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Vlan!

Gregory Pouy

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[SOLO]  Apprendre à gérer une discussion compliquée!  cover placeholder
[SOLO] Apprendre à gérer une discussion compliquée!
35 min • 29/05/2025

Détails

Quand avez-vous changé d'avis pour la dernière fois sur quelque chose d'important ?
Cet épisode est une lecture de ma newsletter à laquelle vous pouvez vous abonner ici !
Cette question dérangeante révèle notre époque : nous vivons dans des bulles algorithmiques qui nous nourrissent exclusivement de ce qui conforte nos opinions. Résultat : nous sommes devenus des forteresses intellectuelles, fermées sur elles-mêmes.

Je confesse éviter systématiquement les invités avec qui je suis en désaccord profond sur mon podcast - par peur de ne pas être assez combatif.
Cette contradiction personnelle illustre un problème collectif : nous avons perdu l'art du désaccord constructif.

Pourtant, les scientifiques sont heureux quand ils découvrent qu'ils ont tort, car cela signifie qu'ils vont apprendre quelque chose de nouveau.
Les frères Wright se disputaient violemment sur les détails techniques, mais voyaient cette friction comme un ingrédient de la vérité - c'est ainsi qu'ils ont inventé l'avion.
Cet épisode explore 4 niveaux d'écoute qui transforment nos conversations : de l'écoute automatique ("je sais déjà ce qu'il va dire") à l'écoute générative (où émergent des solutions qu'aucune partie n'avait imaginées). Elle révèle comment passer de "contre quoi te bats-tu ?" à "pour quoi te bats-tu ?" - une question qui transforme les conflits en collaborations potentielles.

J'ai fait égalément référence à la méthode Gordon Crossing (à écouter ici) et à Laurent Combalbert du RAID.

L'objectif n'est pas d'éliminer les désaccords, mais d'apprendre à les naviguer avec curiosité.
Car si vous tenez quelque chose pour vrai, son exact opposé l'est probablement aussi. Et c'est peut-être là que commence la vraie intelligence collective.

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#352 La pensée perverse au pouvoir (partie 2) avec Marc Joly cover placeholder
#352 La pensée perverse au pouvoir (partie 2) avec Marc Joly
35 min • 27/05/2025

Détails

Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.

Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m’a recommandé de discuter avec Marc, je n’ai pas hésité une seconde.
Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l’aune des comportements politiques qu’on observe aujourd’hui. J’avais envie d’aller au-delà de l’indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.

Dans cet épisode, j’ai eu le plaisir – et l’honnêteté, parfois l’inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d’Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.

On a parlé de son parcours, de ce qui l’a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s’inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J’ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.

Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n’est plus une tare mais une posture de conquête.

J’ai questionné Marc sur l’avenir, sur l’écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C’est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu’on a besoin de comprendre ce qu’on vit pour pouvoir y faire face.

Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.

5 citations marquantes

  1. « Ce n’est pas le pouvoir qui pervertit, ce sont les pervers qui sont attirés par le pouvoir. »
  2. « Macron fait exactement l’inverse de tout ce qu’il dit. »
  3. « La pensée perverse au pouvoir, c’est une stratégie de domination fondée sur le déni. »
  4. « Le pervers narcissique séduit pour mieux dominer. »
  5. « Ce n’est pas un président, c’est un imposteur habillé d’empathie. »

10 questions structurées posées dans l'interview

  1. Pourquoi avoir choisi d’étudier la perversion narcissique ?
  2. Comment passe-t-on de cette étude à un livre sur le pouvoir ?
  3. Qu’est-ce que la perversion narcissique selon la définition psychanalytique ?
  4. Pourquoi ce terme est-il souvent mal utilisé aujourd’hui ?
  5. Macron incarne-t-il cette pensée perverse ?
  6. Quelle est la différence entre Macron et Trump dans leur rapport au pouvoir ?
  7. Le pouvoir pervertit-il ou attire-t-il les pervers ?
  8. Peut-on diagnostiquer quelqu’un à distance ?
  9. Quel rôle joue Brigitte Macron dans cette dynamique ?
  10. Le système politique français favorise-t-il l’émergence de tels profils ?

