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Quand avez-vous changé d'avis pour la dernière fois sur quelque chose d'important ?
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Cette question dérangeante révèle notre époque : nous vivons dans des bulles algorithmiques qui nous nourrissent exclusivement de ce qui conforte nos opinions. Résultat : nous sommes devenus des forteresses intellectuelles, fermées sur elles-mêmes.
Je confesse éviter systématiquement les invités avec qui je suis en désaccord profond sur mon podcast - par peur de ne pas être assez combatif.
Cette contradiction personnelle illustre un problème collectif : nous avons perdu l'art du désaccord constructif.
Pourtant, les scientifiques sont heureux quand ils découvrent qu'ils ont tort, car cela signifie qu'ils vont apprendre quelque chose de nouveau.
Les frères Wright se disputaient violemment sur les détails techniques, mais voyaient cette friction comme un ingrédient de la vérité - c'est ainsi qu'ils ont inventé l'avion.
Cet épisode explore 4 niveaux d'écoute qui transforment nos conversations : de l'écoute automatique ("je sais déjà ce qu'il va dire") à l'écoute générative (où émergent des solutions qu'aucune partie n'avait imaginées). Elle révèle comment passer de "contre quoi te bats-tu ?" à "pour quoi te bats-tu ?" - une question qui transforme les conflits en collaborations potentielles.
J'ai fait égalément référence à la méthode Gordon Crossing (à écouter ici) et à Laurent Combalbert du RAID.
L'objectif n'est pas d'éliminer les désaccords, mais d'apprendre à les naviguer avec curiosité.
Car si vous tenez quelque chose pour vrai, son exact opposé l'est probablement aussi. Et c'est peut-être là que commence la vraie intelligence collective.
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Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.
Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m’a recommandé de discuter avec Marc, je n’ai pas hésité une seconde.
Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l’aune des comportements politiques qu’on observe aujourd’hui. J’avais envie d’aller au-delà de l’indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.
Dans cet épisode, j’ai eu le plaisir – et l’honnêteté, parfois l’inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d’Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.
On a parlé de son parcours, de ce qui l’a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s’inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J’ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.
Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n’est plus une tare mais une posture de conquête.
J’ai questionné Marc sur l’avenir, sur l’écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C’est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu’on a besoin de comprendre ce qu’on vit pour pouvoir y faire face.
Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.
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Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.
Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m’a recommandé de discuter avec Marc, je n’ai pas hésité une seconde.
Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l’aune des comportements politiques qu’on observe aujourd’hui. J’avais envie d’aller au-delà de l’indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.
Dans cet épisode, j’ai eu le plaisir – et l’honnêteté, parfois l’inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d’Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.
On a parlé de son parcours, de ce qui l’a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s’inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J’ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.
Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n’est plus une tare mais une posture de conquête.
J’ai questionné Marc sur l’avenir, sur l’écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C’est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu’on a besoin de comprendre ce qu’on vit pour pouvoir y faire face.
Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.
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Ceci est un "moment", c’est-à-dire un extrait d’un épisode plus long déjà diffusé sur Vlan!
Ludovic Leroux est coach, formateur et spécialiste de l’accompagnement humain. À travers son parcours mêlant sport, psychologie et pratique corporelle, il s’est forgé une expertise unique sur l’intégration des savoirs par le corps. Dans cet extrait de notre conversation, j’ai voulu comprendre ce qui fait que, bien souvent, on « sait » quoi faire pour aller mieux... mais on ne le fait pas.
Avec Ludovic, on est allé au cœur de cette problématique. Il explique avec simplicité et clarté pourquoi la théorie ne suffit pas, surtout dans le domaine du développement personnel. J’ai aimé sa manière très concrète de ramener les apprentissages au corps, à la physiologie, à l’expérience vécue. Il évoque les quatre portes d’entrée qui permettent de réguler notre système nerveux : le mental (par la visualisation), la physiologie (à travers la respiration), le corps mécanique (grâce au mouvement, au stretching, au yoga), et l’esprit (via la connexion à la nature, la méditation ou encore le lien social).
Ce qui m’a marqué, c’est cette idée que nous connaissons souvent les outils – comme la cohérence cardiaque – mais que nous les utilisons seulement en pompier, quand ça va mal, plutôt que comme des entraînements réguliers. Ludovic nous invite à changer ce rapport à la pratique, à transformer des petits gestes simples (soupirs, bâillements, étirements, respiration) en véritables rituels de régulation. Il parle aussi de la fameuse douche froide, non pas comme un défi de guerrier, mais comme un moyen d’apprendre à ne pas fuir l’inconfort et à reprogrammer notre rapport au stress.
