples pratiques pour cultiver la pensée critique
  • 39:20 – Conclusion : sauver l’arène du débat avant nos idées

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#368 Un juge face aux fractures françaises avec Youssef Badr cover placeholder
#368 Un juge face aux fractures françaises avec Youssef Badr
1 h 6 min • 28/10/2025

Détails

Youssef Badr est juge à Bobigny, ancien porte-parole du ministère de la Justice, et auteur du livre Pour une justice aux mille visages.

Youssef est le frère de mon amie Requia mais il a surtout été beaucoup invité par les médias ces derniers mois.
Tout simplement parce qu'il possède cette intelligence fine, cette lucidité sans aigreur, et cette capacité à mettre des mots justes sur des réalités sociales qu’on peine parfois à nommer.

Dans cet épisode, on a parlé de transclasse, de solitude, de l’école qui n’accueille pas tout le monde de la même manière, de racisme, et bien sûr, de justice. Pas celle qu’on voit dans les séries, mais celle qu’on rend tous les jours, dans les tribunaux, face à des vies cabossées, souvent invisibles.

Ce qui m’a touché chez Youssef, c’est sa manière d’incarner ce métier avec exigence, mais aussi avec humanité. Il a traversé des chemins que beaucoup n’imaginent même pas. Et son livre, très fort, est un appel à une justice plus représentative, plus incarnée, plus équitable.

J’ai voulu comprendre ce que cela change de juger quand on vient soi-même d’un milieu populaire. Est-ce qu’on juge différemment ? Est-ce qu’on ressent un poids plus lourd sur les épaules ? On a aussi discuté de l’état de la justice aujourd’hui, de ses limites, du manque de moyens, de la surpopulation carcérale, et de ce que signifie, profondément, “rendre la justice”.

Un épisode riche, engagé, sans langue de bois, où on parle autant de système que d’intime. Un échange que je suis fier de vous partager.


5 citations marquantes

  1. “La première des injustices, c’est celle de l’information.”
  2. “On ne peut pas rêver de devenir juge quand on ne sait même pas que ce métier existe.”
  3. “Il faut arrêter de dire ‘quand on veut on peut’ à des jeunes qui vivent à six dans 40m².”
  4. “Il n’y a pas de monstres en prison, il y a des gens qui ont fait des choses monstrueuses.”
  5. “Je suis juge, pas militant. Je rends la justice, je ne la commente pas.”

10 questions structurées posées dans l’interview

  1. Pourquoi avez-vous commencé votre livre par le thème de la solitude ?
  2. Est-ce que la solitude est plus forte quand on est transclasse ?
  3. Qui vous a aidé à franchir les étapes dans votre parcours ?
  4. Est-ce que votre famille comprenait ce que vous faisiez ?
  5. Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir juge ?
  6. À quoi ressemble aujourd’hui la magistrature ?
  7. Est-ce que la justice française est représentative de sa population ?
  8. Est-ce que la justice a un rôle à jouer dans l’égalité des chances ?
  9. Que répondez-vous à ceux qui parlent d’un système “trop à gauche” ?
  10. Est-ce que vous avez parfois l’impression d’être jugé plus sévèrement à cause de votre origine sociale ou ethnique ?

Timestamps clés (optimisés pour YouTube)

  • 00:00 – Introduction et présentation de Youssef Bader
  • 02:00 – La solitude dans le parcours de transclasse
  • 04:30 – Le rôle des professeurs, entre soutien et abandon
  • 07:00 – L’importance de la famille malgré l’incompréhension
  • 12:00 – Comment l’idée de devenir juge a émergé
  • 17:00 – Les limites de l’école face à l’égalité des chances
  • 24:00 – Le racisme systémique dans le système éducatif
  • 29:00 – L’état critique de la justice aujourd’hui
  • 35:00 – Pour qui Youssef a-t-il écrit son livre ?
  • 44:00 – Surpopulation carcérale et alternatives à la prison
  • 52:00 – La justice a-t-elle un rôle dans l’égalité des chances ?

