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Cette newsletter va vous choquer car vous pensez savoir et vous allez réaliser que non. Notre téléphone est ce que nous touchons le plus dans notre vie avant même le corps de nos enfants ou de notre partenaire. Nous vivons une épidémie silencieuse d'addiction technologique, et contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, ce n'est pas de notre faute.
Et voici mon tedx : https://www.youtube.com/watch?v=Vhzd2fPtduE&t=18s&pp=ygUJcG91eSB0ZWR4
En 2014, il y a 11 ans, ma petite amie de l'époque m'offrait un livre intitulé « Se débrancher chaque jour pour une meilleure vie ».
C'est à peu près à cette même époque que je lisais Eli Pariser et sa bulle de filtre.
Bref, cela fait longtemps que j'ai un souci avec les écrans, et c'est évidemment lié à ma nature curieuse mais aussi à mon travail de créateur de contenus par définition (ou au moins, c’est l’excuse que je me trouve).
Dix ans plus tard, force est de constater que le problème ne s'est pas arrangé. Bien au contraire. Il s'est développé, infiltrant chaque recoin de mon quotidien avec une efficacité terrifiante.
Et les études me prouvent que c’est sans doute pareil pour vous.
Le sentiment partagé d'une difficulté à s'en libérer est bien réel mais ce n'est pas un manque de volonté individuelle, mais un problème systémique et culturel, intentionnellement conçu.
Comme me le rappelle Johann Hari, que j'ai eu la chance de recevoir récemment sur Vlan!, notre attention a été volée. Les réseaux sociaux sont délibérément conçus pour nous rendre complètement addicts.
Parce que je suis de bonne volonté et que regarder les heures perdues sur ces réseaux m’effraient, je me suis mis une limite de temps et après 30 minutes quand je vais sur Instagram, LinkedIn ou TikTok, j'ai ce petit message qui me rappelle que « non Greg, c'est pas bien ».
Ça me donne une illusion de contrôle, c'est bien mais inutile en réalité, je le passe d’un mouvement de pouce rapide et ferme.
Comme tout le monde, je me suis fait manipuler.
Je ne sais pas vous, mais je trouve ça frustrant de le savoir, de comprendre un peu près les impacts - et pourtant de ne pas réussir à reprendre le contrôle. Je n'aime pas cette « faiblesse » que j'observe chez moi.
C'est terrible parce que je me vois faire et je peste parce que c'est plus fort que moi.
Cette newsletter, c'est ma tentative de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là, et surtout, comment nous pouvons nous en sortir - collectivement.
Car il ne s'agit pas que de notre addiction compulsive à notre smartphone et de plus en plus à l'IA, mais de l'impact que cela peut avoir sur notre cerveau, notre Q.I., notre Q.E., notre capacité à réfléchir avec une pensée critique et à fonctionner avec d'autres.
Après cette newsletter, vous allez vous observer vos usages de manière différente.
La psychotherapeute Esther Perel parle d'une « atrophie sociale » - l'atrophie dans le corps, c'est quand un muscle n'est pas assez utilisé, alors il disparaît.
ll semblerait qu'il se passe la même chose pour nous et qu’en réalité, cela va beaucoup plus loin que ça.
Ne vous attendez pas à ce que je vous dise de faire çi ou ça ou que je sois vent debout contre les technologies.
Je suis - vous l'aurez compris –un usager frénétique de mon mobile et de l'IA. Je serai donc mal placé pour vous donner des conseils que je ne mets moi-même pas en place ou vous dire que la technologie c’est mal.
Néanmoins, je vais partager avec vous les pare-feux que j'essaie de mettre en place pour me prémunir de tout ce que je vais vous expliquer. C’est plus qu’urgent !
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Charles Robin est philosophe et créateur de la chaîne YouTube « Le Précepteur », qui réunit aujourd’hui plus d’un million d’abonnés.
Il s'est dernièrement intéressé à une thématique aussi fascinante que complexe : le hasard.
C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de l’inviter pour plonger dans cette notion que nous utilisons tous, parfois à tort, souvent avec mystère.
Dans cet épisode, nous nous interrogeons ensemble : est-ce que le hasard existe vraiment ? Ou est-ce simplement un mot que nous utilisons pour désigner ce que nous ne comprenons pas ?
