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Aurélie Jean, docteure en sciences et spécialiste des algorithmes.
C’est avant tout une amie très proche, une femme brillante et entière avec qui j’ai eu la chance d’avoir déjà partagé trois conversations passionnantes sur ce podcast.
Et à chaque fois, c’est un plaisir renouvelé, une vraie richesse de pouvoir plonger avec elle dans des sujets complexes, d’en parler avec honnêteté, humour et profondeur. Aurélie est docteure en sciences, experte en modélisation algorithmique, et autrice de plusieurs ouvrages percutants. Dans son dernier livre, "Le code à changer – Amour et sexualité au temps des algorithmes", elle nous invite à repenser nos relations à travers le prisme des technologies.
Dans cet épisode, nous abordons ensemble un sujet que je creuse depuis longtemps, parce qu’il me touche profondément : l’amour à l’ère numérique. Nous avons tous – ou presque – testé les applications de rencontre, souvent avec plus de désillusions que de succès.
Mais au-delà des anecdotes, c’est une réflexion bien plus large que je voulais avoir avec Aurélie : comment les algorithmes influencent-ils nos désirs, nos choix, notre manière de nous attacher… ou de nous détacher ?
J’ai questionné Aurélie sur les biais cognitifs renforcés par ces plateformes, sur l’illusion de liberté qu’elles nous vendent, sur cette tentation de consommer l’autre plutôt que de le rencontrer. Elle parle de cristallisation des sentiments, de stéréotypes genrés, de patriarcat intériorisé… mais aussi de solitude dans un monde hyperconnecté, de l’indépendance que certaines femmes revendiquent et que beaucoup d’hommes ont encore du mal à accueillir. On a même parlé de LinkedIn – oui, LinkedIn – comme un espace possible de rencontre.
Ce que j’aime dans ma relation avec Aurélie, c’est qu’on peut tout se dire. On se bouscule, on rit, on doute, on partage nos expériences personnelles sans filtre. Et c’est justement ce que vous allez entendre dans cette conversation : un échange intime et sincère entre deux personnes qui se connaissent bien, qui s’estiment profondément, et qui cherchent ensemble à comprendre ce que signifie "aimer" en 2025.
Si vous vous demandez pourquoi c’est parfois si compliqué de se rencontrer aujourd’hui, si vous cherchez à mieux comprendre le rôle des technologies dans vos relations, ou si vous êtes tout simplement curieux d’une discussion riche et humaine… alors cet épisode est pour vous.
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Aurélie Jean, docteure en sciences et spécialiste des algorithmes.
C’est avant tout une amie très proche, une femme brillante et entière avec qui j’ai eu la chance d’avoir déjà partagé trois conversations passionnantes sur ce podcast.
Et à chaque fois, c’est un plaisir renouvelé, une vraie richesse de pouvoir plonger avec elle dans des sujets complexes, d’en parler avec honnêteté, humour et profondeur. Aurélie est docteure en sciences, experte en modélisation algorithmique, et autrice de plusieurs ouvrages percutants. Dans son dernier livre, "Le code à changer – Amour et sexualité au temps des algorithmes", elle nous invite à repenser nos relations à travers le prisme des technologies.
Dans cet épisode, nous abordons ensemble un sujet que je creuse depuis longtemps, parce qu’il me touche profondément : l’amour à l’ère numérique. Nous avons tous – ou presque – testé les applications de rencontre, souvent avec plus de désillusions que de succès.
Mais au-delà des anecdotes, c’est une réflexion bien plus large que je voulais avoir avec Aurélie : comment les algorithmes influencent-ils nos désirs, nos choix, notre manière de nous attacher… ou de nous détacher ?
J’ai questionné Aurélie sur les biais cognitifs renforcés par ces plateformes, sur l’illusion de liberté qu’elles nous vendent, sur cette tentation de consommer l’autre plutôt que de le rencontrer. Elle parle de cristallisation des sentiments, de stéréotypes genrés, de patriarcat intériorisé… mais aussi de solitude dans un monde hyperconnecté, de l’indépendance que certaines femmes revendiquent et que beaucoup d’hommes ont encore du mal à accueillir. On a même parlé de LinkedIn – oui, LinkedIn – comme un espace possible de rencontre.