Timestamps clés pour YouTube

  • 00:00 Introduction par Grégory Pouy
  • 02:25 Début de l’interview avec Marc Joly
  • 04:00 De la perversion narcissique à la pensée au pouvoir
  • 07:00 Définition de la perversion narcissique
  • 13:00 Le pouvoir attire-t-il les pervers ?
  • 20:00 Emmanuel Macron : manipulation et disqualification
  • 30:00 Parallèle entre Macron et les relations toxiques
  • 45:00 Trump et le narcissisme grandiose
  • 56:00 Déni pervers et politique actuelle
  • 01:03:00 Le rôle du couple Brigitte-Emmanuel Macron

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#352 La pensée perverse au pouvoir (partie 1)  avec Marc Joly cover placeholder
#352 La pensée perverse au pouvoir (partie 1) avec Marc Joly
44 min • 27/05/2025

Détails

Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.

Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m’a recommandé de discuter avec Marc, je n’ai pas hésité une seconde.
Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l’aune des comportements politiques qu’on observe aujourd’hui. J’avais envie d’aller au-delà de l’indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.

Dans cet épisode, j’ai eu le plaisir – et l’honnêteté, parfois l’inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d’Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.

On a parlé de son parcours, de ce qui l’a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s’inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J’ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.

Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n’est plus une tare mais une posture de conquête.

J’ai questionné Marc sur l’avenir, sur l’écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C’est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu’on a besoin de comprendre ce qu’on vit pour pouvoir y faire face.

Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.

5 citations marquantes

  1. « Ce n’est pas le pouvoir qui pervertit, ce sont les pervers qui sont attirés par le pouvoir. »
  2. « Macron fait exactement l’inverse de tout ce qu’il dit. »
  3. « La pensée perverse au pouvoir, c’est une stratégie de domination fondée sur le déni. »
  4. « Le pervers narcissique séduit pour mieux dominer. »
  5. « Ce n’est pas un président, c’est un imposteur habillé d’empathie. »

10 questions structurées posées dans l'interview

  1. Pourquoi avoir choisi d’étudier la perversion narcissique ?
  2. Comment passe-t-on de cette étude à un livre sur le pouvoir ?
  3. Qu’est-ce que la perversion narcissique selon la définition psychanalytique ?
  4. Pourquoi ce terme est-il souvent mal utilisé aujourd’hui ?
  5. Macron incarne-t-il cette pensée perverse ?
  6. Quelle est la différence entre Macron et Trump dans leur rapport au pouvoir ?
  7. Le pouvoir pervertit-il ou attire-t-il les pervers ?
  8. Peut-on diagnostiquer quelqu’un à distance ?
  9. Quel rôle joue Brigitte Macron dans cette dynamique ?
  10. Le système politique français favorise-t-il l’émergence de tels profils ?

Timestamps clés pour YouTube

  • 00:00 Introduction par Grégory Pouy
  • 02:25 Début de l’interview avec Marc Joly
  • 04:00 De la perversion narcissique à la pensée au pouvoir
  • 07:00 Définition de la perversion narcissique
  • 13:00 Le pouvoir attire-t-il les pervers ?
  • 20:00 Emmanuel Macron : manipulation et disqualification
  • 30:00 Parallèle entre Macron et les relations toxiques
  • 45:00 Trump et le narcissisme grandiose
  • 56:00 Déni pervers et politique actuelle
  • 01:03:00 Le rôle du couple Brigitte-Emmanuel Macron

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[MOMENT] Comment concrêtement réguler son stress avec ludovic Leroux cover placeholder
[MOMENT] Comment concrêtement réguler son stress avec ludovic Leroux
11 min • 22/05/2025

Détails

Ceci est un "moment", c’est-à-dire un extrait d’un épisode plus long déjà diffusé sur Vlan!

Ludovic Leroux est coach, formateur et spécialiste de l’accompagnement humain. À travers son parcours mêlant sport, psychologie et pratique corporelle, il s’est forgé une expertise unique sur l’intégration des savoirs par le corps. Dans cet extrait de notre conversation, j’ai voulu comprendre ce qui fait que, bien souvent, on « sait » quoi faire pour aller mieux... mais on ne le fait pas.