Charles, avec son approche pédagogique et nuancée, nous entraîne sur les traces de Spinoza, Sartre, Jung et d’autres penseurs majeurs pour explorer le déterminisme, la liberté, le sens et nos conditionnements, aussi bien sociaux que biologiques.
J’ai voulu comprendre avec lui si donner du sens à une coïncidence était un acte rationnel ou une nécessité psychologique.
Nous avons parlé de synchronicités, de loi de l’attraction, de spiritualité, mais aussi du besoin très humain de croire que certaines choses sont "destinées". Car au fond, dans un monde incertain et parfois brutal, n’est-ce pas réconfortant de penser que les signes existent pour nous guider ?
Avec beaucoup de sincérité, Charles partage aussi son parcours : comment il a commencé à publier des vidéos de philo à une heure du matin, sans plan de carrière, juste porté par une envie de transmettre. Il parle de ses inspirations, de ses lectures, de ce que la philosophie peut nous apporter dans nos vies très concrètes, à travers nos relations amoureuses, nos colères en voiture ou nos moments d’échec.
Ce que j’ai particulièrement aimé dans cette discussion, c’est cette manière de ramener la pensée philosophique dans notre quotidien, avec simplicité et honnêteté. Nous avons aussi exploré des sujets qui me sont chers : la liberté réelle (ou illusoire), la responsabilité individuelle, le regard que l’on porte sur soi et sur les autres, et cette capacité à prendre du recul, à observer nos propres conditionnements pour mieux avancer.
Un échange dense, humain, et profondément inspirant. À écouter si vous vous êtes déjà demandé pourquoi certaines choses vous arrivent, ou si vous voulez simplement apprendre à mieux comprendre votre propre façon de voir le monde.
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Xavier Emmanuelli, médecin urgentiste, cofondateur de Médecins Sans Frontières et fondateur du Samu Social, est une figure incontournable de l’humanitaire français.
J'ai décidé de diffusé cet extrait en pensant aux personnes en Ukraine, au Liban, en Palestine, en Iran et en Israel et partout ou il y a de l'extrême pauvreté.
Cet épisode est le seul qui m'a fait pleurer.
Dans ce moment, nous revenons sur un parcours hors-norme, forgé par l’urgence, l’aventure et une volonté farouche d’agir.
Dès les premières minutes, Xavier nous plonge dans les débuts empiriques de MSF, entre utopie, romantisme et réel besoin d'intervenir face aux drames humanitaires.
J’ai questionné Xavier sur la genèse de cet engagement, sur ce que cela voulait dire être un médecin "marginal", prêt à quitter le confort pour aller au contact de l’inacceptable.
Dans ce moment, nous parlons de camps de réfugiés, de médecine improvisée, de camaraderie virile, de solitude aussi. Il m’a raconté des scènes saisissantes, comme ce moment où il comprend, des mois plus tard, ce qu’accompagner un humain jusqu’à la mort veut vraiment dire.
Il ne cherche ni la gloire ni la reconnaissance. Ce qu’il a toujours voulu, c’est inventer des outils utiles, sauver des vies, et rester fidèle à ce regard de médecin qui ne flanche pas. C’est un récit brut, direct, mais profondément humain.
Un moment essentiel pour comprendre les coulisses de l’humanitaire, raconté par l’un de ses pionniers les plus lucides.
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Pierre Bordaberry, plus connu sous le pseudonyme Psykocuack, est psychologue et l’un des vulgarisateurs les plus influents sur YouTube dans le domaine de la psychologie.
Sa chaîne, la plus suivie en France sur le sujet, est un espace d’information, de réflexion et de remise en question permanente des idées reçues.
Cela fait longtemps que je m'intéresse à la psychologie, que je consulte moi-même ou que je reçois des psys sur ce podcast.
Mais parfois, une voix se distingue nettement des autres. Celle de Pierre m’a bousculé, en bien. Il ne cherche pas à plaire, il ne cherche pas à soigner l’image du psy.
Il veut rendre la psychologie accessible, humaine, concrète, débarrassée de son vernis universitaire ou mystifiant. Il parle simplement, avec ses mots, avec une sincérité désarmante. Et ça, ça fait du bien.