Ce que j’aime dans ma relation avec Aurélie, c’est qu’on peut tout se dire. On se bouscule, on rit, on doute, on partage nos expériences personnelles sans filtre. Et c’est justement ce que vous allez entendre dans cette conversation : un échange intime et sincère entre deux personnes qui se connaissent bien, qui s’estiment profondément, et qui cherchent ensemble à comprendre ce que signifie "aimer" en 2025.
Si vous vous demandez pourquoi c’est parfois si compliqué de se rencontrer aujourd’hui, si vous cherchez à mieux comprendre le rôle des technologies dans vos relations, ou si vous êtes tout simplement curieux d’une discussion riche et humaine… alors cet épisode est pour vous.
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Ceci est une lecture améliorée de ma newsletter : Il y a quelques semaines, je me suis surpris à rêver d’acheter un tapis de marche. Assis devant mon écran, je comparais les modèles, je regardais les différentes options (pliables ou pas), comparais les prix. Mais si je suis vraiment sincère avec moi-même, j’ai vu ce tapis de marche chez une amie, je parle beaucoup de mouvement avec mon ami Alex...
Si je vous demande ce que vous désirez, vous allez répondre une chose ou une autre.
Mais que désirez-vous vraiment ?
Combien de fois avez-vous désiré quelque chose parce que votre collègue, votre beau-frère ou cette personne sur Instagram le possédait ? Il peut basiquement s’agir d’un objet mais cela peut aussi être une envie de couple, de vacances, d’enfants ou simplement d’un chien...
Trop souvent on désire des « choses » pour combler un vide qui n'avait rien à voir avec l’objet de la convoitise. Combien de fois avez-vous cru vouloir quelque chose alors qu'en réalité, vous ne faisiez que singer les désirs des autres ? Mais surtout combien de fois avez-vous ressenti le vide après avoir acquis l’objet en question.
Si ces questions vous dérangent, c'est normal. Elles remettent en cause l’une des illusions les plus tenace de notre époque individualiste : celle que nos désirs nous appartiennent.
Qu'ils jaillissent spontanément de notre être le plus authentique. Qu'ils sont le reflet de notre personnalité unique et singulière. Mensonge.
Dans cet épisode solo j’explore sans fard ce qui motive nos choix. À travers l’exemple anodin d’un tapis de marche ou d’une montre connectée, je remonte le fil de mes envies. Pourquoi désirons-nous ? D’où viennent ces pulsions ? Et surtout : à qui appartiennent-elles vraiment ?
J’ai convoqué René Girard, Bourdieu, Spinoza ou encore Clouscard, mais aussi mes propres expériences – de mes années d’ascension sociale à mes doutes de quadragénaire sur Instagram. J’y parle de capitalisme, de développement personnel, d’authenticité performative, mais aussi de spiritualité.
J’ai voulu écrire cette épisode comme une boussole pour moi-même – et peut-être pour vous – dans un monde qui ne cesse de nous souffler quoi vouloir.
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Raphaël Quenard est comédien, scénariste et désormais réalisateur avec son film I Love Peru. Charles Pépin est philosophe et auteur du livre Vivre avec son passé.
Cet épisode est le fruit d'une rencontre entre moi et Amaury de breakbuild que je remercie vivement
Dans un monde tellement polarisé, j'ai eu envie de créer des ponts entre des personnes qui ne se connaissent et que rien ne relie à priori.
J'ai démandé à Raphael, un sujet qui l'intéressait particulièrement et il m'a parlé de solitude, j'ai donc décidé de le mettre face à Charles.
Dans cet épisode de Vlan, j’ai réuni ces deux personnalités singulières pour parler d’un thème qui me touche profondément : la solitude. Que ce soit dans la création, l’amour ou la philosophie, la solitude nous traverse tous. Mais chacun en fait une expérience radicalement différente.
Avec Raphaël, nous avons évoqué la solitude de l’artiste, celle que l’on choisit et qui devient source de puissance créative. Il revient sur le processus de création de son film, réalisé dans le chaos, le flou, et pourtant porteur d’une vérité sensible rare. Il parle aussi, avec beaucoup de sincérité, du deuil amoureux qui a nourri ce projet, de cette fracture intime qui nous laisse souvent sans voix.