Avec Ludovic, on est allé au cœur de cette problématique. Il explique avec simplicité et clarté pourquoi la théorie ne suffit pas, surtout dans le domaine du développement personnel. J’ai aimé sa manière très concrète de ramener les apprentissages au corps, à la physiologie, à l’expérience vécue. Il évoque les quatre portes d’entrée qui permettent de réguler notre système nerveux : le mental (par la visualisation), la physiologie (à travers la respiration), le corps mécanique (grâce au mouvement, au stretching, au yoga), et l’esprit (via la connexion à la nature, la méditation ou encore le lien social).

Ce qui m’a marqué, c’est cette idée que nous connaissons souvent les outils – comme la cohérence cardiaque – mais que nous les utilisons seulement en pompier, quand ça va mal, plutôt que comme des entraînements réguliers. Ludovic nous invite à changer ce rapport à la pratique, à transformer des petits gestes simples (soupirs, bâillements, étirements, respiration) en véritables rituels de régulation. Il parle aussi de la fameuse douche froide, non pas comme un défi de guerrier, mais comme un moyen d’apprendre à ne pas fuir l’inconfort et à reprogrammer notre rapport au stress.

Dans cet épisode, nous parlons donc de comment « faire descendre » les apprentissages dans le corps, d’observation de soi, de rituels, de reconnexion et de responsabilité personnelle. Une plongée passionnante pour toutes celles et ceux qui veulent incarner ce qu’ils apprennent, plutôt que de juste l’accumuler dans la tête.

Un moment puissant, inspirant, et profondément pratico-pratique.

Citations marquantes

  1. "La différence, c’est : est-ce que je le fais déjà ?"
  2. "Notre système nerveux ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire."
  3. "Ce n’est pas quand ça ne va pas qu’il faut respirer, c’est tout le temps."
  4. "Trois soupirs intentionnels suffisent parfois à calmer notre système nerveux."
  5. "La douche froide, c’est un exercice pour reprendre le contrôle de sa survie."

10 questions structurées posées

  1. C’est quoi l'entraînement pour intégrer les apprentissages ?
  2. Comment passer de la théorie à la pratique ?
  3. Quels sont les accès au système nerveux ?
  4. Quel est le rôle de la visualisation ?
  5. Comment utiliser efficacement la respiration ?
  6. Peux-tu donner un exercice simple de cohérence cardiaque ?
  7. Quel est le lien entre le corps et le stress mécanique ?
  8. Quels rituels quotidiens recommandes-tu pour détendre le corps ?
  9. Quel est l’effet du bâillement sur le système nerveux ?
  10. Pourquoi prendre des douches froides est bénéfique ?

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#351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 2) avec Antoine Foucher cover placeholder
#351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 2) avec Antoine Foucher
43 min • 20/05/2025

Détails

Antoine Foucher est un homme de l’ombre devenu penseur engagé. Ancien directeur de cabinet au ministère du Travail sous Macron, conseiller de Xavier Bertrand et ex-numéro deux du MEDEF, il a longtemps évolué dans les cercles du pouvoir. Pourtant, c’est avec un livre coup de poing — "En finir avec le travail qui ne paie plus" — qu’il vient aujourd’hui dénoncer un dysfonctionnement profond de notre société.

Je dois vous dire que j’ai été très surpris, et aussi très curieux, en découvrant son livre. Un “mec de droite” qui remet en cause l’efficacité du travail comme moteur de progrès social ? J’ai eu envie d’en savoir plus. Et je n’ai pas été déçu.

Dans cet épisode, nous parlons de sujets brûlants et pourtant trop rarement abordés avec autant de clarté : pourquoi la majorité des gens qui bossent ne parviennent plus à améliorer leur niveau de vie ? Pourquoi, malgré l’explosion de la productivité et l’essor du numérique, le sentiment de déclassement s’accentue ? Pourquoi a-t-on l’impression que nos efforts ne servent à rien, que le travail n’a plus de sens ni de récompense ?

J’ai voulu comprendre avec Antoine ce qui coince. Ensemble, nous avons abordé les vraies causes : une fiscalité déséquilibrée, une désindustrialisation massive, un modèle de répartition devenu obsolète.
Il m’a aussi expliqué pourquoi le capital est aujourd’hui bien moins taxé que le travail, et en quoi cela façonne une société de rentiers plus que de bâtisseurs.
Nous avons parlé retraites, héritage, méritocratie, et surtout, de la nécessité de refonder notre pacte social pour redonner du sens au travail.