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[MOMENT LES + ECOUTES] La vérité choquante sur votre âge réél avec Christophe de Jaeger cover placeholder
[MOMENT LES + ECOUTES] La vérité choquante sur votre âge réél avec Christophe de Jaeger
10 min • 23/10/2025

Détails

Christophe de Jaeger, médecin physiologiste, est l’un des rares spécialistes français à s’intéresser à la sénescence sous toutes ses formes. Il est aussi auteur de plusieurs ouvrages sur la longévité.
Ceci est un moment dans une interview dont je vous mets le lien plus bas.

Dans cet épisode, je vous partage un extrait marquant d’un entretien avec lui, un moment de lucidité brutale qui m’a personnellement beaucoup fait réfléchir. On y parle de l’âge réel, pas celui inscrit sur votre carte d’identité, mais celui de vos artères, de votre cerveau, de votre peau, de votre ressenti.

J’ai questionné Christophe sur les différences fondamentales entre l’âge chronologique, physiologique, ressenti et cérébral. Et croyez-moi, on prend une vraie claque. Il explique pourquoi certains ont 70 ans mais semblent en avoir 50, quand d’autres sont déjà "vieux" à 45.

Il démonte aussi les illusions liées à la chirurgie esthétique, cette tentation rapide et dangereuse de tricher avec le temps, tout en nous offrant une piste concrète : retrouver un corps plus jeune est possible, mais demande de la méthode, du suivi, et surtout… d’arrêter de croire aux miracles.


5 CITATIONS MARQUANTES

  1. "On a l’âge de ses artères, et c’est juste."
  2. "À 50 ans, votre cerveau croit encore que vous en avez 20."
  3. "La chirurgie esthétique, c’est repeindre une vieille voiture déglinguée."
  4. "L’âge physiologique peut s’améliorer, contrairement à l’âge chronologique."
  5. "À 70 ans, vous pouvez être plus jeune qu’à 50, si vous faites les bons choix."

10 QUESTIONS STRUCTURÉES POSÉES DANS L’INTERVIEW

  1. Quels sont les différents types d’âges que vous distinguez dans votre livre ?
  2. L’apparence peut-elle réellement tromper notre perception de la longévité ?
  3. Pourquoi l’âge chronologique est-il une mesure inadaptée de notre état de santé ?
  4. Comment mesure-t-on l’âge physiologique d’un individu ?
  5. Quel rôle jouent nos artères dans l’évaluation de notre vieillissement ?
  6. Est-il possible de rajeunir physiologiquement ? Si oui, comment ?
  7. Quelle est la part de génétique vs. environnement dans le vieillissement ?
  8. En quoi l’âge ressenti peut-il nous induire en erreur ?
  9. Que pensez-vous de la chirurgie esthétique comme solution au vieillissement ?
  10. Peut-on réellement vivre vieux et heureux sans se mentir sur son état réel ?

TIMESTAMPS CLÉS

  • 00:00 – Introduction par Greg : pourquoi cet extrait m’a marqué
  • 00:48 – L’âge physiologique, une réalité mesurable
  • 02:00 – Golf et vieillissement : le corps parle avant la date de naissance
  • 03:40 – L’état de vos artères = votre vrai âge
  • 04:10 – L’âge physiologique peut rajeunir… avec effort
  • 06:00 – Le cerveau nous ment : il croit encore avoir 20 ans
  • 07:53 – L’intérieur prime sur l’extérieur : la peau reflète la santé
  • 08:33 – Chirurgie esthétique : fausse jeunesse, vraie illusion
  • 09:24 – Les réserves vitales diminuent, mais on peut rester heureux

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#367 Où fera-t-il bon vivre en France dans 10 ans ? Partie 2) avec Priscille Beguin cover placeholder
#367 Où fera-t-il bon vivre en France dans 10 ans ? Partie 2) avec Priscille Beguin
39 min • 21/10/2025

Détails

Priscille Béguin, présidente de Climera, est mon invitée dans cet épisode de Vlan. Hydrolyticienne de formation, Priscille analyse le risque climatique à travers un prisme essentiel : l’eau.