Charles, lui, éclaire nos échanges de sa pensée précise et lumineuse. Il nous rappelle combien la solitude est un royaume, traversé de moments sublimes et d’autres, plus sombres, où l’on doute, où l’on cherche. Il parle aussi de la solitude morale, celle face à sa conscience, et de celle du politique, seul face au réel.
J’ai voulu faire de cet épisode un espace de rencontre, de réflexion, presque une parenthèse où l’on peut penser autrement notre rapport à la création, à la norme, à la marginalité. Avec humour, profondeur et parfois même une forme de poésie, Charles et Raphaël se rejoignent là où l’on ne les attendait pas toujours.
Dans cet épisode, nous parlons aussi de rupture amoureuse, de docu-fiction, de la souffrance de ne pas comprendre pourquoi l’on est quitté, et de ce que cela dit de nous. J’ai partagé mon propre vécu, mon « kit de secours pour cœur brisé », et cela a nourri une conversation vraie, sans détour.
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Marie Robert, philosophe et autrice, partage dans cet extrait d'un épisode de 2021 une réflexion profonde et douce sur la manière dont nous pouvons traverser les crises personnelles et collectives. Elle est notamment connue pour ses ouvrages accessibles et engagés, comme Kant tu ne sais plus quoi faire... il reste la philo.
Dans cet épisode, nous parlons du soin – de soi d'abord, puis des autres – comme fondement d'une société plus apaisée. J'ai questionné Marie sur la place de la philosophie aujourd’hui, sur son utilité face à la violence du monde, et sur la manière de s’en nourrir pour mieux comprendre et transformer notre quotidien. Ensemble, nous avons déconstruit les habitudes, exploré l’importance du questionnement, et réfléchi à ce que signifie véritablement "prendre soin". Un échange profond, teinté de bienveillance et de lucidité, pour s’offrir une respiration dans un monde qui court.
5 citations marquantes
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Mathilde Cerioli est psychologue & neuroscientifique spécialisée sur l’enfance, et cofondatrice de Everyone.ai, une startup qui explore l’intersection entre intelligence artificielle, développement de l’enfant et accompagnement éducatif.
Ce qu’elle partage est essentiel et questionne beaucoup de parents, de professeurs et globalement un peu tout le monde.
Dans cet épisode, nous abordons un sujet aussi fascinant qu’inquiétant : l’impact de l’intelligence artificielle sur les enfants, ces humains en devenir dont le cerveau reste en construction jusqu’à l’âge de 25 ans.
Ce chiffre m’a d’ailleurs profondément surpris – et a donné une autre ampleur à notre discussion.
J’ai invité Mathilde parce que son regard est unique : ancré dans la science, mais aussi profondément humaniste. Ensemble, nous avons parlé de la plasticité cérébrale, des risques d’une surexposition aux écrans, et des interactions déshumanisées avec des IA comme Child GPT. Mais aussi des modèles éducatifs trop technologiques qui risquent d’abîmer le lien adulte-enfant.
Nous avons évoqué la manière dont nos peurs parentales peuvent devenir des prophéties autoréalisatrices, la nécessité de concevoir des technologies à hauteur d’enfant, et surtout comment l’IA peut être mise au service d’un accompagnement plus respectueux de chaque étape du développement humain.
Ce fut une conversation riche, nuancée, parfois inconfortable, mais nécessaire. Si comme moi, vous pensez que la manière dont on traite les enfants dit tout de la société qu’on construit, alors vous êtes au bon endroit. Bonne écoute !
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Mathilde Cerioli est psychologue & neuroscientifique spécialisée sur l’enfance, et cofondatrice de Everyone.ai, une startup qui explore l’intersection entre intelligence artificielle, développement de l’enfant et accompagnement éducatif.
Ce qu’elle partage est essentiel et questionne beaucoup de parents, de professeurs et globalement un peu tout le monde.
Dans cet épisode, nous abordons un sujet aussi fascinant qu’inquiétant : l’impact de l’intelligence artificielle sur les enfants, ces humains en devenir dont le cerveau reste en construction jusqu’à l’âge de 25 ans.
Ce chiffre m’a d’ailleurs profondément surpris – et a donné une autre ampleur à notre discussion.
