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Patrick Weil, historien et chercheur au CNRS, revient dans cet extrait sur un épisode clé de l’histoire de France : la séparation de l’Église et de l’État.
Dans un contexte politique et géopolitique tendu aujourd’hui, où la place du religieux dans le débat public est plus que jamais questionnée, il m’a semblé essentiel de remettre en lumière ce moment charnière.
Le terme de laicité est très utilisé mais pour servir des propos qui sont en décalage avec le sujet initial.
Dans cet épisode, nous parlons de la manière dont l’Église s’est mêlée des affaires politiques françaises à la fin du XIXe siècle, en soutenant des causes monarchistes ou en s’opposant ouvertement à la République, jusqu’à provoquer un tournant historique. J’ai questionné Patrick Weil sur le rôle décisif d’Aristide Briand et de Clémenceau, sur la crise des inventaires, mais aussi sur la stratégie politique mise en place pour préserver la paix civile tout en affirmant fermement la laïcité.
Cet échange met en lumière une leçon essentielle : la loi de 1905 n’est pas née d’un affrontement brutal, mais d’une volonté de compromis éclairé, pour garantir la liberté de culte tout en protégeant l’espace public des pressions religieuses. Une réflexion toujours aussi brûlante aujourd’hui.
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Oxmo Puccino, poète et rappeur incontournable de la scène française, et Samah Karaki, neuroscientifique et autrice du livre Le talent est une fiction, sont mes invités pour un échange aussi puissant qu’intime sur le thème du talent.
Ils ne se connaissaient pas avant cette rencontre mais ce sont 2 amis que je connais depuis longtemps pour Oxmo et plus récemment pour Samah.
Cet épisode est réalisé en partenariat avec Breakbuild (merci mille fois Amaury)
Ensemble, nous avons décidé de faire dialoguer deux personnes qui ne se connaissaient pas encore, mais que je connais profondément.
L’idée ? Croiser deux regards – artistique et scientifique – sur une notion qui structure nos vies : le talent.
Dans cet épisode, nous parlons du mythe du génie solitaire, des conditions matérielles invisibles qui rendent possible (ou non) l’expression du talent, du soft power des artistes, et de la pression sociale exercée sur ceux qui ont « réussi ».
J’ai questionné Samah sur l’origine de son livre, sur l’illusion méritocratique, sur les biais sociaux qui invisibilisent tant de trajectoires.
Et j’ai demandé à Oxmo comment il s’est construit en tant qu’artiste, comment il pense la création, la beauté, la transmission, et sa liberté vis-à-vis des injonctions économiques du monde de l’art.
On parle aussi de Mozart, de Picasso, des pyramides d’Égypte, de l’enfance et de cette capacité incroyable que nous avons à nous émerveiller… ou à nous habituer. Une conversation sensible, posée, sans posture.
Merci à Samah et Oxmo pour leur justesse, leur douceur, leur intelligence vive.
C’est un épisode rare, comme je les aime.
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Dans cette édition de cet épisode solo et provenant de ma newsletter, je vous parle d’un sujet qui me touche intimement : l’amitié entre hommes et femmes.
Pendant longtemps, cela m’a semblé évident : oui, l’amitié homme-femme existe, profondément, sincèrement, durablement. Et pourtant, au fil des années, j’ai constaté à quel point cette évidence ne l’est pas pour tout le monde. Une rupture amoureuse m’a même forcé à reconsidérer mes certitudes.
Dans cet épisode, j’ai voulu creuser ce tabou persistant. Pourquoi nos sociétés sexualisent-elles systématiquement les relations mixtes ? Pourquoi est-ce encore si difficile d’assumer une amitié profonde entre un homme et une femme sans arrière-pensée ? De l’histoire de la philia grecque aux analyses de bell hooks, en passant par mes propres expériences, j’explore cette question sous toutes ses facettes.
J’y parle de mes amies – Émilie, Julie, Aurélie, et tant d'autres – qui m’ont formé, nourri, transformé. Je questionne les injonctions genrées, les scripts relationnels, les jalousies de couple, et je partage les outils que j’ai développés pour naviguer ces amitiés avec clarté, respect et authenticité.
Parce qu’au fond, ces amitiés m’ont appris à aimer mieux. Et je suis convaincu qu’elles sont un laboratoire relationnel d’une richesse infinie.
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Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L’Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary).
Un livre d’enquête d’intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l’on préfère souvent taire : l’État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d’euros d’aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.
Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.
J’ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique.
Une somme colossale d’argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l’intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l’efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.
Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j’ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d’impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d’euros d’aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d’euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d’impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.
Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.
Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l’absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public.
Caroline souligne que « ce qu’on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c’est là tout le nœud du problème : l’ignorance collective autour d’un sujet pourtant fondamental. Il ne s’agit pas ici d’être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n’y en a plus, de redonner du sens à l’utilisation de l’argent public.
Nous avons aussi discuté de la politique de l’offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n’a jamais eu lieu, des effets pervers d’un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s’appauvrissent. Le taux d’épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui.