Quand je l'ai rencontré à une conférence et qu'elle m'a expliqué ce qu'elle faisait, j'ai immédiatement pensé que ça serait un super épisode de podcast à vous proposer.

Ensemble, nous avons exploré une question que je me pose personnellement depuis longtemps : où fera-t-il bon vivre en France dans 10, 15 ou 20 ans ?
Et ce n’est pas qu’une question existentielle, c’est aussi une interrogation très concarète – notamment quand on envisage d’acheter un bien immobilier sur le long terme.

Dans cet épisode, nous parlons en profondeur des critères climatiques essentiels à considérer avant d’investir : températures extrêmes, risques d’inondations, accès à l’eau potable, îlots de chaleur urbains ou encore phénomènes comme l’arrêt possible du Gulf Stream.

Priscille a développé un modèle prédictif qui cartographie avec précision les zones de France les plus résilientes – et celles à éviter – face aux bouleversements climatiques.

J’ai voulu faire un tour de France avec elle, région par région, pour comprendre quels territoires seront les plus habitables dans les prochaines décennies : Marseille, le Luberon, Annecy, Clermont-Ferrand, le Sud-Ouest, Bordeaux, le Pays basque… Chaque lieu soulève des enjeux spécifiques, parfois contre-intuitifs.

Ce que vous entendrez ici, ce sont des clés pour anticiper, comprendre, et surtout faire des choix éclairés dans un monde en mutation.

5 citations marquantes :

  1. « La première chose que le changement climatique change, c’est le cycle de l’eau. » – Priscille Béguin
  2. « Acheter une maison aujourd’hui, c’est aussi parier sur le climat de demain. » – Grégory Pouy
  3. « Paris est à la même latitude que Montréal. Sans le Gulf Stream, on vivrait avec des hivers à -20°C. » – Priscille Béguin
  4. « L’îlot de chaleur urbain est comme un radiateur géant qui s’active la nuit. » – Priscille Béguin
  5. « Une ville à risque qui agit vaut mieux qu’une ville tranquille qui ignore les enjeux. » – Priscille Béguin

10 questions structurées posées dans l’interview :

  1. Pourquoi t’es-tu intéressée à la question de l’eau et du climat ?
  2. Quel est le lien entre urbanisme et accès à l’eau ?
  3. En quoi le Gulf Stream est-il un facteur déterminant pour le climat français ?
  4. Quels sont les principaux risques liés au réchauffement climatique ?
  5. Marseille est-elle vraiment une bonne idée pour investir aujourd’hui ?
  6. Que faut-il penser des régions intérieures comme le Luberon ou Annecy ?
  7. Comment la sécheresse affecte-t-elle les ressources en eau douce ?
  8. Pourquoi le Pays basque est-il un cas particulier ?
  9. Quelles régions sont les plus exposées aux inondations ?
  10. Comment analyser concrètement les risques avant d’acheter un bien ?

Timestamps clés pour YouTube :

  • 00:00 – Introduction de Grégory Pouy : pourquoi cette question le taraude
  • 02:00 – Rencontre avec Priscille Béguin et ses motivations
  • 03:00 – Le rôle de l’eau dans le changement climatique
  • 07:00 – Le Gulf Stream : fonctionnement et risques d’arrêt
  • 13:00 – Marseille et le Sud : chaleur, accès à l’eau, inondations
  • 26:00 – Le Luberon, Annecy, Clermont : différences régionales
  • 35:00 – Sud-Ouest, Pays basque, Bordeaux : les pièges à éviter
  • 42:00 – Les argiles, un risque méconnu pour l’immobilier
  • 45:00 – Vers une nouvelle cartographie des zones habitables

Lire la suite

#367 Où fera t'il bon vivre en France dans 10 ans? (partie 1) Avec Priscille Beguin cover placeholder
#367 Où fera t'il bon vivre en France dans 10 ans? (partie 1) Avec Priscille Beguin
43 min • 21/10/2025

Détails

Priscille Béguin, présidente de Climera, est mon invitée dans cet épisode de Vlan. Hydrolyticienne de formation, Priscille analyse le risque climatique à travers un prisme essentiel : l’eau.