Ce qui m’a marqué, c’est à quel point Antoine est précis dans ses diagnostics, étayé dans ses chiffres, mais aussi profondément humain dans ses propositions. Il ne cherche pas à cliver, mais à réconcilier. Ce n’est pas un discours partisan, c’est un cri d’alerte lucide sur l’avenir que nous préparons pour les générations futures.

Un épisode dense, engagé, mais aussi porteur d’espoir — parce qu’il ouvre des pistes pour sortir de l’impasse. Si comme moi, vous vous interrogez sur l’utilité de vos efforts au quotidien, sur la justice de notre système ou sur ce que signifie vraiment “réussir” aujourd’hui, alors cet épisode est fait pour vous.

5 Citations marquantes

  1. « Pour la première fois depuis 1945, travailler ne permet plus d’améliorer son niveau de vie. »
  2. « Le problème, ce n’est pas que l’argent va aux riches ou aux pauvres. Il va aux retraites. »
  3. « On est en train de redevenir une société d’héritiers. »
  4. « Le capital est taxé à 30 %, le travail à 46 %. »
  5. « Plus on a d'argent, moins c’est difficile d’en gagner. »

10 Questions posées dans l’interview

  1. Pourquoi dis-tu que le travail ne paye plus ?
  2. Est-ce que l’immobilier est pris en compte dans tes calculs ?
  3. Où est passé l’argent généré par la productivité ?
  4. Est-ce qu’on aurait dû investir dans l’industrie plutôt que dans l’IA ?
  5. Pourquoi les services peu qualifiés stagnent-ils en termes de salaires ?
  6. Est-ce que l'argent est vraiment parti chez les riches ou les pauvres ?
  7. Comment expliques-tu le creusement entre brut et net ?
  8. Quel rôle jouent les retraites dans cette dynamique ?
  9. Peut-on encore s’en sortir sans héritage ?
  10. Est-ce juste que le capital soit moins taxé que le travail ?

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#351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1)  avec Antoine Foucher cover placeholder
#351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1) avec Antoine Foucher
44 min • 20/05/2025

Détails

Antoine Foucher est un homme de l’ombre devenu penseur engagé. Ancien directeur de cabinet au ministère du Travail sous Macron, conseiller de Xavier Bertrand et ex-numéro deux du MEDEF, il a longtemps évolué dans les cercles du pouvoir. Pourtant, c’est avec un livre coup de poing — "En finir avec le travail qui ne paie plus" — qu’il vient aujourd’hui dénoncer un dysfonctionnement profond de notre société.

Je dois vous dire que j’ai été très surpris, et aussi très curieux, en découvrant son livre. Un “mec de droite” qui remet en cause l’efficacité du travail comme moteur de progrès social ? J’ai eu envie d’en savoir plus. Et je n’ai pas été déçu.

Dans cet épisode, nous parlons de sujets brûlants et pourtant trop rarement abordés avec autant de clarté : pourquoi la majorité des gens qui bossent ne parviennent plus à améliorer leur niveau de vie ? Pourquoi, malgré l’explosion de la productivité et l’essor du numérique, le sentiment de déclassement s’accentue ? Pourquoi a-t-on l’impression que nos efforts ne servent à rien, que le travail n’a plus de sens ni de récompense ?

J’ai voulu comprendre avec Antoine ce qui coince. Ensemble, nous avons abordé les vraies causes : une fiscalité déséquilibrée, une désindustrialisation massive, un modèle de répartition devenu obsolète.
Il m’a aussi expliqué pourquoi le capital est aujourd’hui bien moins taxé que le travail, et en quoi cela façonne une société de rentiers plus que de bâtisseurs.
Nous avons parlé retraites, héritage, méritocratie, et surtout, de la nécessité de refonder notre pacte social pour redonner du sens au travail.

Ce qui m’a marqué, c’est à quel point Antoine est précis dans ses diagnostics, étayé dans ses chiffres, mais aussi profondément humain dans ses propositions. Il ne cherche pas à cliver, mais à réconcilier. Ce n’est pas un discours partisan, c’est un cri d’alerte lucide sur l’avenir que nous préparons pour les générations futures.

Un épisode dense, engagé, mais aussi porteur d’espoir — parce qu’il ouvre des pistes pour sortir de l’impasse. Si comme moi, vous vous interrogez sur l’utilité de vos efforts au quotidien, sur la justice de notre système ou sur ce que signifie vraiment “réussir” aujourd’hui, alors cet épisode est fait pour vous.