Dans cet épisode, nous avons parlé de tout ce qui nous traverse profondément mais que l’on a parfois du mal à formuler : la solitude, la pression du développement personnel, la masculinité toxique, la violence et ses justifications, la fatigue informationnelle, l’individualisme, les ados, les écrans… et surtout de ce que cela dit de nous, de notre société, et des chemins qu’on peut emprunter pour aller mieux.
J’ai voulu comprendre ce qui l’a poussé à sortir de son cabinet pour créer une chaîne YouTube, ce qu’il observe chez les jeunes, chez les hommes, chez ceux qui ne consultent pas.
Pourquoi certains refusent la psychologie ou s’en méfient. Et puis on a parlé du rôle des psys aujourd’hui : doivent-ils rester dans leur coin à attendre que les gens viennent à eux ? Ou faut-il aller chercher ceux qui n’osent pas, ceux qu’on ne voit jamais en consultation ?
Pierre propose des pistes, souvent à contre-courant, mais toujours solidement ancrées dans les réalités humaines. Il parle aussi de ses limites, de ce qu’il ne sait pas, de la complexité d’apporter un conseil sans connaître les gens. C’est rare et précieux.
Si vous vous intéressez à la psychologie, ou si vous pensez que ce n’est « pas pour vous », alors cet épisode l’est probablement. C’est dense, cash, sans fioritures, et profondément utile pour comprendre notre époque et notre fonctionnement intérieur.
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Cet épisode solo est une lecture de ma newsletter si vous souhaitez prendre le temps de revenir sur le texte, c'est ici : https://vlan.kessel.media/
Aussi tous les épisodes sont maintenant disponible en vidéo sur youtube ici : https://www.youtube.com/@vlanpodcast
Imaginez un instant que je vous pose cette question : "Êtes-vous un bon ami ?" Votre première réaction sera probablement un "oui" automatique. Nous nous considérons tous comme de bons amis. Nous sommes là quand ça va mal, nous écoutons, nous conseillons, nous soutenons. Moi le 1er d’ailleurs.
Creusons un peu plus profondément avec quelques questions moins confortables :
Soudainement, la réponse devient moins évidente…
Cette gêne que vous ressentez peut-être en lisant ces questions n'est pas accidentelle.
Les amitiés ne sont pas des relations sur lesquelles nous concentrons beaucoup de notre énergie dès lors que l’on arrive à l’âge adulte.
D’ailleurs, plusieurs penseurs s’accordent à dire que nous vivons dans une société qui a méthodiquement dévalorisé ce qui pourrait être notre plus puissant antidote contre les maux de notre époque.
Tout simplement parce que parmi toutes nos relations, l’amitié est la seule qui ne soit pas particulièrement fertile économiquement.
Cette semaine, j’ai décidé de creuser l’amitié parce que pour moi qui ne suis pas marié, ces relations sont les plus essentielles et que j’ai la sensation que nous sabotons inconsciemment ce qui est notre meilleure arme contre les maux de notre époque.
D’ailleurs, j’aimerais dédier cette newsletter aux personnes qui sont là pour moi, celles qui sont les plus proches depuis tellement d’années dans les rires comme dans les pleurs mais aussi parfois malgré des distances physiques voire temporelles.
Et puis, j’écris cette newsletter pour moi aussi parce que j’ai évidemment pleins de dysfonctionnements dans ma manière d’aborder l’amitié et donc c’est une recherche personnelle comme chaque fois.
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Mylène Berthaux est journaliste, elle a longtemps mené des enquêtes sérieuses pour différents médias, mais un petit chien nommé "Toutoute" a bouleversé sa vie — au point de l’emmener aux quatre coins du monde pour comprendre un phénomène de société aussi tendre qu’inattendu : la place grandissante du chien dans nos vies.
Dans cet épisode, elle raconte comment, à partir de son attachement presque irrationnel à Toutoute, elle a mené une véritable enquête journalistique en France, aux États-Unis, au Mexique, en Inde et en Corée du Sud. Elle observe un mouvement global qu’elle appelle le dog parenting : les chiens ne sont plus simplement des compagnons de vie, ils deviennent des membres à part entière de la famille, des mini-moi habillés, coachés, nourris avec du sans gluten, parfois mieux traités que des humains.
Avec une grande liberté de ton et beaucoup d’humour, Mylène décrypte ce que cette évolution dit de nous : une société où les liens humains se fragilisent, où la solitude urbaine explose, où les schémas familiaux se réinventent.