J’ai invité Mathilde parce que son regard est unique : ancré dans la science, mais aussi profondément humaniste. Ensemble, nous avons parlé de la plasticité cérébrale, des risques d’une surexposition aux écrans, et des interactions déshumanisées avec des IA comme Child GPT. Mais aussi des modèles éducatifs trop technologiques qui risquent d’abîmer le lien adulte-enfant.
Nous avons évoqué la manière dont nos peurs parentales peuvent devenir des prophéties autoréalisatrices, la nécessité de concevoir des technologies à hauteur d’enfant, et surtout comment l’IA peut être mise au service d’un accompagnement plus respectueux de chaque étape du développement humain.
Ce fut une conversation riche, nuancée, parfois inconfortable, mais nécessaire. Si comme moi, vous pensez que la manière dont on traite les enfants dit tout de la société qu’on construit, alors vous êtes au bon endroit. Bonne écoute !
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Cette newsletter va vous choquer car vous pensez savoir et vous allez réaliser que non. Notre téléphone est ce que nous touchons le plus dans notre vie avant même le corps de nos enfants ou de notre partenaire. Nous vivons une épidémie silencieuse d'addiction technologique, et contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, ce n'est pas de notre faute.
Et voici mon tedx : https://www.youtube.com/watch?v=Vhzd2fPtduE&t=18s&pp=ygUJcG91eSB0ZWR4
En 2014, il y a 11 ans, ma petite amie de l'époque m'offrait un livre intitulé « Se débrancher chaque jour pour une meilleure vie ».
C'est à peu près à cette même époque que je lisais Eli Pariser et sa bulle de filtre.
Bref, cela fait longtemps que j'ai un souci avec les écrans, et c'est évidemment lié à ma nature curieuse mais aussi à mon travail de créateur de contenus par définition (ou au moins, c’est l’excuse que je me trouve).
Dix ans plus tard, force est de constater que le problème ne s'est pas arrangé. Bien au contraire. Il s'est développé, infiltrant chaque recoin de mon quotidien avec une efficacité terrifiante.
Et les études me prouvent que c’est sans doute pareil pour vous.
Le sentiment partagé d'une difficulté à s'en libérer est bien réel mais ce n'est pas un manque de volonté individuelle, mais un problème systémique et culturel, intentionnellement conçu.
Comme me le rappelle Johann Hari, que j'ai eu la chance de recevoir récemment sur Vlan!, notre attention a été volée. Les réseaux sociaux sont délibérément conçus pour nous rendre complètement addicts.
Parce que je suis de bonne volonté et que regarder les heures perdues sur ces réseaux m’effraient, je me suis mis une limite de temps et après 30 minutes quand je vais sur Instagram, LinkedIn ou TikTok, j'ai ce petit message qui me rappelle que « non Greg, c'est pas bien ».
Ça me donne une illusion de contrôle, c'est bien mais inutile en réalité, je le passe d’un mouvement de pouce rapide et ferme.
Comme tout le monde, je me suis fait manipuler.
Je ne sais pas vous, mais je trouve ça frustrant de le savoir, de comprendre un peu près les impacts - et pourtant de ne pas réussir à reprendre le contrôle. Je n'aime pas cette « faiblesse » que j'observe chez moi.
C'est terrible parce que je me vois faire et je peste parce que c'est plus fort que moi.
Cette newsletter, c'est ma tentative de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là, et surtout, comment nous pouvons nous en sortir - collectivement.
Car il ne s'agit pas que de notre addiction compulsive à notre smartphone et de plus en plus à l'IA, mais de l'impact que cela peut avoir sur notre cerveau, notre Q.I., notre Q.E., notre capacité à réfléchir avec une pensée critique et à fonctionner avec d'autres.
Après cette newsletter, vous allez vous observer vos usages de manière différente.
La psychotherapeute Esther Perel parle d'une « atrophie sociale » - l'atrophie dans le corps, c'est quand un muscle n'est pas assez utilisé, alors il disparaît.
ll semblerait qu'il se passe la même chose pour nous et qu’en réalité, cela va beaucoup plus loin que ça.
Ne vous attendez pas à ce que je vous dise de faire çi ou ça ou que je sois vent debout contre les technologies.