Mais cet épisode, comme le livre, n’est pas seulement un constat accablant. C’est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu’en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.
Ce que je retiens de notre échange, c’est cette invitation à la lucidité et à l’action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L’argent public n’est pas abstrait. C’est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.
Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l’économie française.
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Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L’Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary).
Un livre d’enquête d’intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l’on préfère souvent taire : l’État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d’euros d’aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.
Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.
J’ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique.
Une somme colossale d’argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l’intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l’efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.
Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j’ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d’impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d’euros d’aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d’euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d’impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.
Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.
Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l’absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public.
Caroline souligne que « ce qu’on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c’est là tout le nœud du problème : l’ignorance collective autour d’un sujet pourtant fondamental. Il ne s’agit pas ici d’être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n’y en a plus, de redonner du sens à l’utilisation de l’argent public.
Nous avons aussi discuté de la politique de l’offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n’a jamais eu lieu, des effets pervers d’un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s’appauvrissent. Le taux d’épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui.
Mais cet épisode, comme le livre, n’est pas seulement un constat accablant. C’est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu’en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.
Ce que je retiens de notre échange, c’est cette invitation à la lucidité et à l’action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L’argent public n’est pas abstrait. C’est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.
Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l’économie française.
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Matthieu Ricard, moine bouddhiste, partage dans cet extrait sa vision profonde de la liberté intérieure.
J’ai adoré cette conversation dans son ensemble car elle touche à une question universelle : comment être libre… vraiment ?
Pas dans un sens politique ou matériel, mais au plus profond de soi.
Dans cet échange, je l’interroge sur cette quête de liberté que tant d’entre nous poursuivent, souvent en pensant qu’elle viendra de l’extérieur : l'argent, le confort, ou l'absence de contraintes. Et pourtant, comme Matthieu le rappelle avec sagesse, la véritable liberté commence dans notre esprit. Il nous invite à déconstruire nos automatismes mentaux, à comprendre comment nous sommes les jouets de nos émotions, et surtout à nous familiariser avec ce qu’est vraiment la méditation – loin des clichés.
Ce moment m’a aussi marqué par sa mise en garde précieuse sur les faux maîtres spirituels. Dans un monde où les repères s'effacent parfois, sa parole est une boussole essentielle.
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David Baverez est investisseur et vit depuis des années à Hong Kong. Il est aussi l’auteur du percutant ouvrage Bienvenue en économie de guerre et je suis content de revenir un peu à l'économie et à la géopolitique.
Il observe notre monde avec un regard aussi lucide que tranché avec ses biais bien sûr.
Dans cet épisode, j’ai voulu comprendre pourquoi il parle d’économie de guerre, ce que cela implique pour la France, pour l’Europe, et comment cela rebat les cartes du monde tel que nous le connaissions.
Nous avons beaucoup parlé de la Chine, évidemment, un pays que David connaît intimement. Mais aussi des États-Unis, de leur dette publique, de leur rapport à l’innovation, à la puissance.
De la France et de sa désindustrialisation volontaire.
D’une Europe qui vacille, accrochée à des illusions de puissance passée, et qui peine à reconnaître sa dépendance économique, numérique, énergétique, militaire… La France est passée d’une place de 4ème à 24ème en PIB/habitant en 20 ans. Et ce n’est pas un simple chiffre.
J’ai questionné David sur ce qu’il appelle un monde "apolaire", un monde dans lequel il n’existe plus de centre de gravité unique. Un monde fait de chaos, où les puissances intermédiaires, comme l’Arabie Saoudite ou la Turquie, jouent leur partition au gré de leurs intérêts.
Dans cet épisode, nous abordons :
David propose même un modèle inédit de gouvernance, à base de "7 papy-mamie flingueurs" pour sauver la France du chaos. Un épisode dense, remuant, mais ô combien nécessaire pour comprendre le monde qui vient.
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David Baverez est investisseur et vit depuis des années à Hong Kong. Il est aussi l’auteur du percutant ouvrage Bienvenue en économie de guerre et je suis content de revenir un peu à l'économie et à la géopolitique.
Il observe notre monde avec un regard aussi lucide que tranché avec ses biais bien sûr.
Dans cet épisode, j’ai voulu comprendre pourquoi il parle d’économie de guerre, ce que cela implique pour la France, pour l’Europe, et comment cela rebat les cartes du monde tel que nous le connaissions.
Nous avons beaucoup parlé de la Chine, évidemment, un pays que David connaît intimement. Mais aussi des États-Unis, de leur dette publique, de leur rapport à l’innovation, à la puissance.
De la France et de sa désindustrialisation volontaire.
D’une Europe qui vacille, accrochée à des illusions de puissance passée, et qui peine à reconnaître sa dépendance économique, numérique, énergétique, militaire… La France est passée d’une place de 4ème à 24ème en PIB/habitant en 20 ans. Et ce n’est pas un simple chiffre.
