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![[MOMENT LES + ECOUTES] La vérité choquante sur votre âge réél avec Christophe de Jaeger cover placeholder](https://static.audiomeans.fr/pwa/placeholder.png)
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Christophe de Jaeger, médecin physiologiste, est l’un des rares spécialistes français à s’intéresser à la sénescence sous toutes ses formes. Il est aussi auteur de plusieurs ouvrages sur la longévité.
Ceci est un moment dans une interview dont je vous mets le lien plus bas.
Dans cet épisode, je vous partage un extrait marquant d’un entretien avec lui, un moment de lucidité brutale qui m’a personnellement beaucoup fait réfléchir. On y parle de l’âge réel, pas celui inscrit sur votre carte d’identité, mais celui de vos artères, de votre cerveau, de votre peau, de votre ressenti.
J’ai questionné Christophe sur les différences fondamentales entre l’âge chronologique, physiologique, ressenti et cérébral. Et croyez-moi, on prend une vraie claque. Il explique pourquoi certains ont 70 ans mais semblent en avoir 50, quand d’autres sont déjà "vieux" à 45.
Il démonte aussi les illusions liées à la chirurgie esthétique, cette tentation rapide et dangereuse de tricher avec le temps, tout en nous offrant une piste concrète : retrouver un corps plus jeune est possible, mais demande de la méthode, du suivi, et surtout… d’arrêter de croire aux miracles.
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Priscille Béguin, présidente de Climera, est mon invitée dans cet épisode de Vlan. Hydrolyticienne de formation, Priscille analyse le risque climatique à travers un prisme essentiel : l’eau.
Quand je l'ai rencontré à une conférence et qu'elle m'a expliqué ce qu'elle faisait, j'ai immédiatement pensé que ça serait un super épisode de podcast à vous proposer.
Ensemble, nous avons exploré une question que je me pose personnellement depuis longtemps : où fera-t-il bon vivre en France dans 10, 15 ou 20 ans ?
Et ce n’est pas qu’une question existentielle, c’est aussi une interrogation très concarète – notamment quand on envisage d’acheter un bien immobilier sur le long terme.
Dans cet épisode, nous parlons en profondeur des critères climatiques essentiels à considérer avant d’investir : températures extrêmes, risques d’inondations, accès à l’eau potable, îlots de chaleur urbains ou encore phénomènes comme l’arrêt possible du Gulf Stream.
Priscille a développé un modèle prédictif qui cartographie avec précision les zones de France les plus résilientes – et celles à éviter – face aux bouleversements climatiques.
J’ai voulu faire un tour de France avec elle, région par région, pour comprendre quels territoires seront les plus habitables dans les prochaines décennies : Marseille, le Luberon, Annecy, Clermont-Ferrand, le Sud-Ouest, Bordeaux, le Pays basque… Chaque lieu soulève des enjeux spécifiques, parfois contre-intuitifs.
Ce que vous entendrez ici, ce sont des clés pour anticiper, comprendre, et surtout faire des choix éclairés dans un monde en mutation.
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Priscille Béguin, présidente de Climera, est mon invitée dans cet épisode de Vlan. Hydrolyticienne de formation, Priscille analyse le risque climatique à travers un prisme essentiel : l’eau.
Quand je l'ai rencontré à une conférence et qu'elle m'a expliqué ce qu'elle faisait, j'ai immédiatement pensé que ça serait un super épisode de podcast à vous proposer.
Ensemble, nous avons exploré une question que je me pose personnellement depuis longtemps : où fera-t-il bon vivre en France dans 10, 15 ou 20 ans ?
Et ce n’est pas qu’une question existentielle, c’est aussi une interrogation très concarète – notamment quand on envisage d’acheter un bien immobilier sur le long terme.
Dans cet épisode, nous parlons en profondeur des critères climatiques essentiels à considérer avant d’investir : températures extrêmes, risques d’inondations, accès à l’eau potable, îlots de chaleur urbains ou encore phénomènes comme l’arrêt possible du Gulf Stream.
Priscille a développé un modèle prédictif qui cartographie avec précision les zones de France les plus résilientes – et celles à éviter – face aux bouleversements climatiques.
J’ai voulu faire un tour de France avec elle, région par région, pour comprendre quels territoires seront les plus habitables dans les prochaines décennies : Marseille, le Luberon, Annecy, Clermont-Ferrand, le Sud-Ouest, Bordeaux, le Pays basque… Chaque lieu soulève des enjeux spécifiques, parfois contre-intuitifs.
Ce que vous entendrez ici, ce sont des clés pour anticiper, comprendre, et surtout faire des choix éclairés dans un monde en mutation.
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![[SOLO] Imposteur moi ? L'histoire de cette voix qui me sabote depuis des années cover placeholder](https://static.audiomeans.fr/pwa/placeholder.png)
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Dans cet épisode solo, j’aborde un sujet qui me touche personnellement : le phénomène de l’imposteur. Il est tiré d’une de mes newsletters (abonnez-vous ici) les plus intimes et les plus partagées, dans laquelle je me suis livré sans filtre sur ce sentiment tenace de ne jamais se sentir à la hauteur, même quand tout semble prouver le contraire.