Quand je l'ai rencontré à une conférence et qu'elle m'a expliqué ce qu'elle faisait, j'ai immédiatement pensé que ça serait un super épisode de podcast à vous proposer.

Ensemble, nous avons exploré une question que je me pose personnellement depuis longtemps : où fera-t-il bon vivre en France dans 10, 15 ou 20 ans ?
Et ce n’est pas qu’une question existentielle, c’est aussi une interrogation très concarète – notamment quand on envisage d’acheter un bien immobilier sur le long terme.

Dans cet épisode, nous parlons en profondeur des critères climatiques essentiels à considérer avant d’investir : températures extrêmes, risques d’inondations, accès à l’eau potable, îlots de chaleur urbains ou encore phénomènes comme l’arrêt possible du Gulf Stream.

Priscille a développé un modèle prédictif qui cartographie avec précision les zones de France les plus résilientes – et celles à éviter – face aux bouleversements climatiques.

J’ai voulu faire un tour de France avec elle, région par région, pour comprendre quels territoires seront les plus habitables dans les prochaines décennies : Marseille, le Luberon, Annecy, Clermont-Ferrand, le Sud-Ouest, Bordeaux, le Pays basque… Chaque lieu soulève des enjeux spécifiques, parfois contre-intuitifs.

Ce que vous entendrez ici, ce sont des clés pour anticiper, comprendre, et surtout faire des choix éclairés dans un monde en mutation.

5 citations marquantes :

  1. « La première chose que le changement climatique change, c’est le cycle de l’eau. » – Priscille Béguin
  2. « Acheter une maison aujourd’hui, c’est aussi parier sur le climat de demain. » – Grégory Pouy
  3. « Paris est à la même latitude que Montréal. Sans le Gulf Stream, on vivrait avec des hivers à -20°C. » – Priscille Béguin
  4. « L’îlot de chaleur urbain est comme un radiateur géant qui s’active la nuit. » – Priscille Béguin
  5. « Une ville à risque qui agit vaut mieux qu’une ville tranquille qui ignore les enjeux. » – Priscille Béguin

10 questions structurées posées dans l’interview :

  1. Pourquoi t’es-tu intéressée à la question de l’eau et du climat ?
  2. Quel est le lien entre urbanisme et accès à l’eau ?
  3. En quoi le Gulf Stream est-il un facteur déterminant pour le climat français ?
  4. Quels sont les principaux risques liés au réchauffement climatique ?
  5. Marseille est-elle vraiment une bonne idée pour investir aujourd’hui ?
  6. Que faut-il penser des régions intérieures comme le Luberon ou Annecy ?
  7. Comment la sécheresse affecte-t-elle les ressources en eau douce ?
  8. Pourquoi le Pays basque est-il un cas particulier ?
  9. Quelles régions sont les plus exposées aux inondations ?
  10. Comment analyser concrètement les risques avant d’acheter un bien ?