5 Citations marquantes

  1. « Pour la première fois depuis 1945, travailler ne permet plus d’améliorer son niveau de vie. »
  2. « Le problème, ce n’est pas que l’argent va aux riches ou aux pauvres. Il va aux retraites. »
  3. « On est en train de redevenir une société d’héritiers. »
  4. « Le capital est taxé à 30 %, le travail à 46 %. »
  5. « Plus on a d'argent, moins c’est difficile d’en gagner. »

10 Questions posées dans l’interview

  1. Pourquoi dis-tu que le travail ne paye plus ?
  2. Est-ce que l’immobilier est pris en compte dans tes calculs ?
  3. Où est passé l’argent généré par la productivité ?
  4. Est-ce qu’on aurait dû investir dans l’industrie plutôt que dans l’IA ?
  5. Pourquoi les services peu qualifiés stagnent-ils en termes de salaires ?
  6. Est-ce que l'argent est vraiment parti chez les riches ou les pauvres ?
  7. Comment expliques-tu le creusement entre brut et net ?
  8. Quel rôle jouent les retraites dans cette dynamique ?
  9. Peut-on encore s’en sortir sans héritage ?
  10. Est-ce juste que le capital soit moins taxé que le travail ?

Timestamps clés pour YouTube

  • 00:00 — Introduction de Grégory et présentation d’Antoine Fouché
  • 01:30 — Pourquoi le travail ne paye plus ?
  • 05:00 — Immobilier et stagnation du pouvoir d’achat
  • 10:00 — Le paradoxe du niveau de vie en France
  • 15:00 — Désindustrialisation et effets sur les salaires
  • 20:00 — Le vrai coût des retraites dans les finances publiques
  • 30:00 — Société d’héritiers : quel avenir pour les jeunes ?
  • 40:00 — Fiscalité : capital vs travail
  • 45:00 — Quelles solutions fiscales concrètes ?

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[SOLO] On s'en fout de la longévité : guide pour ceux que ça saoule mais qui veulent quand même vivre en bonne santé cover placeholder
[SOLO] On s'en fout de la longévité : guide pour ceux que ça saoule mais qui veulent quand même vivre en bonne santé
31 min • 15/05/2025

Détails

Est-ce qu'on doit vraiment renoncer aux plaisirs immédiats pour des bénéfices lointains et incertains?
Entre la pizza réconfortante du vendredi soir, le verre de vin qui détend après une journée stressante et Netflix qui nous tend les bras... qui a envie de penser à son corps dans 30 ans?

Une amie m'a même confié que passer une semaine dans une clinique de longévité serait son "pire cauchemar" – et je la comprends parfaitement!

Dans cet épisode sans filtre, je partage mon rapport personnel à la longévité, marqué par la perte prématurée de mon père à 64 ans.

J'explore comment sa philosophie – "Il faut bien mourir de quelque chose, ça ne sert à rien de vivre si je ne peux pas boire et manger comme j'en ai envie" – m'a paradoxalement poussé à m'intéresser à la science du vieillissement.

Sans moralisation ni injonctions, je vous révèle les découvertes surprenantes faites lors de mon séjour dans une clinique de longévité, où j'étais – étonnamment – le seul à utiliser quotidiennement la salle de sport et la piscine depuis des mois.

Vous découvrirez pourquoi votre âge "officiel" est un mensonge total et que vous avez en réalité 4 âges différents: chronologique, physiologique, ressenti et cérébral.

Comment connaître votre âge biologique réel? Il pourrait être très différent de celui de votre carte d'identité!

Je vous explique pourquoi le vieillissement s'accélère vraiment à partir de 25 ans et comment les impacts de notre mode de vie deviennent de plus en plus marqués avec le temps.

Je déconstruis également plusieurs mythes tenaces: pourquoi les sushis que vous pensez "healthy" sont en réalité bourrés de sucre caché et d'un riz blanc à indice glycémique stratosphérique; comment un simple problème moteur de la langue peut causer des tensions dorsales et des tendinites récurrentes; et pourquoi, selon la science actuelle, aucune dose d'alcool n'est véritablement bénéfique pour la santé (désolé de casser ce mythe!).