Le chien devient alors un catalyseur affectif, un révélateur social, voire un outil de développement personnel.
Elle va jusqu’à affirmer, études à l’appui, que les chiens peuvent améliorer notre santé mentale, renforcer nos liens sociaux et faire office de sas émotionnel dans un monde de plus en plus complexe.
L’épisode aborde également des sujets plus critiques : la charge mentale genrée autour de l’animal, la transformation des races canines par la mode (avec des conséquences sanitaires lourdes), ou encore l’énorme business qui s’est structuré autour de cette nouvelle figure de l’animal-roi.
On découvre que les chiens peuvent être cause de rupture amoureuse, sujet de garde partagée ou prétexte à des dépenses parfois absurdes.
En filigrane, Mylène propose un regard sensible et documenté sur la manière dont notre rapport aux animaux, et aux chiens en particulier, reflète nos bouleversements intimes et sociaux.
5 citations marquantes
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Johann Hari est journaliste et auteur de plusieurs best-sellers, dont Stolen Focus (traduit en français sous le titre On vous vole votre attention).
Dans cet épisode en anglais, nous avons parlé ensemble d’un sujet qui nous concerne toutes et tous : la perte de notre capacité de concentration, cet effritement de notre attention auquel nous sommes confrontés au quotidien, sans vraiment comprendre pourquoi ni comment y faire face.
Je dois dire que cette conversation m’a profondément marqué. J’ai découvert Johann à travers ses livres, mais surtout à travers sa rigueur journalistique et sa volonté sincère de comprendre les phénomènes qui bouleversent nos vies.
Nous partageons cette curiosité commune, cette envie de creuser au-delà des évidences. Et c’est avec une immense joie que je l’ai accueilli dans Vlan pour explorer ce sujet brûlant.
Dans cet épisode, je l’ai interrogé sur les causes profondes de notre distraction chronique. Pourquoi avons-nous tant de mal à lire un livre, à rester concentré sur une tâche ou à avoir une conversation profonde ? Est-ce notre faute ? Est-ce une question de volonté ? Ou sommes-nous les victimes d’un système bien plus complexe, bien plus insidieux ?
Johann a voyagé à travers le monde, rencontré plus de 250 experts pour comprendre ce qui sabote notre capacité de concentration. Il identifie 12 facteurs majeurs qui nous volent littéralement notre attention : de la manière dont les réseaux sociaux sont conçus pour nous rendre accros, à l’impact du manque de sommeil, de l’alimentation industrielle, de la pollution de l’air, de l’hyperstress… Rien n’est laissé au hasard.
Nous avons parlé de son filleul, devenu incapable de vivre sans ses écrans, de l’histoire édifiante d’un séjour à Graceland, et des ingénieurs de la Silicon Valley rongés par la culpabilité. Nous avons abordé les liens entre attention individuelle et attention collective, et donc les conséquences démocratiques de cette crise. Parce que oui, sans attention, il n’y a plus de débat, plus de dialogue, plus de démocratie.
Enfin, nous avons exploré des solutions. Des gestes simples à adopter dans notre quotidien, mais aussi des actions collectives pour transformer le système. Johann appelle à une véritable "rébellion de l’attention", un mouvement pour reprendre le contrôle de nos vies mentales, de notre temps, de notre liberté intérieure.
Un épisode puissant, lucide, documenté et profondément humain. À écouter absolument si vous avez le sentiment de perdre pied dans un monde qui va toujours plus vite.
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Vincent Doumeizel, expert maritime et auteur passionné, est déjà venu sur Vlan! et nous avait totalement passionné sur un sujet à priori loin de nos priorités : les algues.
Cete fois il va encore plus vous surprendre je pense! L'épisode est EXCEPTIONNEL et pourtant à priori le sujet semble, lui aussi, loin de vos préoccupations quotidiennes.
IL revient dans cet épisode fascinant pour parler de son sujet de prédilection : l'océan. Après avoir exploré les algues dans un précédent échange, Vincent nous entraîne aujourd’hui dans les mystères encore plus profonds du plancton, un sujet méconnu mais essentiel à la compréhension de notre planète.