Dans cet épisode, nous parlons donc de comment « faire descendre » les apprentissages dans le corps, d’observation de soi, de rituels, de reconnexion et de responsabilité personnelle. Une plongée passionnante pour toutes celles et ceux qui veulent incarner ce qu’ils apprennent, plutôt que de juste l’accumuler dans la tête.
Un moment puissant, inspirant, et profondément pratico-pratique.
Citations marquantes
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Antoine Foucher est un homme de l’ombre devenu penseur engagé. Ancien directeur de cabinet au ministère du Travail sous Macron, conseiller de Xavier Bertrand et ex-numéro deux du MEDEF, il a longtemps évolué dans les cercles du pouvoir. Pourtant, c’est avec un livre coup de poing — "En finir avec le travail qui ne paie plus" — qu’il vient aujourd’hui dénoncer un dysfonctionnement profond de notre société.
Je dois vous dire que j’ai été très surpris, et aussi très curieux, en découvrant son livre. Un “mec de droite” qui remet en cause l’efficacité du travail comme moteur de progrès social ? J’ai eu envie d’en savoir plus. Et je n’ai pas été déçu.
Dans cet épisode, nous parlons de sujets brûlants et pourtant trop rarement abordés avec autant de clarté : pourquoi la majorité des gens qui bossent ne parviennent plus à améliorer leur niveau de vie ? Pourquoi, malgré l’explosion de la productivité et l’essor du numérique, le sentiment de déclassement s’accentue ? Pourquoi a-t-on l’impression que nos efforts ne servent à rien, que le travail n’a plus de sens ni de récompense ?
J’ai voulu comprendre avec Antoine ce qui coince. Ensemble, nous avons abordé les vraies causes : une fiscalité déséquilibrée, une désindustrialisation massive, un modèle de répartition devenu obsolète.
Il m’a aussi expliqué pourquoi le capital est aujourd’hui bien moins taxé que le travail, et en quoi cela façonne une société de rentiers plus que de bâtisseurs.
Nous avons parlé retraites, héritage, méritocratie, et surtout, de la nécessité de refonder notre pacte social pour redonner du sens au travail.
Ce qui m’a marqué, c’est à quel point Antoine est précis dans ses diagnostics, étayé dans ses chiffres, mais aussi profondément humain dans ses propositions. Il ne cherche pas à cliver, mais à réconcilier. Ce n’est pas un discours partisan, c’est un cri d’alerte lucide sur l’avenir que nous préparons pour les générations futures.
Un épisode dense, engagé, mais aussi porteur d’espoir — parce qu’il ouvre des pistes pour sortir de l’impasse. Si comme moi, vous vous interrogez sur l’utilité de vos efforts au quotidien, sur la justice de notre système ou sur ce que signifie vraiment “réussir” aujourd’hui, alors cet épisode est fait pour vous.
5 Citations marquantes
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Antoine Foucher est un homme de l’ombre devenu penseur engagé. Ancien directeur de cabinet au ministère du Travail sous Macron, conseiller de Xavier Bertrand et ex-numéro deux du MEDEF, il a longtemps évolué dans les cercles du pouvoir. Pourtant, c’est avec un livre coup de poing — "En finir avec le travail qui ne paie plus" — qu’il vient aujourd’hui dénoncer un dysfonctionnement profond de notre société.
Je dois vous dire que j’ai été très surpris, et aussi très curieux, en découvrant son livre. Un “mec de droite” qui remet en cause l’efficacité du travail comme moteur de progrès social ? J’ai eu envie d’en savoir plus. Et je n’ai pas été déçu.
Dans cet épisode, nous parlons de sujets brûlants et pourtant trop rarement abordés avec autant de clarté : pourquoi la majorité des gens qui bossent ne parviennent plus à améliorer leur niveau de vie ? Pourquoi, malgré l’explosion de la productivité et l’essor du numérique, le sentiment de déclassement s’accentue ? Pourquoi a-t-on l’impression que nos efforts ne servent à rien, que le travail n’a plus de sens ni de récompense ?
J’ai voulu comprendre avec Antoine ce qui coince. Ensemble, nous avons abordé les vraies causes : une fiscalité déséquilibrée, une désindustrialisation massive, un modèle de répartition devenu obsolète.
Il m’a aussi expliqué pourquoi le capital est aujourd’hui bien moins taxé que le travail, et en quoi cela façonne une société de rentiers plus que de bâtisseurs.
Nous avons parlé retraites, héritage, méritocratie, et surtout, de la nécessité de refonder notre pacte social pour redonner du sens au travail.