Je suis - vous l'aurez compris –un usager frénétique de mon mobile et de l'IA. Je serai donc mal placé pour vous donner des conseils que je ne mets moi-même pas en place ou vous dire que la technologie c’est mal.
Néanmoins, je vais partager avec vous les pare-feux que j'essaie de mettre en place pour me prémunir de tout ce que je vais vous expliquer. C’est plus qu’urgent !
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Charles Robin est philosophe et créateur de la chaîne YouTube « Le Précepteur », qui réunit aujourd’hui plus d’un million d’abonnés.
Il s'est dernièrement intéressé à une thématique aussi fascinante que complexe : le hasard.
C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de l’inviter pour plonger dans cette notion que nous utilisons tous, parfois à tort, souvent avec mystère.
Dans cet épisode, nous nous interrogeons ensemble : est-ce que le hasard existe vraiment ? Ou est-ce simplement un mot que nous utilisons pour désigner ce que nous ne comprenons pas ?
Charles, avec son approche pédagogique et nuancée, nous entraîne sur les traces de Spinoza, Sartre, Jung et d’autres penseurs majeurs pour explorer le déterminisme, la liberté, le sens et nos conditionnements, aussi bien sociaux que biologiques.
J’ai voulu comprendre avec lui si donner du sens à une coïncidence était un acte rationnel ou une nécessité psychologique.
Nous avons parlé de synchronicités, de loi de l’attraction, de spiritualité, mais aussi du besoin très humain de croire que certaines choses sont "destinées". Car au fond, dans un monde incertain et parfois brutal, n’est-ce pas réconfortant de penser que les signes existent pour nous guider ?
Avec beaucoup de sincérité, Charles partage aussi son parcours : comment il a commencé à publier des vidéos de philo à une heure du matin, sans plan de carrière, juste porté par une envie de transmettre. Il parle de ses inspirations, de ses lectures, de ce que la philosophie peut nous apporter dans nos vies très concrètes, à travers nos relations amoureuses, nos colères en voiture ou nos moments d’échec.
Ce que j’ai particulièrement aimé dans cette discussion, c’est cette manière de ramener la pensée philosophique dans notre quotidien, avec simplicité et honnêteté. Nous avons aussi exploré des sujets qui me sont chers : la liberté réelle (ou illusoire), la responsabilité individuelle, le regard que l’on porte sur soi et sur les autres, et cette capacité à prendre du recul, à observer nos propres conditionnements pour mieux avancer.
Un échange dense, humain, et profondément inspirant. À écouter si vous vous êtes déjà demandé pourquoi certaines choses vous arrivent, ou si vous voulez simplement apprendre à mieux comprendre votre propre façon de voir le monde.
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Xavier Emmanuelli, médecin urgentiste, cofondateur de Médecins Sans Frontières et fondateur du Samu Social, est une figure incontournable de l’humanitaire français.
J'ai décidé de diffusé cet extrait en pensant aux personnes en Ukraine, au Liban, en Palestine, en Iran et en Israel et partout ou il y a de l'extrême pauvreté.
Cet épisode est le seul qui m'a fait pleurer.
Dans ce moment, nous revenons sur un parcours hors-norme, forgé par l’urgence, l’aventure et une volonté farouche d’agir.
Dès les premières minutes, Xavier nous plonge dans les débuts empiriques de MSF, entre utopie, romantisme et réel besoin d'intervenir face aux drames humanitaires.
J’ai questionné Xavier sur la genèse de cet engagement, sur ce que cela voulait dire être un médecin "marginal", prêt à quitter le confort pour aller au contact de l’inacceptable.
Dans ce moment, nous parlons de camps de réfugiés, de médecine improvisée, de camaraderie virile, de solitude aussi. Il m’a raconté des scènes saisissantes, comme ce moment où il comprend, des mois plus tard, ce qu’accompagner un humain jusqu’à la mort veut vraiment dire.
Il ne cherche ni la gloire ni la reconnaissance. Ce qu’il a toujours voulu, c’est inventer des outils utiles, sauver des vies, et rester fidèle à ce regard de médecin qui ne flanche pas. C’est un récit brut, direct, mais profondément humain.
Un moment essentiel pour comprendre les coulisses de l’humanitaire, raconté par l’un de ses pionniers les plus lucides.
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