Entre approches high-tech (intelligence artificielle, épigénétique, thérapie cellulaire) et retour aux fondamentaux (alimentation non transformée, activité physique quotidienne, vie sociale riche), je vous présente le double mouvement fascinant de la médecine de longévité moderne.

Vous apprendrez pourquoi distinguer faim émotionnelle et faim physiologique est crucial, comment les méthodes de cuisson influencent votre santé, et pourquoi 5 minutes de respiration matinale peuvent transformer non seulement votre journée, mais potentiellement votre espérance de vie.

Je partage également mon expérience personnelle des tests avancés en clinique: analyses de métaux lourds, microbiote, épigénétique...

Mais surtout, je vous explique comment les principes fondamentaux accessibles à tous représentent déjà 80% du travail, sans nécessiter de cliniques coûteuses. Vous découvrirez les secrets des "zones bleues" où vivent les centenaires, et pourquoi leurs liens sociaux sont peut-être plus importants que leur alimentation.

Dans un monde obsédé par l'optimisation, je vous propose une approche progressive et réaliste: pourquoi vouloir tout changer d'un coup est le meilleur moyen d'échouer, et comment une seule habitude bien intégrée peut déclencher une transformation durable. Je partage mes propres défis et imperfections – ces jours où je mange trop, bois un verre de trop, ou zappe le sport – tout en montrant comment chaque journée offre une nouvelle opportunité.

Cet épisode ne vous dictera pas quoi faire, mais vous donnera les clés pour faire des choix éclairés. Parce qu'au fond, la question n'est pas "voulez-vous vivre longtemps?" mais plutôt "comment voulez-vous vous sentir dans votre corps pour les 20, 30 ou 50 prochaines années?" Un guide sans culpabilité ni contrainte excessive pour tous ceux que ça saoule mais qui veulent quand même vivre longtemps et bien.

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#350 Un reporter de guerre vous dévoile l'enfer des massacres de masse avec Laurent Larcher (partie 2)
37 min • 13/05/2025

Détails

Laurent Larcher, grand reporter à La Croix, spécialiste des conflits africains, est l’invité de cet épisode puissant.
Je sais bien qu'on n’a pas envie de regarder les massacres de masse et qu'on préfère regarder ailleurs mais vous allez voir que cet épisode va vous permettre avec douceur et lucidité de mieux comprendre un phénomène qu'on arrive pas à saisir autrement.
Laurent est également l’auteur du livre La fureur et l’extase, dans lequel il interroge notre rapport collectif à la violence de masse.

J’ai reçu Laurent avec une émotion particulière, parce que son regard, affûté par des années de terrain — Rwanda, Soudan, Centrafrique — vient interroger en profondeur ce que nous voyons, ou plutôt, ce que nous choisissons de ne pas voir.

Dans cet épisode, nous parlons de l’horreur brute, des massacres de masse dont les victimes deviennent des chiffres, vidées de leur humanité. Pourquoi certains conflits sont-ils invisibles alors qu’ils comptent des centaines de milliers de morts ? Pourquoi cette indifférence crasse quand les victimes sont africaines ? Quel rôle jouent les médias, les réseaux sociaux, ou notre propre confort intellectuel dans ce mécanisme d’abstraction ?

J’ai questionné Laurent sur le processus qui mène des citoyens ordinaires à participer à l’indicible. Il m’a parlé du plaisir, parfois de la joie qu’ont certains à tuer, une idée dérangeante mais nécessaire à regarder en face. Nous avons aussi parlé du colonialisme, de la manière dont notre regard est encore structuré par un imaginaire de domination, inconscient mais puissant.

C’est un épisode intense, qui dérange, mais que je crois essentiel. Il ne s’agit pas de se flageller, mais de comprendre que ce que nous choisissons de voir — ou non — a un impact direct sur les vies humaines. Je vous invite à l’écouter avec attention, à rester avec l’inconfort, et à vous interroger.



5 citations marquantes

  1. "Plus le nombre est important, moins on en prend la mesure."
  2. "Ce qu’on reproche à Hitler, c’est d’avoir traité les Français comme les Français ont traité leurs colonies."
  3. "Eux, c’est nous. Et nous, c’est eux."
  4. "On ne voit pas ce qu’on voit, car notre œil est imprégné de nos représentations."
  5. "Ne soyons jamais dans l’abstrait : chaque victime mérite un nom, une histoire."