J’ai questionné David sur ce qu’il appelle un monde "apolaire", un monde dans lequel il n’existe plus de centre de gravité unique. Un monde fait de chaos, où les puissances intermédiaires, comme l’Arabie Saoudite ou la Turquie, jouent leur partition au gré de leurs intérêts.
Dans cet épisode, nous abordons :
David propose même un modèle inédit de gouvernance, à base de "7 papy-mamie flingueurs" pour sauver la France du chaos. Un épisode dense, remuant, mais ô combien nécessaire pour comprendre le monde qui vient.
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Voilà près de 3 ans que l'on vit au quotidien avec Chat GPT et si vous êtes comme moi, vous êtes tombés dedans. Et quand je dis « tombé »...parfois, je demande des choses tellement stupides par paresse intellectuelle que je me dis "Non mais Greg, qu'est-ce que tu es en train de devenir ?" Oui je me parle à la 2eme personne pas vous ?
Cette question dérangeante m'obsède depuis des semaines.
Nous sommes en train de vivre la plus grande révolution cognitive de l'histoire de l'humanité, on a ce double effet « whaouh » devant l'étendue de ce qui est possible de faire avec l'IA et cet effet « outch » en se demandant ce qui va bien pouvoir nous rester.
Mais personne ne semble se demander si nous ne sommes pas en train de nous lobotomiser nous-mêmes avec le sourire et l'enthousiasme de celui qui vient de découvrir qu'il peut faire ses devoirs sans réfléchir.
Vous aussi, vous ressentez cette sensation troublante ? Cette facilité presque obscène avec laquelle vous déléguez votre réflexion à une machine ? Cette petite culpabilité qui vous prend quand vous réalisez que vous n'avez plus ouvert un livre depuis que vous avez découvert que ChatGPT pouvait vous résumer n'importe quel ouvrage ?
Déjà qu'avec les réseaux sociaux on avait du mal à se concentrer plus de 1 page et demi, maintenant, de plus en plus... on lâche l'affaire carrément (heureusement que j’aime lire et que pour Vlan! j’y suis contraint en quelque sorte).
Rassurez-vous, nous sommes tous dans le même bateau mais il prend l'eau. Et c'est justement parce que nous sommes tous complices de cette paresse intellectuelle qu'il devient urgent d'ouvrir les yeux sur les vrais enjeux de l'I.A..
J'en ai tellement marre d'entendre que l'I.A. est un danger pour l'humanité et qu'elle va remplacer le travail...il faut prêter attention à qui tient ce genre de discours et se demander leurs motivations.
Spoiler alert : aucun modèle d'I.A. n'est rentable et ils ont besoin de lever des fonds et donc d'affirmer qu'ils représentent le futur.
D'ailleurs, si vous avez peur de vous faire remplacer par l'IA., j'ai interrogé des centaines de personnes et j'ai passé tout l'été à transformer ce que j'avais appris en un test pour calculer votre score de survie professionnel face à l'I.A. C'est gratuit et c'est ici.
Mais surtout, je vous l’annonce en avant première, j'ai créé une masterclass pour vraiment comprendre les impacts de l'I.A. dans le monde du travail.
D’ailleurs, exclusivement pour vous, j’ai créé un coupon de réduction de 50 Euros (99 Euros au lieu de 149) : NEWSLETTERGREG.
Le coupon n’est valable qu’une semaine donc profitez-en!
En tous cas, c'est un niveau de discours et de contenus que je ne vois nulle part mais qui devrait vraiment transformer votre perspective sur le sujet.
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Cédric Ronstein est créateur de contenu, podcasteur et père engagé. Ceci est la partie 1 du podcast.
Il est surtout connu pour Papatriarcat, un compte instagram et un podcast incontournable sur la parentalité consciente.
On se suit mutuellement depuis longtemps donc j'étais vraiment ravi de recevoir Cédric sur le podcast
Dans cet épisode, nous parlons de paternité, mais aussi de parentalité dans son ensemble, avec une perspective très engagée : celle de remettre l’enfant au centre tout en questionnant les fondements patriarcaux de notre éducation.
J’ai questionné Cédric sur son parcours personnel, sur ce qui l’a poussé à créer ce podcast, et sur sa prise de conscience en tant que père. Nous avons discuté du poids des injonctions sociales, de l’adultisme, de l’infantisme, et de ce que cela signifie d’être un "nouveau père" aujourd’hui. Il nous partage son cheminement, de la violence éducative subie dans son enfance à sa volonté de bâtir une parentalité respectueuse, non violente et égalitaire.
J’aborde aussi, avec lui, la place des hommes dans la parentalité, leur rôle trop souvent secondaire, et la pression immense qui continue de peser sur les mères. Nous parlons sans détour de charge mentale, de burn-out parental, mais aussi de ces fausses représentations de pères exemplaires qu'on applaudit pour avoir simplement... fait leur part.
Un épisode riche, parfois dur, souvent éclairant, que j’ai adoré enregistrer. J’espère qu’il suscitera chez vous autant de réflexions que chez moi.
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