Ce qui m’a marqué, c’est à quel point Antoine est précis dans ses diagnostics, étayé dans ses chiffres, mais aussi profondément humain dans ses propositions. Il ne cherche pas à cliver, mais à réconcilier. Ce n’est pas un discours partisan, c’est un cri d’alerte lucide sur l’avenir que nous préparons pour les générations futures.
Un épisode dense, engagé, mais aussi porteur d’espoir — parce qu’il ouvre des pistes pour sortir de l’impasse. Si comme moi, vous vous interrogez sur l’utilité de vos efforts au quotidien, sur la justice de notre système ou sur ce que signifie vraiment “réussir” aujourd’hui, alors cet épisode est fait pour vous.
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Est-ce qu'on doit vraiment renoncer aux plaisirs immédiats pour des bénéfices lointains et incertains?
Entre la pizza réconfortante du vendredi soir, le verre de vin qui détend après une journée stressante et Netflix qui nous tend les bras... qui a envie de penser à son corps dans 30 ans?
Une amie m'a même confié que passer une semaine dans une clinique de longévité serait son "pire cauchemar" – et je la comprends parfaitement!
Dans cet épisode sans filtre, je partage mon rapport personnel à la longévité, marqué par la perte prématurée de mon père à 64 ans.
J'explore comment sa philosophie – "Il faut bien mourir de quelque chose, ça ne sert à rien de vivre si je ne peux pas boire et manger comme j'en ai envie" – m'a paradoxalement poussé à m'intéresser à la science du vieillissement.
Sans moralisation ni injonctions, je vous révèle les découvertes surprenantes faites lors de mon séjour dans une clinique de longévité, où j'étais – étonnamment – le seul à utiliser quotidiennement la salle de sport et la piscine depuis des mois.
Vous découvrirez pourquoi votre âge "officiel" est un mensonge total et que vous avez en réalité 4 âges différents: chronologique, physiologique, ressenti et cérébral.
Comment connaître votre âge biologique réel? Il pourrait être très différent de celui de votre carte d'identité!
Je vous explique pourquoi le vieillissement s'accélère vraiment à partir de 25 ans et comment les impacts de notre mode de vie deviennent de plus en plus marqués avec le temps.
Je déconstruis également plusieurs mythes tenaces: pourquoi les sushis que vous pensez "healthy" sont en réalité bourrés de sucre caché et d'un riz blanc à indice glycémique stratosphérique; comment un simple problème moteur de la langue peut causer des tensions dorsales et des tendinites récurrentes; et pourquoi, selon la science actuelle, aucune dose d'alcool n'est véritablement bénéfique pour la santé (désolé de casser ce mythe!).
Entre approches high-tech (intelligence artificielle, épigénétique, thérapie cellulaire) et retour aux fondamentaux (alimentation non transformée, activité physique quotidienne, vie sociale riche), je vous présente le double mouvement fascinant de la médecine de longévité moderne.
Vous apprendrez pourquoi distinguer faim émotionnelle et faim physiologique est crucial, comment les méthodes de cuisson influencent votre santé, et pourquoi 5 minutes de respiration matinale peuvent transformer non seulement votre journée, mais potentiellement votre espérance de vie.
Je partage également mon expérience personnelle des tests avancés en clinique: analyses de métaux lourds, microbiote, épigénétique...
Mais surtout, je vous explique comment les principes fondamentaux accessibles à tous représentent déjà 80% du travail, sans nécessiter de cliniques coûteuses. Vous découvrirez les secrets des "zones bleues" où vivent les centenaires, et pourquoi leurs liens sociaux sont peut-être plus importants que leur alimentation.
Dans un monde obsédé par l'optimisation, je vous propose une approche progressive et réaliste: pourquoi vouloir tout changer d'un coup est le meilleur moyen d'échouer, et comment une seule habitude bien intégrée peut déclencher une transformation durable. Je partage mes propres défis et imperfections – ces jours où je mange trop, bois un verre de trop, ou zappe le sport – tout en montrant comment chaque journée offre une nouvelle opportunité.
Cet épisode ne vous dictera pas quoi faire, mais vous donnera les clés pour faire des choix éclairés. Parce qu'au fond, la question n'est pas "voulez-vous vivre longtemps?" mais plutôt "comment voulez-vous vous sentir dans votre corps pour les 20, 30 ou 50 prochaines années?" Un guide sans culpabilité ni contrainte excessive pour tous ceux que ça saoule mais qui veulent quand même vivre longtemps et bien.
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Laurent Larcher, grand reporter à La Croix, spécialiste des conflits africains, est l’invité de cet épisode puissant.