Je ne compte plus les fois où j’ai douté de ma légitimité, où j’ai eu l’impression d’avoir trompé mon entourage, où j’ai attribué mes réussites à la chance plutôt qu’à mes compétences. Peut-être que vous aussi, vous connaissez cette petite voix qui minimise tout.
Dans cet épisode, je déconstruis le fameux “syndrome de l’imposteur” — ou plutôt, je vous explique pourquoi il ne s’agit ni d’un syndrome, ni d’un bug psychologique. Je vous partage mes recherches, mes réflexions personnelles, mais aussi les mécanismes systémiques, sociaux et culturels qui alimentent ce doute.
J’explique pourquoi les personnes les plus compétentes sont souvent celles qui doutent le plus, comment nos schémas familiaux et notre éducation jouent un rôle, et pourquoi, selon moi, se libérer de ce sentiment relève d’un acte politique.
Ce n’est pas un épisode de développement personnel “positif toxique”. Ce n’est pas une incitation à “prendre confiance” à la légère. C’est une invitation à comprendre profondément ce qui se joue derrière ce phénomène, pour enfin retrouver sa légitimité et cesser de s’excuser d’exister.
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Alexandre Dana est entrepreneur et fondateur de LiveMentor, mais surtout, c’est un ami proche, avec qui j’ai eu la joie d’avoir de nombreuses discussions profondes.
Il anime le podcast Métamorophose parfois et il est aussi l’auteur du livre La chaise tue, un ouvrage choc, nécessaire, qui explore une réalité bien trop ignorée : notre sédentarité nous détruit à petit feu.
Dans cet épisode, j’ai eu envie de reprendre le micro avec Alexandre, justement parce que ce sujet me tient profondément à cœur.
Comme vous le savez, je suis passionné par notre capacité à mieux comprendre le monde pour y vivre plus sereinement, et ici, on va se concentrer au niveau individuel sur un sujet que j'ai déjà traité mais qui me semble crucial parce que souvent relégué au second plan : le mouvement.
Nous avons tous conscience qu’il faut faire du sport, qu’il est important de bouger... mais savons-nous que l'on peut être un sportif sédentaire ?
Alexandre nous explique pourquoi notre environnement moderne – nos bureaux, nos villes, notre rapport au travail, aux écrans, à nos loisirs – nous condamne à rester assis, et pourquoi cela met en danger notre corps, notre santé mentale, nos émotions... et même notre créativité.
J’ai questionné Alexandre sur son chemin personnel, sur ce qui l’a amené à écrire ce livre, et sur les solutions concrètes qu’il propose, à la fois individuelles et collectives. On a parlé du rôle des entreprises, de la responsabilité de l’État, de l’école, mais aussi de toutes les petites actions que chacun peut entreprendre au quotidien pour remettre du mouvement dans sa vie.
Et croyez-moi, c’est bien plus qu’une question de sport. C’est une révolution culturelle à mener – douce, joyeuse, mais essentielle.
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![[MOMENT] Le jour où la France a dit non à la religion catholique avec Patrick Weil cover placeholder](https://static.audiomeans.fr/pwa/placeholder.png)
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Patrick Weil, historien et chercheur au CNRS, revient dans cet extrait sur un épisode clé de l’histoire de France : la séparation de l’Église et de l’État.
Dans un contexte politique et géopolitique tendu aujourd’hui, où la place du religieux dans le débat public est plus que jamais questionnée, il m’a semblé essentiel de remettre en lumière ce moment charnière.
Le terme de laicité est très utilisé mais pour servir des propos qui sont en décalage avec le sujet initial.
Dans cet épisode, nous parlons de la manière dont l’Église s’est mêlée des affaires politiques françaises à la fin du XIXe siècle, en soutenant des causes monarchistes ou en s’opposant ouvertement à la République, jusqu’à provoquer un tournant historique. J’ai questionné Patrick Weil sur le rôle décisif d’Aristide Briand et de Clémenceau, sur la crise des inventaires, mais aussi sur la stratégie politique mise en place pour préserver la paix civile tout en affirmant fermement la laïcité.
Cet échange met en lumière une leçon essentielle : la loi de 1905 n’est pas née d’un affrontement brutal, mais d’une volonté de compromis éclairé, pour garantir la liberté de culte tout en protégeant l’espace public des pressions religieuses. Une réflexion toujours aussi brûlante aujourd’hui.
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![[CONFIDENCES CROISÉES] La face cachée du talent avec Oxmo Puccino et Samah Karaki cover placeholder](https://static.audiomeans.fr/pwa/placeholder.png)
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Oxmo Puccino, poète et rappeur incontournable de la scène française, et Samah Karaki, neuroscientifique et autrice du livre Le talent est une fiction, sont mes invités pour un échange aussi puissant qu’intime sur le thème du talent.