Timestamps clés pour YouTube :

  • 00:00 – Introduction de Grégory Pouy : pourquoi cette question le taraude
  • 02:00 – Rencontre avec Priscille Béguin et ses motivations
  • 03:00 – Le rôle de l’eau dans le changement climatique
  • 07:00 – Le Gulf Stream : fonctionnement et risques d’arrêt
  • 13:00 – Marseille et le Sud : chaleur, accès à l’eau, inondations
  • 26:00 – Le Luberon, Annecy, Clermont : différences régionales
  • 35:00 – Sud-Ouest, Pays basque, Bordeaux : les pièges à éviter
  • 42:00 – Les argiles, un risque méconnu pour l’immobilier
  • 45:00 – Vers une nouvelle cartographie des zones habitables

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[SOLO] Imposteur moi ? L'histoire de cette voix qui me sabote depuis des années cover placeholder
[SOLO] Imposteur moi ? L'histoire de cette voix qui me sabote depuis des années
36 min • 16/10/2025

Détails

Dans cet épisode solo, j’aborde un sujet qui me touche personnellement : le phénomène de l’imposteur. Il est tiré d’une de mes newsletters (abonnez-vous ici) les plus intimes et les plus partagées, dans laquelle je me suis livré sans filtre sur ce sentiment tenace de ne jamais se sentir à la hauteur, même quand tout semble prouver le contraire.

Je ne compte plus les fois où j’ai douté de ma légitimité, où j’ai eu l’impression d’avoir trompé mon entourage, où j’ai attribué mes réussites à la chance plutôt qu’à mes compétences. Peut-être que vous aussi, vous connaissez cette petite voix qui minimise tout.

Dans cet épisode, je déconstruis le fameux “syndrome de l’imposteur” — ou plutôt, je vous explique pourquoi il ne s’agit ni d’un syndrome, ni d’un bug psychologique. Je vous partage mes recherches, mes réflexions personnelles, mais aussi les mécanismes systémiques, sociaux et culturels qui alimentent ce doute.

J’explique pourquoi les personnes les plus compétentes sont souvent celles qui doutent le plus, comment nos schémas familiaux et notre éducation jouent un rôle, et pourquoi, selon moi, se libérer de ce sentiment relève d’un acte politique.

Ce n’est pas un épisode de développement personnel “positif toxique”. Ce n’est pas une incitation à “prendre confiance” à la légère. C’est une invitation à comprendre profondément ce qui se joue derrière ce phénomène, pour enfin retrouver sa légitimité et cesser de s’excuser d’exister.

5 citations marquantes

  1. « Ce ne sont pas les imposteurs qui se sentent imposteurs. Ce sont les vrais experts. »
  2. « Le doute est rentable. Pour l'entreprise. Pas pour vous. »
  3. « Vous n’êtes pas un imposteur déguisé en expert. Vous êtes un expert déguisé en imposteur. »
  4. « Le phénomène de l’imposteur n’est pas un bug individuel – c’est une caractéristique systémique. »
  5. « Vous êtes compétent. Vous avez appris à douter de vos compétences. »

10 questions structurées posées dans l’interview/newsletter

  1. Et si ce doute n’était pas un bug personnel, mais une fonctionnalité du système ?
  2. Pourquoi les personnes les plus compétentes doutent-elles le plus ?
  3. D’où vient réellement ce sentiment d’imposture ?
  4. Pourquoi appelle-t-on cela à tort un “syndrome” ?
  5. En quoi les femmes sont-elles particulièrement concernées ?
  6. Quelles croyances nourrissent le sentiment d’imposture ?
  7. Quels sont les impacts du mindset fixe sur notre perception de nous-mêmes ?
  8. Comment notre histoire familiale influence-t-elle ce sentiment ?
  9. Quelles structures sociales renforcent ce phénomène ?
  10. Comment transformer le doute en moteur plutôt qu’en frein ?