Je sais bien qu'on n’a pas envie de regarder les massacres de masse et qu'on préfère regarder ailleurs mais vous allez voir que cet épisode va vous permettre avec douceur et lucidité de mieux comprendre un phénomène qu'on arrive pas à saisir autrement.
Laurent est également l’auteur du livre La fureur et l’extase, dans lequel il interroge notre rapport collectif à la violence de masse.
J’ai reçu Laurent avec une émotion particulière, parce que son regard, affûté par des années de terrain — Rwanda, Soudan, Centrafrique — vient interroger en profondeur ce que nous voyons, ou plutôt, ce que nous choisissons de ne pas voir.
Dans cet épisode, nous parlons de l’horreur brute, des massacres de masse dont les victimes deviennent des chiffres, vidées de leur humanité. Pourquoi certains conflits sont-ils invisibles alors qu’ils comptent des centaines de milliers de morts ? Pourquoi cette indifférence crasse quand les victimes sont africaines ? Quel rôle jouent les médias, les réseaux sociaux, ou notre propre confort intellectuel dans ce mécanisme d’abstraction ?
J’ai questionné Laurent sur le processus qui mène des citoyens ordinaires à participer à l’indicible. Il m’a parlé du plaisir, parfois de la joie qu’ont certains à tuer, une idée dérangeante mais nécessaire à regarder en face. Nous avons aussi parlé du colonialisme, de la manière dont notre regard est encore structuré par un imaginaire de domination, inconscient mais puissant.
C’est un épisode intense, qui dérange, mais que je crois essentiel. Il ne s’agit pas de se flageller, mais de comprendre que ce que nous choisissons de voir — ou non — a un impact direct sur les vies humaines. Je vous invite à l’écouter avec attention, à rester avec l’inconfort, et à vous interroger.
5 citations marquantes
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Laurent Larcher, grand reporter à La Croix, spécialiste des conflits africains, est l’invité de cet épisode puissant.
Je sais bien qu'on n’a pas envie de regarder les massacres de masse et qu'on préfère regarder ailleurs mais vous allez voir que cet épisode va vous permettre avec douceur et lucidité de mieux comprendre un phénomène qu'on arrive pas à saisir autrement.
Laurent est également l’auteur du livre La fureur et l’extase, dans lequel il interroge notre rapport collectif à la violence de masse.
J’ai reçu Laurent avec une émotion particulière, parce que son regard, affûté par des années de terrain — Rwanda, Soudan, Centrafrique — vient interroger en profondeur ce que nous voyons, ou plutôt, ce que nous choisissons de ne pas voir.
Dans cet épisode, nous parlons de l’horreur brute, des massacres de masse dont les victimes deviennent des chiffres, vidées de leur humanité. Pourquoi certains conflits sont-ils invisibles alors qu’ils comptent des centaines de milliers de morts ? Pourquoi cette indifférence crasse quand les victimes sont africaines ? Quel rôle jouent les médias, les réseaux sociaux, ou notre propre confort intellectuel dans ce mécanisme d’abstraction ?
J’ai questionné Laurent sur le processus qui mène des citoyens ordinaires à participer à l’indicible. Il m’a parlé du plaisir, parfois de la joie qu’ont certains à tuer, une idée dérangeante mais nécessaire à regarder en face. Nous avons aussi parlé du colonialisme, de la manière dont notre regard est encore structuré par un imaginaire de domination, inconscient mais puissant.
C’est un épisode intense, qui dérange, mais que je crois essentiel. Il ne s’agit pas de se flageller, mais de comprendre que ce que nous choisissons de voir — ou non — a un impact direct sur les vies humaines. Je vous invite à l’écouter avec attention, à rester avec l’inconfort, et à vous interroger.
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Ce moment est un extrait de l'épisode d'Olivier Sibony sur la prise de décision et sur les biais.
Olivier a écrit son livre avec le psychologue prix Nobel en économie Daniel Kahneman et dans ce moment nous traitons spécifiquement de l'intuition.
Dans cet épisode, nous parlons de ces fameuses décisions « prises avec les tripes » : faut-il leur faire confiance ? J’ai questionné Olivier sur la manière dont nos jugements intuitifs se forment, notamment dans des contextes critiques comme le recrutement ou même les choix personnels, comme celui de se marier.
Il m’a partagé une anecdote fascinante sur les méthodes d’évaluation dans l’armée israélienne et comment une intuition bien placée — mais tardive — peut enrichir une analyse rigoureuse. Nous avons aussi discuté des limites de l’intuition dans les relations amoureuses et de la manière dont la croyance dans le coup de foudre influence notre engagement. Un épisode essentiel pour mieux comprendre comment notre cerveau décide, souvent malgré nous.
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