10 questions structurées posées dans l'interview

  1. Qu’est-ce qui vous a donné la force ou l’envie d’écrire ce livre ?
  2. Pourquoi certains massacres attirent-ils toute notre attention, quand d'autres sombrent dans l’indifférence ?
  3. Comment peut-on encore humaniser des dizaines de milliers de morts ?
  4. Pourquoi les conflits en Afrique reçoivent-ils si peu d'attention médiatique en France ?
  5. Est-ce que cette indifférence relève d’un racisme structurel ?
  6. Qu’est-ce que ces violences disent de nous, en tant qu’humains ?
  7. Quel est le processus psychologique qui pousse des individus ordinaires à devenir des bourreaux ?
  8. Comment avez-vous, en tant qu’homme, survécu à tant d’atrocités ?
  9. Que peut-on faire, à notre niveau, face à cette violence ?
  10. Pourquoi devient-on reporter de guerre ?

Timestamps clés pour YouTube

  • 00:00 – Introduction par Grégory : comprendre la violence de masse
  • 02:00 – Pourquoi Laurent Larcher a écrit La fureur et l’extase
  • 07:00 – Abstraction des chiffres, perte d’humanité
  • 09:30 – Invisibilisation des massacres africains
  • 12:00 – "C’est ça, l’Afrique" : le racisme insidieux dans notre perception
  • 17:00 – Le plaisir de tuer, expérience de lynchage
  • 22:30 – Le rôle des médias et la désinhibition
  • 28:00 – La nuance, ce luxe disparu
  • 34:00 – Ce que l’imaginaire colonial nous empêche de voir
  • 46:00 – Hommage à Camille Lepage et l’engagement personnel
  • 52:00 – Que peut-on faire, concrètement ?

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#350 Un reporter de guerre vous dévoile l'enfer des massacres de masse avec Laurent Larcher (partie 1) cover placeholder
#350 Un reporter de guerre vous dévoile l'enfer des massacres de masse avec Laurent Larcher (partie 1)
41 min • 13/05/2025

Détails

Laurent Larcher, grand reporter à La Croix, spécialiste des conflits africains, est l’invité de cet épisode puissant.
Je sais bien qu'on n’a pas envie de regarder les massacres de masse et qu'on préfère regarder ailleurs mais vous allez voir que cet épisode va vous permettre avec douceur et lucidité de mieux comprendre un phénomène qu'on arrive pas à saisir autrement.
Laurent est également l’auteur du livre La fureur et l’extase, dans lequel il interroge notre rapport collectif à la violence de masse.

J’ai reçu Laurent avec une émotion particulière, parce que son regard, affûté par des années de terrain — Rwanda, Soudan, Centrafrique — vient interroger en profondeur ce que nous voyons, ou plutôt, ce que nous choisissons de ne pas voir.

Dans cet épisode, nous parlons de l’horreur brute, des massacres de masse dont les victimes deviennent des chiffres, vidées de leur humanité. Pourquoi certains conflits sont-ils invisibles alors qu’ils comptent des centaines de milliers de morts ? Pourquoi cette indifférence crasse quand les victimes sont africaines ? Quel rôle jouent les médias, les réseaux sociaux, ou notre propre confort intellectuel dans ce mécanisme d’abstraction ?

J’ai questionné Laurent sur le processus qui mène des citoyens ordinaires à participer à l’indicible. Il m’a parlé du plaisir, parfois de la joie qu’ont certains à tuer, une idée dérangeante mais nécessaire à regarder en face. Nous avons aussi parlé du colonialisme, de la manière dont notre regard est encore structuré par un imaginaire de domination, inconscient mais puissant.

C’est un épisode intense, qui dérange, mais que je crois essentiel. Il ne s’agit pas de se flageller, mais de comprendre que ce que nous choisissons de voir — ou non — a un impact direct sur les vies humaines. Je vous invite à l’écouter avec attention, à rester avec l’inconfort, et à vous interroger.



5 citations marquantes

  1. "Plus le nombre est important, moins on en prend la mesure."
  2. "Ce qu’on reproche à Hitler, c’est d’avoir traité les Français comme les Français ont traité leurs colonies."
  3. "Eux, c’est nous. Et nous, c’est eux."
  4. "On ne voit pas ce qu’on voit, car notre œil est imprégné de nos représentations."
  5. "Ne soyons jamais dans l’abstrait : chaque victime mérite un nom, une histoire."