Dans cet épisode, nous parlons d’un monde invisible qui constitue pourtant 95% de la vie océanique. J’ai questionné Vincent sur la nature du plancton, ses fonctions vitales pour notre écosystème, son potentiel biotechnologique, et surtout, sur l’incroyable pouvoir de régénération et d’innovation qu’il recèle. Savez-vous, par exemple, qu’une simple goutte d’eau contient des millions d’organismes vivants, ou qu’un plancton peut produire du verre à 4°C quand il nous faut 1500°C ?
Avec sa verve intarissable et son enthousiasme contagieux, Vincent nous rappelle à quel point l’océan – et ce qu’il contient d’invisible – est le cœur battant de notre planète. Ce dialogue est aussi un cri d’alerte : le plancton est menacé, remplacé petit à petit par des espèces toxiques qui bouleversent les équilibres climatiques et biologiques. Pourtant, c’est aussi une source d’espoir immense : comprendre et préserver le plancton, c’est se donner les moyens de réinventer notre avenir.
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Vincent Doumeizel, expert maritime et auteur passionné, est déjà venu sur Vlan! et nous avait totalement passionné sur un sujet à priori loin de nos priorités : les algues.
Cete fois il va encore plus vous surprendre je pense! L'épisode est EXCEPTIONNEL et pourtant à priori le sujet semble, lui aussi, loin de vos préoccupations quotidiennes.
IL revient dans cet épisode fascinant pour parler de son sujet de prédilection : l'océan. Après avoir exploré les algues dans un précédent échange, Vincent nous entraîne aujourd’hui dans les mystères encore plus profonds du plancton, un sujet méconnu mais essentiel à la compréhension de notre planète.
Dans cet épisode, nous parlons d’un monde invisible qui constitue pourtant 95% de la vie océanique. J’ai questionné Vincent sur la nature du plancton, ses fonctions vitales pour notre écosystème, son potentiel biotechnologique, et surtout, sur l’incroyable pouvoir de régénération et d’innovation qu’il recèle. Savez-vous, par exemple, qu’une simple goutte d’eau contient des millions d’organismes vivants, ou qu’un plancton peut produire du verre à 4°C quand il nous faut 1500°C ?
Avec sa verve intarissable et son enthousiasme contagieux, Vincent nous rappelle à quel point l’océan – et ce qu’il contient d’invisible – est le cœur battant de notre planète. Ce dialogue est aussi un cri d’alerte : le plancton est menacé, remplacé petit à petit par des espèces toxiques qui bouleversent les équilibres climatiques et biologiques. Pourtant, c’est aussi une source d’espoir immense : comprendre et préserver le plancton, c’est se donner les moyens de réinventer notre avenir.
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Quand avez-vous changé d'avis pour la dernière fois sur quelque chose d'important ?
Cet épisode est une lecture de ma newsletter à laquelle vous pouvez vous abonner ici !
Cette question dérangeante révèle notre époque : nous vivons dans des bulles algorithmiques qui nous nourrissent exclusivement de ce qui conforte nos opinions. Résultat : nous sommes devenus des forteresses intellectuelles, fermées sur elles-mêmes.
Je confesse éviter systématiquement les invités avec qui je suis en désaccord profond sur mon podcast - par peur de ne pas être assez combatif.
Cette contradiction personnelle illustre un problème collectif : nous avons perdu l'art du désaccord constructif.
Pourtant, les scientifiques sont heureux quand ils découvrent qu'ils ont tort, car cela signifie qu'ils vont apprendre quelque chose de nouveau.
Les frères Wright se disputaient violemment sur les détails techniques, mais voyaient cette friction comme un ingrédient de la vérité - c'est ainsi qu'ils ont inventé l'avion.
Cet épisode explore 4 niveaux d'écoute qui transforment nos conversations : de l'écoute automatique ("je sais déjà ce qu'il va dire") à l'écoute générative (où émergent des solutions qu'aucune partie n'avait imaginées). Elle révèle comment passer de "contre quoi te bats-tu ?" à "pour quoi te bats-tu ?" - une question qui transforme les conflits en collaborations potentielles.
J'ai fait égalément référence à la méthode Gordon Crossing (à écouter ici) et à Laurent Combalbert du RAID.
L'objectif n'est pas d'éliminer les désaccords, mais d'apprendre à les naviguer avec curiosité.
Car si vous tenez quelque chose pour vrai, son exact opposé l'est probablement aussi. Et c'est peut-être là que commence la vraie intelligence collective.
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