Timestamps clés optimisés pour YouTube

  • 00:00 – Introduction : Confession personnelle sur le sentiment d’imposture
  • 02:30 – Démystification : Le syndrome de l’imposteur n’existe pas
  • 06:45 – Trois piliers du doute selon la psychologie
  • 12:50 – Mécanismes internes : mindset fixe vs mindset de croissance
  • 17:30 – Origines familiales du phénomène
  • 21:40 – Enjeux sociaux et stéréotypes
  • 27:00 – Culture d’entreprise et exploitation du doute
  • 31:15 – Doute : fardeau ou qualité ?
  • 35:00 – Stratégies concrètes pour se libérer
  • 42:10 – Le doute comme acte politique
  • 47:00 – Conclusion : “Vous n’avez jamais été un imposteur”

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#366 Pouquoi votre bureau vous rend malade? Avec Alexandre Dana
1 h 5 min • 14/10/2025

Détails

Alexandre Dana est entrepreneur et fondateur de LiveMentor, mais surtout, c’est un ami proche, avec qui j’ai eu la joie d’avoir de nombreuses discussions profondes.
Il anime le podcast Métamorophose parfois et il est aussi l’auteur du livre La chaise tue, un ouvrage choc, nécessaire, qui explore une réalité bien trop ignorée : notre sédentarité nous détruit à petit feu.

Dans cet épisode, j’ai eu envie de reprendre le micro avec Alexandre, justement parce que ce sujet me tient profondément à cœur.
Comme vous le savez, je suis passionné par notre capacité à mieux comprendre le monde pour y vivre plus sereinement, et ici, on va se concentrer au niveau individuel sur un sujet que j'ai déjà traité mais qui me semble crucial parce que souvent relégué au second plan : le mouvement.

Nous avons tous conscience qu’il faut faire du sport, qu’il est important de bouger... mais savons-nous que l'on peut être un sportif sédentaire ?
Alexandre nous explique pourquoi notre environnement moderne – nos bureaux, nos villes, notre rapport au travail, aux écrans, à nos loisirs – nous condamne à rester assis, et pourquoi cela met en danger notre corps, notre santé mentale, nos émotions... et même notre créativité.

J’ai questionné Alexandre sur son chemin personnel, sur ce qui l’a amené à écrire ce livre, et sur les solutions concrètes qu’il propose, à la fois individuelles et collectives. On a parlé du rôle des entreprises, de la responsabilité de l’État, de l’école, mais aussi de toutes les petites actions que chacun peut entreprendre au quotidien pour remettre du mouvement dans sa vie.

Et croyez-moi, c’est bien plus qu’une question de sport. C’est une révolution culturelle à mener – douce, joyeuse, mais essentielle.


5 citations marquantes

  • "La chaise tue notre corps, mais aussi notre bien-être, nos émotions, notre clarté d’esprit."
  • "On surestime le sport, et on sous-estime le simple fait de bouger."
  • "Notre environnement nous rend sédentaires. Ce n’est pas qu’une affaire de volonté."
  • "Plus tu es confortablement assis, plus tu mets ta santé en péril."
  • "Le mouvement n’est pas un luxe, c’est un besoin vital."

10 questions structurées posées dans l’interview

  1. Pourquoi avoir choisi ce titre radical : La chaise tue ?
  2. En quoi la sédentarité est-elle si dangereuse pour notre santé ?
  3. Qu’est-ce qu’une “bonne” chaise selon toi ?
  4. Pourquoi l’entreprise et l’État doivent-ils s’emparer du sujet ?
  5. Que peut-on faire concrètement si on est obligé de rester assis au travail ?
  6. En quoi la culture du développement personnel renforce-t-elle la culpabilité ?
  7. Pourquoi les pauses actives sont-elles essentielles ?
  8. Quelle est la différence entre sport et mouvement ?
  9. Pourquoi les villes doivent-elles être repensées pour encourager le mouvement ?
  10. Comment réintroduire le mouvement dans notre vie familiale et sociale ?