Ils ne se connaissaient pas avant cette rencontre mais ce sont 2 amis que je connais depuis longtemps pour Oxmo et plus récemment pour Samah.
Cet épisode est réalisé en partenariat avec Breakbuild (merci mille fois Amaury)
Ensemble, nous avons décidé de faire dialoguer deux personnes qui ne se connaissaient pas encore, mais que je connais profondément.
L’idée ? Croiser deux regards – artistique et scientifique – sur une notion qui structure nos vies : le talent.
Dans cet épisode, nous parlons du mythe du génie solitaire, des conditions matérielles invisibles qui rendent possible (ou non) l’expression du talent, du soft power des artistes, et de la pression sociale exercée sur ceux qui ont « réussi ».
J’ai questionné Samah sur l’origine de son livre, sur l’illusion méritocratique, sur les biais sociaux qui invisibilisent tant de trajectoires.
Et j’ai demandé à Oxmo comment il s’est construit en tant qu’artiste, comment il pense la création, la beauté, la transmission, et sa liberté vis-à-vis des injonctions économiques du monde de l’art.
On parle aussi de Mozart, de Picasso, des pyramides d’Égypte, de l’enfance et de cette capacité incroyable que nous avons à nous émerveiller… ou à nous habituer. Une conversation sensible, posée, sans posture.
Merci à Samah et Oxmo pour leur justesse, leur douceur, leur intelligence vive.
C’est un épisode rare, comme je les aime.
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![[SOLO] L'amitié homme-femme : le tabou qui révèle nos hypocrisies sociales cover placeholder](https://static.audiomeans.fr/pwa/placeholder.png)
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Dans cette édition de cet épisode solo et provenant de ma newsletter, je vous parle d’un sujet qui me touche intimement : l’amitié entre hommes et femmes.
Pendant longtemps, cela m’a semblé évident : oui, l’amitié homme-femme existe, profondément, sincèrement, durablement. Et pourtant, au fil des années, j’ai constaté à quel point cette évidence ne l’est pas pour tout le monde. Une rupture amoureuse m’a même forcé à reconsidérer mes certitudes.
Dans cet épisode, j’ai voulu creuser ce tabou persistant. Pourquoi nos sociétés sexualisent-elles systématiquement les relations mixtes ? Pourquoi est-ce encore si difficile d’assumer une amitié profonde entre un homme et une femme sans arrière-pensée ? De l’histoire de la philia grecque aux analyses de bell hooks, en passant par mes propres expériences, j’explore cette question sous toutes ses facettes.
J’y parle de mes amies – Émilie, Julie, Aurélie, et tant d'autres – qui m’ont formé, nourri, transformé. Je questionne les injonctions genrées, les scripts relationnels, les jalousies de couple, et je partage les outils que j’ai développés pour naviguer ces amitiés avec clarté, respect et authenticité.
Parce qu’au fond, ces amitiés m’ont appris à aimer mieux. Et je suis convaincu qu’elles sont un laboratoire relationnel d’une richesse infinie.
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Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L’Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary).
Un livre d’enquête d’intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l’on préfère souvent taire : l’État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d’euros d’aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.
Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.
J’ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique.
Une somme colossale d’argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l’intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l’efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.
Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j’ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d’impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d’euros d’aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d’euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d’impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.
Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.
Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l’absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public.
Caroline souligne que « ce qu’on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c’est là tout le nœud du problème : l’ignorance collective autour d’un sujet pourtant fondamental. Il ne s’agit pas ici d’être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n’y en a plus, de redonner du sens à l’utilisation de l’argent public.
Nous avons aussi discuté de la politique de l’offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n’a jamais eu lieu, des effets pervers d’un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s’appauvrissent. Le taux d’épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui.
Mais cet épisode, comme le livre, n’est pas seulement un constat accablant. C’est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu’en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.
Ce que je retiens de notre échange, c’est cette invitation à la lucidité et à l’action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L’argent public n’est pas abstrait. C’est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.
Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l’économie française.
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Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L’Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary).
Un livre d’enquête d’intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l’on préfère souvent taire : l’État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d’euros d’aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.
Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.
J’ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique.
Une somme colossale d’argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l’intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l’efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.
Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j’ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d’impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d’euros d’aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d’euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d’impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.
Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.
Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l’absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public.
Caroline souligne que « ce qu’on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c’est là tout le nœud du problème : l’ignorance collective autour d’un sujet pourtant fondamental. Il ne s’agit pas ici d’être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n’y en a plus, de redonner du sens à l’utilisation de l’argent public.
Nous avons aussi discuté de la politique de l’offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n’a jamais eu lieu, des effets pervers d’un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s’appauvrissent. Le taux d’épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui.
Mais cet épisode, comme le livre, n’est pas seulement un constat accablant. C’est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu’en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.
Ce que je retiens de notre échange, c’est cette invitation à la lucidité et à l’action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L’argent public n’est pas abstrait. C’est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.
Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l’économie française.
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