10 questions structurées posées dans l'interview

  1. Qu’est-ce qui vous a donné la force ou l’envie d’écrire ce livre ?
  2. Pourquoi certains massacres attirent-ils toute notre attention, quand d'autres sombrent dans l’indifférence ?
  3. Comment peut-on encore humaniser des dizaines de milliers de morts ?
  4. Pourquoi les conflits en Afrique reçoivent-ils si peu d'attention médiatique en France ?
  5. Est-ce que cette indifférence relève d’un racisme structurel ?
  6. Qu’est-ce que ces violences disent de nous, en tant qu’humains ?
  7. Quel est le processus psychologique qui pousse des individus ordinaires à devenir des bourreaux ?
  8. Comment avez-vous, en tant qu’homme, survécu à tant d’atrocités ?
  9. Que peut-on faire, à notre niveau, face à cette violence ?
  10. Pourquoi devient-on reporter de guerre ?

Timestamps clés pour YouTube

  • 00:00 – Introduction par Grégory : comprendre la violence de masse
  • 02:00 – Pourquoi Laurent Larcher a écrit La fureur et l’extase
  • 07:00 – Abstraction des chiffres, perte d’humanité
  • 09:30 – Invisibilisation des massacres africains
  • 12:00 – "C’est ça, l’Afrique" : le racisme insidieux dans notre perception
  • 17:00 – Le plaisir de tuer, expérience de lynchage
  • 22:30 – Le rôle des médias et la désinhibition
  • 28:00 – La nuance, ce luxe disparu
  • 34:00 – Ce que l’imaginaire colonial nous empêche de voir
  • 46:00 – Hommage à Camille Lepage et l’engagement personnel
  • 52:00 – Que peut-on faire, concrètement ?

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[MOMENT] Doit-on faire confiance à son intuition avec Olivier Sibony
7 min • 08/05/2025

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Ce moment est un extrait de l'épisode d'Olivier Sibony sur la prise de décision et sur les biais.

Olivier a écrit son livre avec le psychologue prix Nobel en économie Daniel Kahneman et dans ce moment nous traitons spécifiquement de l'intuition.

Dans cet épisode, nous parlons de ces fameuses décisions « prises avec les tripes » : faut-il leur faire confiance ? J’ai questionné Olivier sur la manière dont nos jugements intuitifs se forment, notamment dans des contextes critiques comme le recrutement ou même les choix personnels, comme celui de se marier.
Il m’a partagé une anecdote fascinante sur les méthodes d’évaluation dans l’armée israélienne et comment une intuition bien placée — mais tardive — peut enrichir une analyse rigoureuse. Nous avons aussi discuté des limites de l’intuition dans les relations amoureuses et de la manière dont la croyance dans le coup de foudre influence notre engagement. Un épisode essentiel pour mieux comprendre comment notre cerveau décide, souvent malgré nous.

5 citations marquantes

  1. « L’intuition, on n’est pas prêt à s’en passer. »
  2. « Ce n’est pas l’intuition quand je regarde le candidat sortir de l’ascenseur, c’est quand je l’ai évalué pendant une heure et demie. »
  3. « Même quand on sait que l’intuition ne marche pas, on continue de s’y fier. »
  4. « L’intuition n’est pas à supprimer, elle est à remettre à plus tard. »
  5. « Ce n’est pas choisir la bonne personne, c’est faire en sorte que ça marche. »

10 questions structurées

  1. Quelle place l’intuition a-t-elle dans le jugement ?
  2. Pourquoi continue-t-on à faire confiance à notre intuition malgré les preuves ?
  3. Que révèle le fait qu’on s’appuie encore sur l’intuition en recrutement ?
  4. Comment concilier intuition et rigueur analytique ?
  5. À quel moment l’intuition devient-elle utile dans le processus décisionnel ?
  6. Peux-tu nous raconter l’expérience menée dans l’armée israélienne ?
  7. Pourquoi le jugement intuitif post-analyse est-il plus efficace ?
  8. L’intuition fonctionne-t-elle dans les grandes décisions personnelles ?
  9. Devrait-on appliquer une grille analytique à la décision de se marier ?
  10. Est-ce que les relations issues des apps fonctionnent mieux que la moyenne ?

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