Timestamps clés pour YouTube

  • 00:00 – Introduction : Pourquoi le mouvement est un enjeu de société.
  • 04:30 – Alexandre explique pourquoi “La chaise tue”.
  • 10:15 – L’impact psychologique et physiologique de la sédentarité.
  • 18:00 – La fausse bonne idée des chaises confortables.
  • 24:45 – L’histoire de la chaise et le monde du travail.
  • 32:00 – Que faire quand on n’a pas le choix de rester assis ?
  • 40:20 – Le poids des environnements urbains sur notre inactivité.
  • 52:30 – Marcher pour penser : le lien entre créativité et mouvement.
  • 01:00:00 – L’expérience personnelle d’Alexandre face à la sédentarité.
  • 01:10:00 – Des solutions concrètes, accessibles et progressives.

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[MOMENT] Le jour où la France a dit non à la religion catholique avec Patrick Weil
9 min • 09/10/2025

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Patrick Weil, historien et chercheur au CNRS, revient dans cet extrait sur un épisode clé de l’histoire de France : la séparation de l’Église et de l’État.
Dans un contexte politique et géopolitique tendu aujourd’hui, où la place du religieux dans le débat public est plus que jamais questionnée, il m’a semblé essentiel de remettre en lumière ce moment charnière.
Le terme de laicité est très utilisé mais pour servir des propos qui sont en décalage avec le sujet initial.

Dans cet épisode, nous parlons de la manière dont l’Église s’est mêlée des affaires politiques françaises à la fin du XIXe siècle, en soutenant des causes monarchistes ou en s’opposant ouvertement à la République, jusqu’à provoquer un tournant historique. J’ai questionné Patrick Weil sur le rôle décisif d’Aristide Briand et de Clémenceau, sur la crise des inventaires, mais aussi sur la stratégie politique mise en place pour préserver la paix civile tout en affirmant fermement la laïcité.

Cet échange met en lumière une leçon essentielle : la loi de 1905 n’est pas née d’un affrontement brutal, mais d’une volonté de compromis éclairé, pour garantir la liberté de culte tout en protégeant l’espace public des pressions religieuses. Une réflexion toujours aussi brûlante aujourd’hui.


5 citations marquantes

  1. « Aucun chandelier ne vaut une vie humaine. » – Clémenceau
  2. « Le pape voulait faire des martyrs, il ne fallait pas lui en donner l’occasion. »
  3. « La loi de 1905, c’est la liberté pour tous, sans domination d’aucun. »
  4. « L’Église appelait depuis ses chaires à voter contre les républicains. »
  5. « Comment le pape peut-il ordonner au président de la République où voyager ? »

10 questions posées dans l’interview

  1. Comment l’Église a-t-elle réagi à la volonté de séparation d’avec l’État ?
  2. Pourquoi a-t-on voulu séparer la religion de l’État en France ?
  3. Quelle était la place de l’Église dans la République avant 1905 ?
  4. Quelles conséquences a eu le soutien de l’Église à la monarchie ?
  5. Quel rôle l’Église a-t-elle joué dans l’affaire Dreyfus ?
  6. Comment a été élaborée la loi de séparation de 1905 ?
  7. Quelle a été la réaction du Vatican à cette loi ?
  8. Pourquoi y a-t-il eu des violences lors des inventaires ?
  9. Quelle stratégie Aristide Briand et Clémenceau ont-ils choisie ?
  10. En quoi cette crise nous éclaire-t-elle sur notre rapport actuel à la laïcité ?

Timestamps clés (optimisé YouTube)

  • 00:00 – Introduction de l’épisode par Grégory Pouy
  • 00:28 – Le mélange religion/État sous l’Ancien Régime et Napoléon
  • 02:18 – L’implication politique de l’Église jusqu’à l’affaire Dreyfus
  • 03:15 – Les prémices de la loi de 1905 avec Aristide Briand
  • 04:06 – L’incident diplomatique déclencheur avec le pape
  • 05:19 – Réaction de l’Église de France et opposition du Vatican
  • 06:14 – Briand et Clémenceau : une mise en œuvre politique risquée
  • 07:53 – L’hésitation face à la déchéance de nationalité des évêques
  • 08:48 – Offensives contre l’école publique et ripostes légales

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